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Pour ceux qui auront déjà
lu mon livre «Epistémologie Générale»,
cette page offre quelques nouvelles ou réflexions plus récentes.
Comme on s'en sera douté mon livre n'a pas reçu
un accueil délirant, mais j'ai quand même trouvé
ces pages listées dans plusieurs sites de réflexion scientifique
de par le monde, et elles sont les plus fréquentées de
mon site.
Présentation de la théorie et Bibliographie utile -- L'Université Shedrup Ling
Contacts et Discussions en ligne
Les forums de ce site sont maintenant dans le groupe «Shedrupling University» dans Discord, sous le nom de Yichard Muni. Il vous faudra probablement me contacter dans facebook, sous le nom de Richard Trigaux, afin de recevoir une invitation.
Je suis également présent les vendredis à 21h dans le monde virtuel Sovaria Estates, voir ici comment y accéder. Nous avons maintenant un grand bâtiment de style tibétain pour nous ébatre, un de ceux du roman «Dumria»
3 Octobre 2017
Toute personne soucieuse de vérité accueillera à bras ouvert toute étude scientifique des ovnis, en particulier le GEIPAN, le service officiel français, qui fait partie du prestigieux CNES. Pourtant, les ufologues amateurs sont souvent critiques à propos du GEIPAN.
Sans rentrer dans des discussions complexes et souvent fortement biaisées, j'ai tout de même relevé un fait très intrigant, qui devrait faire froncer les sourcils de tout scientifique: dans la statistique par année du GEIPAN, les méprises et les cas inexpliqués varient de la même façon!
Credit: CNES GEIPAN. Vert: méprise, jaune: ovni
(Le changement de la proportion de méprises, à partir de 2008, est causé par un changement de méthodologie)
Problème, ceci est normalement impossible, puisque leurs causes sont totalement différentes! En effet, le nombre de méprises devrait être en gros constant, tandis que le phénomène a d'importantes «vagues» qui ne sont corrélées à rien de connu. On peut supposer plusieurs explications à cette coïncidence inattendue. Toutes sont fort ennuyeuses.
Il est de toute façon curieux de parler tout le temps des méprises quand on parle d'ovnis, puisque les méprises ne sont que de la gangue, par rapport aux phénomènes intéressants. Le seul intérêt de parler des méprises est de les éviter. Mais une fois cela fait, il n'y a aucun intérêt à publier des statistiques sur les méprises. Etudes et publications ne peuvent concerner que les cas inexpliqués!
30 Aout 2016
On se souvient de l'Appel de Heidelberg, qui décriait l'écologie comme «une idéologie irrationnelle opposé à la science et à l'économie», et qui avait été signé par plus de mille prix Nobels (wikipédia dit 72 aujourd'hui, curieux comme les chiffres varient. Mais wikipédia dit aussi que cet appel avait été lancé par un groupe d'industriels pollueurs).
Eh bien ils remettent ça! Qui je sais pas, et j'ai mieux à vivre que de fouiller dans ces saletés. Mais cette fois c'est un appel de 107 Nobels, qui honore Greenpeace d'une injonction à cesser de s'opposer aux OGMs!
Là où je dis que les Nobels sont en hausse, c'est que cette fois il n'y en a que 107 au lieu de mille (ou si on applique le même taux de dégonflage que pour heidelberg, seulement huit) Il y en a donc forcément qui ont compris.
Rappelons que, même si les OGMs ne sont pas toujours mauvais comme le nucléaire, ils présentent tout de même trois risques graves:
-Toxicité, en cas d'ajout de substances, par exemple herbicides
-Risque de perturber les écosystèmes, en cas de dissémination
-Dépendance des agriculteurs envers une ressource qu'ils ne peuvent pas produire eux-même.
Auquel s'ajoute le risque de produire des monstres (ou des esclaves) si on applique ces méthodes à l'humain. A mon avis, cela ne mène pas forcément à une interdiction complète, mais tout de même à un sérieux encadrement légal et éthique.
5 Avril 2015
Dans son livre «La planète des hommes. Réenchanter le risque», Un membre de la direction du géant du nucléaire Areva, le «sociologue» Gérald Bronner, «déconstruit» les «discours apocalyptiques» qui font de l'Homme le responsable de tous les maux de la planète.
On pourrait n'y voir qu'une manipulation de plus, pour faire passer les dangers du duo nucléaire/changement climatique. Toutefois celle-ci est coordonnée avec d'autres qui n'ont apparemment rien à voir.
En effet, l'imminence d'une apocalypse, c'est à dire d'une révélation divine, n'apparaît nulle part dans les résultats scientifiques sur le climat ou la pollution. Par contre les médias et les autorités nous ont bassiné avec leur «prophétie Maya» imaginaire, allant jusqu'à la mise en scène complète d'un rassemblement sectaire à Bugarach, auquel eux seuls sont venus. Le lien avec le changement climatique apparaît quant on sait que dans le charabia des médias, «apocalypse» signifie «destruction du monde».
Bronner ne fait donc que porter l'estocade, après une série de désinformations amplifiantes, visant à créer la confusion entre les avertissements des scientifiques et une croyance sectaire. Et il sait très bien comment faire, puisqu'il a déjà écrit des livres sur la propagation des «croyances» ou sur comment on rentre dans une secte!
13 Decembre 2012
Quand l'irrationnel investit l'écologie
Comme je l'avais signalé dans un billet précédent, le vide laissé par le départ des fondateurs de l'agriculture biologique crée une situation dangereuse: en cas de problème imprévu par les cahiers des charges, qui va définir la bonne pratique biologique?
Et effectivement c'est arrivé: une courte liste d'aliments fait aujourd'hui l'objet d'accusations fantaisistes, à des fins d'intérêts commerciaux:
-Le soja a été accusé d'être un véritable poison par Nexus, une revue qui répand des théories conspirationnistes et des calembredaines pseudo-spirituelles.
-Le gluten est accusé de provoquer des allergies, au point qu'il est devenu à la mode de se dire intolérant au gluten. Bien entendu, ces accusations ne reposent sur aucun fondement scientifique ou épidémiologique, et la la liste des symptômes supposés comprend à peu près tous les malaises bénins, de sorte que tout le monde peut jouer à se faire croire victime du gluten... tout en continuant à dévorer allègrement des croissants! A mon avis, l'intolérance au gluten est la maladie d'Argan (Défense de googler. Si vous ne comprenez pas la blague, retournez à l'école SVP).
-L'huile de palme a fait l'objet, en France en 2012, d'un véritable lynchage médiatique, l'accusant de tous les maux: mauvaise pour la santé (bien que les huiles saturées soient des nutriments indispensables) et de participer à la déforestation (ce qui est en partie exact, puisque Greenpeace avait ciblé cette production pour cette raison. Toutefois la réponse appropriée n'est pas de boycotter, mais d'exiger des producteurs une huile éco-responsable, comme les entreprises bio le font depuis belle lurette). Il est remarquable que le gouvernement français n'ait eut besoin que de quelques mois pour réagir, en... proposant une taxe! Alors que le même gouvernement est sourd depuis des dizaines d'années à d'autres problèmes bien plus graves.
-Le pain complet, produit emblématique s'il en est de l'alimentation biologique, est de plus en plus difficile à trouver, selon une légende comme quoi il irriterait l'intestin (ce qui joue sur la confusion: c'est le pain intégral qui fait ça, car il contient le son, irritant).
(Ajouté le 26 Mars 2013) Le quinoa, un autre aliment riche en protéines, a été de manière très prévisible ajouté à la liste: il «tuerait» les Péruviens et les Boliviens! En réalité, le quinoa disponible en France provient d'agriculture biologique ou de commerce équitable, ce qui garantit un impact minimum, tout en apportant un revenu fort bienvenu pour ces pays pauvres.
-Si l'aspartame ne fait pas partie des produits bio, il figure aussi sur cette liste, et on va voir que c'est pour la même raison.
-Tous les isolants thermiques sont «cancérigènes»... sauf bien sûr la laine, amplement promue, idéalisée et parée de qualités qu'elle n'a pas, y compris pour des usages tout à fait déraisonnables comme... l'isolation des bâtiments!
-Apparemment sans rapport, les végétariens se font souvent traiter «d'intégristes».
Tout ça ressemble furieusement à une campagne organisée en sous-main, ciblant précisément un petit nombre d'aliments-clé indispensables à un régime végétarien bien conduit. Tout le monde sait en effet que pour réussir notre transition végétarienne sans problème, il ne suffit pas de «supprimer la viande»: il faut une source de protéines qui la remplace. D'où l'obligation du pain complet, des céréales complètes, du soja (disponible sous de nombreuses formes) et du seitan (produit traditionnel japonais à base de gluten). Similairement, beurre et graisses animales (Elles aussi saturées, mais cela ne leur est pas reproché dans la propagande ci-dessus) doivent impérativement être remplacés par des huiles végétales insaturées (olive, tournesol, etc.) ET saturées (palme, coprah).
Et qui aurait donc intérêt à empêcher une transition aussi nécessaire que bénéfique? Le lobby de la viande et du lait, qui avait déjà lourdement pesé pour introduire de nombreuses «dérogations» dans les cahiers des charges de l'agriculture biologique. Au moins, ils sont plus malins que les maniaques du pétrole ou du nucléaire: au lieu de se discréditer en s'opposant frontalement à l'écologie, ils en prennent le contrôle de l'intérieur! Ce qui est d'autant plus facile que les «Verts» aujourd'hui sont bien trop occupés à fumer du shit ou à faire adopter leurs gosses par des homosexuels, pour se rappeler des fondamentaux de l'écologie comme la non-violence ou la connexion avec la spiritualité.
Pour conclure, je dirais que seule la science, une science rigoureusement indépendante de tout intérêts financiers ou idéologiques, peut déterminer, par des tests épidémiologiques, ce qui est bon à manger ou pas. J'avais d'ailleurs cru comprendre à l'époque (Les années 1970 et avant) que les cahiers des charges de l'agriculture et de l'alimentation biologiques avaient été basés sur des résultats scientifiques reconnus (diététique, médecine, toxicologie). Pour ceux à qui cela aurait échappé, de nouvelles études comme The China Study (en) (Le Rapport Campbell (en français) viennent régulièrement confirmer ces résultats, et vont même encore plus loin. En particulier les effets négatifs de la viande et des produits laitiers sont de plus en plus établis scientifiquement, au point que même les pédiatres commencent à abandonner le culte du lait. Oh, et comme par hasard il y a beaucoup de «polémiques» autour de ce rapport...
Des paysans de différent pays ont développé un nouveau système de culture, le SCI, qui augmente considérablement la quantité et la qualité des récoltes, rendant les pesticides inutiles.
A terme, cela peut mener à une humanité formée de communautés locales autonomes, ne dépendant ni de la technologie ni de la cruauté (viande), mais disposant de suffisamment de temps libre pour se consacrer sérieusement à des activités intellectuelles, artistiques ou spirituelles.
30 Octobre 2012
Après que les gouvernements successifs des Etats Unis aient complaisamment ignoré les avertissements des scientifiques sur le changement climatique, après que la plupart des citoyens américains aient refusé d'élire des écologistes, c'est le changement climatique en personne qui s'invite dans le débat, comme par hasard quelques jours avand les élections. Au pays des milles sectes, ça ressemble furieusement à un avertissement divin, hihihi!
Ajouté le 13 décembre 2012: Hahaha ça a marché, La conférence de Doha s'est bougé le derrière, et contre toute attente a produit un résultat (modeste), grâce aux leaders Qatari qui ont forcé une décision (bien qu'ils soient dépendants du pétrole)
24 Octobre 2012
Amiante, DDT, tabac, nucléaire, Mediator, mort des abeilles... autant de scandales à répétition, où pourtant à chaque fois des «experts» nous ont tenu des discours aussi onctueux qu'hypocrites: «non non non il ne faut pas avoir de peurs irrationnelles, ce n'est pas dangereux, si vous êtres contres c'est que vous êtres opposés au progrès, etc.» ou un peu plus tard, quand les victimes s'accumulent: «Il suffit d'en faire un usage raisonné» (amiante, pesticides...).
Entendant pour la nième fois ces discours, sur les OGM cette fois, on se prend à penser que ces «experts» sont payés par les pollueurs. De fait, il y a effectivement eu des cas: tabac, barjots climatosceptiques, etc. Mais quand les experts sont payés par les états, ça devient très compliqué.
Il est en effet facile de falsifier une recherche scientifique de façon à ne pas voir un problème. Par exemple, les études sur les OGM ont été faites sur des animaux à vie courte, comme les rats, afin de ne pas laisser aux cancers le temps d'apparaître. L'étude Seralini a compensé ce problème en utilisant une lignée de rats spécialement créée à cette fin, qui développe des cancers plus rapidement. C'est un procédé courant et parfaitement reconnu dans les études scientifiques, pour notamment tenir compte des différences d'échelles entre une simulation et la réalité. Cette méthodologie lui a donc valu le soutient de nombreux scientifiques internationaux indépendants (en français ici) (publication originale en anglais), qui en profitent aussi pour pointer les nombreux obstacles à l'objectivité scientifique lorsque des intérêts sont en jeu, ou la complicité des états qui «utilisent la science quand ça les arrange».
Toutefois on remarque un groupe d'académies, toutes françaises, qui a pris violemment position contre Seralini, sans toutefois fournir d'arguments scientifiques, préférant polémiquer sur les accusations de conflit d'intérêt. Le problème est que ces académies, si elles ne sont pas payées par les sociétés privées, sont par contre fortement liées à l'état, avec une forte mentalité technocratique et bureaucratique, et surtout une solide réputation de défense du scientisme et du rationalisme. Un problème très spécifiquement français d'ailleurs.
Et des experts idéologues, c'est un problème plus subtil que des experts vénaux, mais aussi bien plus grave. En effet, beaucoup de scientifiques, y compris des très capables, sont en fait des scientistes, c'est à dire des intégristes de la science, qui ont une foi «religieuse» dans sa toute-puissance et son infaillibilité. Ces gens sont alors fondamentalement incapables de remettre en cause leur activité quand elle résulte en des problèmes de santé ou d'environnement. Dans ces conditions, ils ne «voient pas» des problèmes que tout le monde voit, et ils disent que c'est nous qui somme irrationnels, voire fous. Quant j'étais à la fac, une telle «culture» était quasi systématique (les écolos étaient vus comme une force hostile), ce qui peut conduire à une sélection professionnelle d'autant plus restrictive que l'on monte en hiérarchie ou en célébrité. On peut concevoir qu'une telle sélection ait conduit au sommet une petite confrérie «d'experts» systématiquement aveugles aux problèmes, puisque, selon leur «religion», ces erreurs ne «peuvent pas» arriver.
Etonnez-vous après que les gens ont de moins en moins confiance en la science, y préférant des doctrines fantaisistes, du Nouvel-Age aux climatoscepticisme.
Rajouté à peine quelques jours plus tard: On apprend que la «prise de position» des six académies ci-dessus était en fait un simple courriel envoyé par un «comité de l'ombre» anonyme! Certains noms ont été révélés depuis, et la liste ne comprend que des personnes impliquées financièrement ou idéologiquement dans les OGMs, en excluant tous les opposants, en particulier les statisticiens aptes à juger de l'étude. Bien évidemment ce procédé style Lyssenko est vivement dénoncé par les autres académiciens eux-mêmes, et il apporte une démonstration claire de mon propos: En 2012, les idéologies sont tout aussi capables que les intérêts financiers de dévoyer la science.
On avait déjà vu un tel comité anonyme chargé de «surveiller» les travaux du GEPAN. Il est clair que, en science, l'anonymat est signe de très grosses magouilles...
Ajouté le 14 Novembre 2012: Une pétition des scientifiques français, dénonçant le biais pro-OGM qui viole la méthodologie scientifique. Ils dénoncent aussi les «idéologies», tout comme je l'ai fait.
Ajouté le 13 Décembre 2012: De nouveaux remugles remontent, démontrant les liens étroits entre certains «experts», en particulier de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), et des industries polluantes (tabac, bisphénol, etc.). Il est bien que cela se sache, mais ce que j'aimerais comprendre, est comment au départ des hautes administrations supposées neutres ont-elles pu sélectionner des groupes d'experts aussi orientés. Mon idée est que ces gens sont tous une grande bande de copains.
27 Septembre 2012
Si le génétisme scientiste classique sert à justifier des idéologies matérialistes ou d'extrême droite, il est amusant de noter que la même erreur est aussi fréquemment commise dans le Nouvel Age. Ainsi certains voient dans l'ADN l'origine de nos qualités humaines profondes, voire de nos aspirations artistiques ou spirituelles. Tout d'abord, c'est prêter à l'ADN des qualités magiques qu'il n'a pas, puisqu'il ne code pas pour des données spirituelles, et encore moins pour des souvenirs, mais pour des composés chimiques et des gabarits de construction du corps. Mais c'est surtout retomber dans une forme de matérialisme, voire de dépendance vis à vis de notre corps ou du monde matériel, en les rendant définitivement indispensables. La véritable démarche spirituelle consiste justement, à un moment ou à un autre, de ne plus être dépendants du corps matériel. Puisqu'il faudra de toutes façons nous en passer un jour.
27 Septembre 2012
J'ai vu passer un truc rigolo: des chakras avec des terminaisons nerveuses. Une idée fréquente également est de les assimiler à certains plexus nerveux. On peut difficilement descendre plus bas dans le matérialisme spirituel... Faut-il le rappeler, les chakras sont immatériels. Ils n'ont aucune correspondance matérielle, même avec les organes qui se trouveraient par hasard à leur emplacement. Les chakras sont d'abord des objets de visualisation, qui se renforcent petit à petit jusqu'à constituer notre corps spirituel. Ce qui est remarquable tout de même, est que quand on commence à les sentir, c'est pratiquement aux mêmes endroits pour tout le monde. La cause en est probablement dans la conscience innée du corps. Mais le corps ne sert que de gabarit, pas de matériau.
25 Aout 2012
Depuis un certain temps, je vois passer dans les revues scientifiques des articles dénonçant tous les gris-gris et autres poudres de Perlin-Pinpin qui remplissent des rayons entiers dans les magasins bio, boutiques du Nouvel Age, voire certaines pharmacies: cristaux, «rééquilibreurs d'ondes», extraits de bave de limace de l'Himalaya, régimes sans gluten, etc. (Ajouté le 27 Septembre: certains de ces produits contiendraient aussi des médicaments à doses dangereuses, ou avec des effets secondaires dangereux)
La démarche paraît saine, de dénoncer des produits pratiquement sans effet, mais qui rapportent pas mal d'argent aux petits filous qui les vendent. Toutefois, science oblige, les articles précisent que ces produits n'ont «aucun effet autre que placebo». Tiens donc, ils en ont donc, des effets. Curieux que la même phrase dénie ces effets, tout en les confirmant. Si il en est ainsi, de quel droit décourage t-on d'utiliser des produits qui apportent un soulagement réel à ceux qui croient en leur efficacité? Si être scientifique fait souffrir, ne vaut-il pas mieux être croyant? Si on fait de la science une secte sadomaso incitant à la mortification, alors je me permet de ne plus suivre.
La spiritualité moderne permet heureusement une toute autre approche: tout un chacun peut vérifier expérimentalement que la méditation, en particulier la visualisation positive et le détachement des émotions, confèrent une certaine immunité face aux souffrances psychologiques, et même contre la douleur physique.
Ainsi la démarche spirituelle ET rationnelle moderne permet de produire volontairement l'effet placebo, et qui plus est sans dépendre de produits coûteux vendus par des escrocs, ni de croyances dangereuses de sectes. Dans l'état actuel des choses, ce pouvoir n'est généralement pas assez fort pour nous dispenser de traitements médicaux, d'où la règle, voire l'obligation légale de suivre l'avis des médecins. Mais leur aide est appréciable, et, en particulier, toute personne qui a pratiqué le soutient spirituel a pu en constater les effets.
25 Aout 2012
Je vois de plus en plus passer dans la rubrique «science» des sites d'info sur Internet, des «études scientifiques» comme quoi, par exemple, les hommes sont volages et les femmes fidèles au foyer, frôler la main d'une femme la rend «chaude», les hommes aiment les femmes avec des hanches larges, les hommes ont besoin de jeux vidéos violents pour sentir leur masculinité, nous choisissons nos amoureux en fonction de leur ADN, etc. Bien entendu, les auteurs de ces «études» ne sont pas indiqués, ni les revues à peer referee qui les publient. Il est clair qu'on a là une instrumentalisation de la notion d'étude scientifique: des études sommaires publiées en dehors du processus de contrôle servent à justifier n'importe quoi, selon le procédé déjà éprouvé par des générations d'astrologues et de voyants de foire: comme toute comparaison statistique fournit des résultats s'éloignant un peu de la moyenne théorique, il suffit de ne publier que celles qui donnent un résultat dans le sens souhaité.
6 Octobre 2011
(pour tout le monde)
Les sectes de barjots antiscience ont de plus en plus de pouvoir: nos enfants lisent maintenant dans leurs manuels scolaires (opposables aux parents, comme j'ai eu l'occasion de le constater à mes dépends) que leur sexe n'est qu'une convention, et qu'ils peuvent en changer comme ils veulent...
Comme «preuve», une pseudo «étude scientifique» montrant que «l'aversion des garçons pour le rose» n'apparaît que vers deux ans, et donc qu'elle est «acquise socialement». Oh, la barbe et les seins, qui apparaissent à la puberté, sont donc acquis socialement, eux aussi?
Ce qui est inquiétant est que les médias répandent aussitôt ces barjoteries, alors qu'ils censurent tant d'études scientifiques utiles ou passionnantes.
Quant à «l'aversion des garçons pour le rose», on reconnaîtra un de ces poncifs que l'ont croyait morts, mais qui ressurgissent inlassablement des médias.
Oh, je ne connais que trop bien l'explication: une forme de harcèlement moral fréquente entre jeunes enfants est «l'accusation» d'être une fille. Comme tout harcèlement moral, c'est suffisamment humiliant pour laisser un traumatisme durable, perturbant le goût des couleurs et la relation avec l'autre sexe...
6 Octobre 2011
(pour les adultes, et gnagnagna)
Ils ont trouvé que, quand une femme joue avec ses tétons, cela active l'aire du vagin dans son cerveau...
Pauvres gars qui ont besoin d'un scanner RMN pour connaître les femmes... Pourquoi ne pas simplement demander?
Il est inquiétant que la science perde à ce point contact avec la réalité humaine, qu'il faille «étudier» les choses les plus simples de la vie. Et si on mettait un scientiste dans le scanner, voir à quoi il pense?
Error 404: aucun cerveau trouvé
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...
6 Octobre 2011
(pour tout le monde)
Pour la première fois, une machine est arrivée à montrer une image mentale à l'écran. Plus précisément, il s'agissait de la projection de la vision de l'oeil, grâce à une analyse détaillée de l'activité des neurones.
Il ne s'agit toutefois que d'une image extrêmement dégradée: en effet, la projection dans le cerveau d'une image rétinienne est brouillée et distordue. De plus, le scanner IRM n'accède qu'à l'activité globale de groupes de neurones, pas aux messages qu'ils échangent. Enfin, une véritable image mentale (souvenir, imagination) n'apparaît probablement pas avec cette machine, sinon on nous l'aurait montré.
A mon avis, ça n'a pas marché, parce que ces images mentales seraient codées à un niveau beaucoup plus abstrait dans le cerveau, en quelque sorte en «graphique vectoriel» alors que la machine ne verrait que le «bitmap» projeté par la rétine, avant «vectorialisation». Bien entendu seule l'image «vectorielle» est stockée comme souvenir, et les images mentales que nous créons seraient aussi de cette nature, expliquant qu'on ne les voit pas avec cette machine. On est donc encore très loin de «voir la pensée».
Toutefois ce genre de machine (et sa réciproque, la machine à susciter images et sensations directement dans le cerveau) promet d'extraordinaires applications: handicapés, immersion totale dans des mondes virtuels, voire transmission directe de pensée. (Je traite davantage ce sujet ici).
Toutefois on pense aussi aux usages de type «Big Brother»: détecter la pensée, imposer une pensée normalisée, voire torturer sans traces. Ces risques sont encore considérables, avec plus d'un tiers de la population mondiale vivant encore dans des dictatures de cinglés.
Mais je pense aussi à un risque plus subtil, de type «meilleur des mondes»: faute de pouvoir afficher sensations, émotions ou vibrations à l'écran, de réduire l'expérience humaine à seulement les images, les sons, les textes. C'est un risque extrêmement grave, et déjà présent, même sans machine, quand on voit les moqueries et discriminations qui accueillent souvent ces préoccupations. Toutefois une machine intelligemment conçue pourrait aussi transférer directement ces vibrations de cerveau à cerveau, et ceci d'une manière plus simple que les images.
6 Octobre 2011
(pour tout le monde)
Il y a quelques mois, des «études scientifiques» dans certains pays d'Afrique auraient montré que les hommes circoncis auraient moins de chances d'attraper le sida... En admettant que ce soit vrai, circoncire tous les hommes éliminera t-il le sida? Certainement pas, car la protection invoquée est bien trop faible. D'autant plus que, pensée dualiste aidant, beaucoup s'imagineront invulnérables... La publication irresponsable de telles «informations» risque plutôt d'entraîner une flambée de l'épidémie.
Mais maintenant, arrive une autre étude, de sources similaires, prétendant qu'au contraire, un contraceptif courant favoriserait le sida... comme par hasard.
Cette fois, la suspicion devient forte que la science soit instrumentalisée, afin de justifier des tabous locaux. On en sera sûr dans quelques mois, quand les «études» «démontreront» que l'excision protège les femmes...
A mon avis, interdire la prostitution et le viol (principaux vecteurs du sida dans ces pays) serait bien plus efficace et moins cher.
6 Octobre 2011
(pour tout le monde)
La récente observation par le CNRS et le CERN de neutrinos semblant aller plus vite que la lumière a été accueillie avec un grand contentement par les médias pourris. On a en particulier entendu applaudir lourdement les tenants de la théorie comme quoi la vérité scientifique seraient «temporaire», changeante, voire le résultat de «rapports de force sociaux» entre chercheurs. Les imbéciles tiennent enfin leur revanche sur l'intelligence d'Einstein! On va en entendre des théories conspirationistes et des «remises en question de la science impérialiste!»
Oh, on aurait aimé entendre ces médias souslumineux, quand la science a commencé à avertir sur la pollution en 1972, ou sur l'effet de serre en 1979, voire en... 1890!
(Ajouté le 24 Aout 2012:) Comme on pouvait s'y attendre, la violation de la vitesse de la lumière s'est avérée être une erreur dans la mesure du temps d'arrivée (Un GPS mal branché). Ce sont des choses qui peuvent arriver même aux meilleurs. Mais ce qui est remarquable est le quasi-silence des médias sur la rectification cette erreur, alors que six mois plus tôt ils se gaussaient vivement d'Einstein et de la Relativité. Ainsi, pour le citoyen lambda, seule la contestation de la Relativité est passée, et, si il entend un jour les scientifiques se baser encore sur la Relativité, il pensera que les scientifiques sont sectaires.
30 Juillet 2011
(pour tout le monde)
Un récent sondage (IPSOS, réalisé pour «La Recherche» et «Le Monde», article du mercredi 15 juin 2011) montre que le public en France se méfie de plus en plus de la science. Ainsi la science en général paye le prix du nucléaire, des OGM, des «accidents» pharmaceutiques, etc. Même la propagande fachiste climatosceptique semble avoir significativement entamé la confiance envers la science. Toutefois des domaines comme les énergies renouvelables ont encore la confiance du public.
Récemment j'entendais un agriculteur biologique très étonné que les astrologues n'avaient pas prévu la sécheresse du printemps 2011! Une seconde après, il rigolait des scientifiques «totalement incapables de prévoir le temps»! Me rendant à diverses foires bio, je constatais que la moitié des stands étaient consacrés à des fausses médecines ou à des foutaises dans le genre bijoux protégeant des ondes nocives des téléphones portables... Il est navrant de voir des rencontres sensées être socialement avancées tomber aussi bas que la rubrique astrologique de la télé. Ainsi, l'ignorance crasse semble tromper encore davantage l'opinion que la défiance envers les terribles résultats attribués à la science...
Cette situation est très inquiétante, et il serait temps que des scientifiques s'unissent en une sorte d'organisation indépendante, définissant une «politique de la science», rompant franchement avec le matérialisme et le capitalisme, renouant avec ses valeurs fondatrices du Siècle des Lumières, et surtout prenant contact avec les conceptions spirituelles et sociales du 21eme siècle. Ainsi la science pourrait parler en son nom propre, sans apparaître comme le valet de quelque pouvoir politique, idéologique ou financier. Un tel projet se chargerait aussi d'expliquer la science autrement qu'avec des équations absconses ou des images bébêtes.
30 JUILLET 2011
(pour tout le monde)
Aujourd'hui encore, il n'y a pas de meilleure définition de l'agriculture biologique que «pas de produits chimiques». Faute de critère plus précis, la définition juridique de l'agriculture biologique se fait par des cahiers des charges, qui sont des collections de règles dont la justification n'apparaît pas toujours clairement aux profanes. L'existence de «vin biologique» montre clairement que la notion de «naturel» peut aisément y supplanter l'analyse rationnelle. L'existence de «viande biologique» montre elle la déconnexion d'avec la non-violence et la spiritualité, tandis que la présence de nombreuses poudres de Perlimpinpin dans les rayons bio montre clairement la prévalence de croyances naturalistes et pseudo-spirituelles sans aucun lien avec l'écologie ni avec les idéaux sociaux.
Toutefois l'évolution des pratiques agro-alimentaires pourrait amener des situations qui ne sont pas prévues dans les cahiers des charges. Qui décidera alors d'accepter ou de refuser les nouvelles pratiques, et sur quels critères?
Exemple: les OGM. Certes les OGM qu'on a tenté frénétiquement de nous fourguer étaient clairement dangereux à plusieurs niveaux, et on a eu raison de les refuser. Mais que se passera t-il quand on créera des OGM sans danger, voire utile à une alimentation biologique? Qui fera les vérifications nécessaires? Qui modifiera les cahiers des charges? Exemples: des céréales OGM enrichies en acides aminés essentiels, plus économiques et combattant l'obésité. Ou bien du coton OGM à qui on aurait greffé les gènes de couleur des plumes d'oiseaux, permettant une grande liberté vestimentaire, en économisant toute une chimie des colorants, sans risque connu ou prévisible. De tels OGM pourraient sans problème être ajoutés à la liste des produits autorisés par les cahiers des charges de l'agriculture biologique... Toutefois il y a fort à parier qu'ils seraient interdits, parce ce que «pas naturels»!!!
Il existe aussi une courte liste d'aliments régulièrement accusés de graves «dangers», alors que la science ne remarque rien: soja, gluten, pain complet, aspartame. Mais personne ne critique le «vin biologique» ni toutes les poudres de Perlimpinpin qu'on trouve dans les magasins bio. Il est toutefois curieux de constater que cette courte liste correspond en faits à un petit nombre d'aliments-clé permettant une alimentation végétarienne vraiment équilibrée, indépendante des grandes compagnies agro-alimentaires comme des idéologies d'extrême droite justifiant les prédateurs.
Mmmouais...
Et qui finance des revues comme Nexus ou Bio-Contact, qui répandent les «idées» ci-dessus? Comment un petit fanzine australien confidentiel est-il devenu le leader mondial de la désinformation «verte»? J'ai cherché sur Internet, mais ces informations ne sont pas accessibles. Il serait pourtant utile de le savoir, car ce sont ces revues qui façonnent l'opinion, maintenant que les fondateurs de l'agriculture biologique sont partis.
September 2010
(pour tout le monde)
Il y a déjà quelques années, je notais que de nombreuses théories conspirationnistes attaquaient la science (Supposé contrôle extraterrestre, missions Apollo qui n'auraient pas eu lieu, etc.). Ces théories marginales étaient peu crédibles, mais il était déjà important de noter qu'elles avaient un fort soutient de certains grands médias aux idées politiques très rétrogrades.
Le pseudo-débat «création contre évolution» a été une première victoire de l'obscurantisme: enseigner l'évolution est restreint dans certains états. Je dis pseudo-débat, parce que, de ce qui aurait pu être une intéressante réflexion sur les origines du monde, la spiritualité et la science, on a fait (des deux côtés) un affrontement stérile entre matérialisme et croyance.
Mais les récentes attaques contre la science par les climatosceptiques (Certaines grandes firmes capitalistes et partis d'extrême droite) sont arrivées à troubler l'opinion, de par l'aide de ces grands médias déjà rodés à l'intoxication pseudo-scientifique de l'opinion.
Ainsi les politiciens et les médias qui adulaient la science tant qu'elle leur inventait des bombes, la rejettent maintenant qu'elle leur suggère de faire un effort pour protéger notre planète! Outre l'idiotie ultime d'une telle position, cette attaque constitue une crise de grande ampleur, similaire à la seconde guerre mondiale (guerre est à prendre ici au sens métaphorique, mais on pourrait voir le sens strict avant 2020). Vu l'enjeu, le climatoscepticisme constitue un mal de gravité et magnitude similaire au nazisme, sauf qu'au lieu de viser les races, il vise l'intelligence. Quant aux conséquences physiques, elles pourraient dépasser de loin ceux de la seconde guerre mondiale: déjà 2010 a fait plus beaucoup de morts et réfugiés climatiques que les guerres en cours, et on n'ose penser ce qui se passera en 2040, date à laquelle ces messieurs prévoient de commencer à réagir.
Mais le plus idiot là dedans est que les dizaines de millions de dollars absorbés par la propagande climatosceptique (sans parler des milliards perdus avec les utopies comme ITER ou les dégâts du puits BP), pourraient servir à développer les centrales aérothermiques et thermochimiques (pétrole solaire) aptes à résoudre rapidement la crise sans bouleverser la société, tandis que les compagnies pétrolières qui donnent cet argent auraient intérêt à breveter ces centrales tout de suite, avant que d'autres leur piquent leur monopole sur l'énergie... Mais ils ne le feront pas, car ces égocentriques infantiles voient les idées des autres comme des menaces!
Bon, les scientifiques, d'habitude si neutres, se sont retrouvés soumis à un gradient de champ politique... et ils se sont polarisés (lol), de manière finalement intéressante, en se démarquant des quelques propagandistes infiltrés. Mais sauront-ils sortir de leurs labos et assumer l'enjeu politique qui repose maintenant sur leurs épaules? Quant aux politiciens, il serait temps qu'ils décoincent, et qu'ils prennent des décisions rationnelles basées sur les réalités.
Quant à l'Epistémologie Générale que je préconise, elle n'est que la science classique, à laquelle on donne un sens spirituel (et donc politique). Elle n'en est que d'autant plus impliquée dans la défense du climat contre les manipulations mentales...
20 Fevrier 2010
(pour tout le monde)
La nouvelle mode des médias est de tirer à boulets rouges sur les travaux du GIEC, et de relever la moindre petite erreur, dans un travail par ailleurs remarquable, et surtout d'une importance vitale pour notre survie.
Jusqu'à présent, les médias réservaient leurs manipulations et leur haine de la vie à des groupes «minoritaires»: écologistes, immigrés, Arabes, spiritualistes, végétariens, etc. Toutefois, avec la dénégation du GIEC, ils s'en prennent maintenant à un des fondements de la société standard: la science. Espérons que les gouvernements ont encore un peu de pouvoir, au lieu d'obéir à des pseudo-philosophes qui s'érigent en juges d'un domaine où ils sont totalement incompétents.
Janvier 2010
(pour tout le monde)
Le lamentable échec du sommet de Copenhague crée une situation similaire à la Conférence de Munich en 1938. Munich avait «légitimisé» les revendications nazies, ouvrant la voie à la seconde guerre mondiale. De même, Copenhague a «légitimisé» les criminels anti-Terre, et, de fait, à peine un mois après, on en voit déjà qui se lancent dans d'incroyables procès pour tenter de museler les citoyens et les scientifiques.
On pourrait penser que l'échec de Copenhague serait une victoire de l'antiscience, mais en fait les climatosceptiques et autres barjots conspirationnistes n'y sont que pour très peu, surtout après avoir perdu tout crédit avec l'affaire de l'Université de East Anglia.
L'échec honteux de Copenhague est avant tout le résultat de l'égocentrisme brut des principaux gouvernements du monde, «droite» ou «gauche» confondus, qui ont fait passer leurs intérêts financiers infantiles et leurs nationalismes ridicules avant même leur propre survie. En cela cet échec est le triomphe de l'irrationnel, une incroyable forfaiture, là où tout le monde attendait la naissance d'une gouvernance mondiale basée sur un minimum de sagesse (la science en l'occurrence).
Enfin, le financement minable proposé est un ahurissant crachat à la face des humains de tous les pays: 8 euros par an et par occidental, soit 1.6 euros par an et par citoyen des autres pays!!! Avec cet argent, si ils n'ont plus de Terre, ils pourront toujours manger de la brioche...
Heureusement, plusieurs pays on refusé de signer le document final, qui, si il avait été adopté, aurait bloqué toute action pour dix ans.
Juin 2004
(pour tout le monde)
Eh oui, le CNES français a décidé
de mettre fin à ce service, stoppant ainsi l'étude scientifique
officielle du phénomène ovni et laissant une fois de
plus le champ libre à l'ignorance, aux préjugés
et aux spéculations les plus échevelées.
Ce service avait pourtant fourni des résultats
intéressants, notamment les preuves scientifiques les plus
convaincantes de l'existence matérielle du phénomène.
Il était toutefois miné dès le départ par un budget ridicule (juste de quoi payer quelques secrétaires), l'hostilité évidente de la direction du CNES et par une étrange interdiction: ne pas publier ses résultats! «Science» signifie pourtant «savoir», non? Cette interdiction aurait été une des causes principales du départ soudain de son fondateur, Claude Poher. Et je comprend qu'il y avait de quoi être furieux, surtout connaissant les résultats qu'il avait déjà obtenus à l'époque..
Ainsi que personne ne vienne dire que ceux qui s'opposent à l'étude des ovnis sont rationnels.
Juin 2004
(pour tout le monde)
Ce texte a été intégré au livre, au chapitre II-9
Les lecteurs de «Epistémologie Générale» (chap 28) se rappelleront que je mentionnais l'étude Mantra réalisée en 1998. Cette étude fournissait des preuves intéressantes et scientifiquement valables comme quoi la prière avait des effets positifs sur la santé de personnes devant subir une grave intervention chirurgicale (jusqu'à 100% de certains critères de santé en plus). J'y voyais même une preuve scientifique historique de l'existence de certains phénomènes parapsychologiques, avec la seule restriction que l'échantillon statistique était un peu petit (150 personnes).
Aujourd'hui la même étude a été refaite, avec 750 personnes. Or on trouve partout sur internet à propos de «l'étude Mantra» que «il n'y a pas d'effet sur la santé» avec la prière. Je me permet d'être un peu étonné, surtout par la façon dont c'est annoncé: en 1998 de rares publications mentionnaient la première étude optimiste comme étant «l'étude Mantra» alors que aujourd'hui plusieurs journaux connus mentionnent la seconde étude pessimiste comme étant «l'étude Mantra», ce qui, par confusion, risque de faire «oublier» l'existence de la première étude et de son résultat positif.
Que deux études identiques aient pu fournir des résultats si différents pose problème. Cette différence semble même trop grande (du simple au double) pour s'expliquer par une fluctuation statistique. Mais cette situation est en fait assez fréquente en parapsychologie. Qui n'a pas un jour essayé de jouer à Ouija ou de tirer des cartes Zener: le premier essai nous trouve des pouvoirs étonnants, alors que les suivants retombent dans l'insignifiant. Seules des méta-études permettent aujourd'hui d'affirmer la réalité de ces phénomènes, ou d'énormes bases de données professionnelles comme celle du laboratoire PEAR de l'Université de Princeton (l'archive de la page censurée). Cette dernière suggère même (c'est mon interprétation) qu'un facteur opérerait une compensation presque parfaite, ne laissant passer que très peu d'effet (et parfois même une surcompensation, appelée psi-missing, inversant l'effet attendu) Techniquement, l'effet se manifesterait davantage par une augmentation de la variance (note3) que par un décalage de la moyenne.
Les commentateurs américains de l'étude
Mantra, de culture chrétienne, «expliquent» cet échec
avec des réflexions telles que «On ne met pas Dieu sous
test» ou «la prière n'est pas un distributeur automatique,
où il suffit de mettre une pièce pour obtenir une barre
de chocolat». M'inspirant de l'enseignement bouddhiste, je dirais
que la démarche de l'égo individuel visant à
obtenir un résultat qui satisfasse son désir, cette
démarche est vouée à l'échec. Par contre
l'enseignement bouddhiste affirme que quand on obtient un état
de neutralité suffisante appelé état d'Arhat,
alors les pouvoirs parapsychologiques apparaîtraient automatiquement.
S'il en est ainsi, le facteur compensateur serait lié à
notre état de conscience. Il pourrait résulter de notre
karma, ou peut-être d'une interdiction qui nous serai faite.
Ainsi cet échec pourrait s'avérer très
fécond. En tout cas, je pense qu'il faudrait revoir le protocole
pour la troisième étude prévue, afin de tenir
compte des effets ci-dessus. Mais cela ne peut être publié
maintenant.
Une autre explication, bien plus simple, que j'indiquais dans mon livre, serait que la première étude a été faite avec peu de publicité, alors que la seconde était «controversée» (comprendre: il y avait des oppositions idéologiques), et ces conditions perturbées ne permettaient plus l'apparition de l'effet recherché.
Nouveau (Novembre 2004): Une autre explication serait possible, mais d'un tout autre ordre. Je me souviens très bien, ayant fait une retraite au monastère bouddhiste Nalanda, d'avoir participé aux séances de prière effectuées dans le cadre de la première étude. Mais mes amis moines ne se rappellent pas avoir été sollicités pour la seconde étude, ou bien moins que pour la première. Troublant. Si cela se confirme, alors la seconde étude n'aurait fait que démontrer un fait déjà bien connu: un médicament qui reste dans le placard n'a aucun effet.
Avril 2004
(pour les lecteurs de «Epistémologie Générale»)
Ce texte a été intégré au livre, au chapitre I-4
Au chapitre 4 de mon livre «Epistémologie Générale», j'introduit la «logique quadripolaire», une logique à quatre pôles au lieu des deux classiques de la logique Aristotélicienne ou Booléenne. Cette logique appréhende bien mieux les problématiques d'opposition entre deux valeurs spirituelles ou morales.
J'aimerais ajouter ici que, en plus de ses trois lignes verticales privilégiées, le diagramme contient aussi trois points qui seraient trois attracteurs. En mathématique on appelle «attracteursr» des points vers lesquels les situations tendent à se rapprocher spontanément. J'indique leur position ici (Les trois cercles oranges):
L'examen des sociétés réelles montre qu'il s'agit bien d'attracteurs. En effet les situations tendent à évoluer spontanément de manière à se rapprocher de l'attracteur le plus proche. Passer à l'attracteur supérieur demande un effort certain. Ainsi on a mis longtemps à émerger de l'attracteur du bas (dictatures, esclavage, violence) et les pays qui y sont encore ont du mal à éliminer toute cette haine. Aujourd'hui les sociétés occidentales semblent stabilisées à l'attracteur du milieu (démocratie, capitalisme, état de droit). Elles ne redescendent plus facilement au chaos du premier niveau, mais les tentatives pour atteindre le troisième niveau échouent encore sur des obstacles sérieux. Le troisième attracteur (liberté, Vraie Economie, paix authentique, vie sociale heureuse, spiritualité profonde) n'est atteint aujourd'hui que par des petits groupes avec des engagements spirituels forts. Mais son attraction commence à se faire sentir au niveau du second attracteur, par exemple avec le commerce équitable.
Septembre 2003
(pour tout le monde)
(pour les lecteurs de «Epistémologie Générale»)
Au chapitre 38 de mon livre «Epistémologie Générale», je décris plusieurs expériences destinées à tester mon hypothèse sur la nature du temps (Chapitre 33), à savoir que notre univers serait un «processus d'autogénération logique»©. La célèbre expérience d'Aspect va déjà dans ce sens. Elle remet déjà en cause la notion de localité de l'univers (des phénomènes arbitrairement éloignés peuvent conserver un lien quantique). Des variantes récentes éliminent aussi la notion de temps absolu (Le lien quantique peut subsister même si les phénomènes se passent à des moments différents). Mais il s'agit de décalages temporels subtils et très faibles, sans effets sur nos vies quotidiennes.
Mais une autre expérience a été faite suggérant des écarts temporels de plusieurs jours. C'est l'expérience du laboratoire PEAR (en anglais) (Princeton Engineering Anomalies Research) de l'Universié de Princeton (Archive de la page censurée). C'est une expérience de télékinésie classique, sur des systèmes technologiques: penser que l'on fait varier la moyenne d'un générateur de bits aléatoire. Vous pouvez obtenir le rapport des résultats et leurs modèles théoriques.
D'autres résultats curieux ou intéressants sont aussi apparus:
Ce laboratoire a aussi fait la même expérience avec un système à hasard quantique. En effet plusieurs hypothèses suggèrent un lien entre les phénomènes parapsychologiques et les effets quantiques. Malheureusement pour ces hypothèses, les expériences avec du hasard quantique ne semblent pas donner de résultats différents des autres générateurs analogiques.
Ces résultats nécessiteraient toutefois encore l'accumulation de statistiques et d'être reproduits par d'autres laboratoires pour être réellement confirmés. D'où l'intérêt de soutenir les laboratoires qui cherchent dans ce domaine... ou de se porter volontaire pour les expériences!
On peut aussi remarquer que ces résultats confirment diverses affirmations du domaine spirituel: l'effet de l'amour, ou l'action de l'esprit dans les «trois temps» (passé, présent, et futur).
Septembre 2003
(pour tout le monde)
Au chapitre 18 de mon livre «Epistémologie Générale», j'indique plusieurs phénomènes mystérieux dont l'étude a été arbitrairement éludée. J'indique ici quelques mises à jours qui seront disponibles dans les prochaines éditions.
Nouveauä (Mars 2004) Lumières célestes observées lors des seismes (Earthlights) Les témoins de séismes rapportent régulièrement des phénomènes lumineux, de type aurore nocturne, ou du type boule de lumière près du sol. Bien entendu ces phénomènes n'avaient jamais été reconnus scientifiquement. Aujourd'hui le CNES prépare le satellite Demeter, car «Des études récentes ont observé dans l'ionosphère, à environ 100 km d'altitude, des signaux électromagnétiques assez intrigants quelques secondes avant certains séismes» (Pascale Ultré-Guérard, géophysicienne au CNES) Ces phénomènes pourraient, comme je le supposais dans mon livre, être liés aux lueurs de type aurore. Mais moins probablement à celles de type boule de lumière.
Arbres bizarres à Vierzy et au Mont Beuvray. Contrairement à ce que j'écrivais, les «queules» du Mont Beuvray n'ont rien de mystérieuses, se sont des haies formés de branches d'arbre courbées par les paysans locaux quand elles sont encore jeunes. On peut en voir en cours de «formation» sur le chemin qui mène à la source de l'Yonne, et Jules César en mentionnait déjà l'existence. Par contre on ne trouve curieusement pas de références aux faux de Vierzy sur Internet.
Canon de Barisal et autres bangs inexpliqués. Une explication possible serait que la stratosphère pourrait jouer un röle de guide d'ondes acoustiques, et porter des sons comme le tonnerre à de grandes distances. Ainsi les bruits de la guerre 1914-18 étaient audibles à Londres, mais pas sur le trajet intermédiaire. Le comble est que ces phénomènes ont été en fait abondamment étudiés dans les années 1920, avant la découverte du radar, et qu'une série d'explosions expérimentales avait même été organisée en France, à La Courtine, en 1923! Par contre des bruits comme ceux du lac Seneca sont pour le moment inexplicables.
Chutes de glace du ciel. J'avais écrit que les mystérieux blocs de glace tombés du ciel ne pouvaient pas venir d'avions, vu que les avions ne vidangent pas leurs toilettes en vol. Justement si, ils le font, malgré les problèmes d'hygiène et d'épidémie que peut poser une pratique aussi répugnante. Même la navette spatiale le fait! Il y a donc de fortes chances que ces glaces soient des résidus de toilettes d'avion (ou de dégivrage), ce que semble confirmer les analyses faites pendant la vague espagnole. Mais il n'est pas impossible que tombent des météorites de glace, vu que dans l'espace la température d'équilibre d'un corps est très inférieure à zéro. Il existe même un exemple de météorite (dite de Dhurmsala) qui était glaciale en arrivant au sol. Donc si vous voyez un bloc de glace tomber du ciel, il faut en garder un échantillon, même fondu, en évitant de le contaminer.
A noter (Juin 2004) que scientifiques et météorologues commencent à s'intéresser rationnellement au phénomène, auquel ils attribuent une origine météorologique inconnue. En effet il semble impossible qu'un grêlon puisse se former par ciel clair, et croître de plusieurs kilogs (parfois dizaines de kilogs) pendant les quelques minutes de sa chute.
Juin 2003
(pour tout le monde)
Aux chapitres 13 et 17 de mon livre «Epistémologie Générale», j'écris que certaines théories pseudo-scientifiques ou fascisantes telles que le béhaviorisme auraient en fait été créées et diffusées par des groupes occultes, sous le couvert de fondations-paravent. A l'époque, je n'en avais guère de preuves, mais maintenant, avec Internet, il est possible à chacun d'enquêter très facilement, et de voir ce qu'il en est en moins d'une heure.
Avant de parler de choses sérieuses, notons d'abord que dénoncer des complots mondiaux imaginaires est très à la mode aujourd'hui. Par exemple une très improbable théorie prétend expliquer les abductions par des extraterrestres manipulateurs, avec la complicité du gouvernement des USA. Mais les extraterrestres étant assez difficiles à attraper, les conspirationnistes se rabattent sur des boucs émissaires plus accessibles. Et nous revoilà avec de nouvelles moutures du «complot Juif», de la suprématie occulte des Franc-Maçons, et d'autres élucubrations encore plus bêtes que méchantes. Toutefois diverses rumeurs actuelles font état de conspirations plus plausibles, et les gens qui cherchent à les accréditer pourraient remonter à des faits très réels.
Un exemple très clair est celui des manipulations effectuées par l'industrie du tabac (voir ma page sur les drogues). Allez sur Google avec le mot-clé «Ragnar Rylander». Vous trouverez facilement comment ce «professeur indépendant» suisse, aujourd'hui condamné en justice et déconsidéré dans le monde entier, avait, pendant plus de quinze ans, grossièrement falsifié ses «études» prouvant l'innocuité du tabagisme passif, alors qu'il était en réalité financé par les cigarettiers pour contrecarrer la prévention anti-tabac. Quelques liens sélectionnés: Dossier de presse sur les affaires politico-scientifiques et les cigaretiers et le procès -- L'industrie du tabac triche sur toute la ligne -- Die Tabakindustrie mogelt, was das Zeug hält (en allemand) -- Une liste de documents secrets très compromettants (en anglais). Ah, vous aviez sans doute remarqué que toutes les prises de conscience écologiques ou de santé sont freinées par d'interminables «débats» d'experts qui se contredisent mutuellement. En particulier, vous vous demandiez comment, à chaque fois que des experts fournissent une étude sur dix ans dénonçant un problème écologique ou de santé, deux mois après d'autres experts peuvent aussi réaliser une autre étude sur dix ans contredisant la première? Non, ils n'ont pas utilisé de machine à voyager dans le temps, ils ont «seulement» falsifié leurs résultats, après avoir signé un contrat de business tout à fait ordinaire avec les pollueurs mis en cause par la première étude. A moins qu'ils n'agissent ainsi par «idéalisme», au nom de diverses idéologies anti-vie couramment répandues dans ce monde de vivisecteurs et de technocrates. Il y a encore beaucoup de Ragnar Rylander à démasquer!
En ce qui concerne le cas du béhaviorisme proprement dit, il semble plus difficile de trouver une conspiration formelle, mais, dès mon premier essai de recherche, je suis tombé sur une page de forum Wertfreiheit and Behaviorism (en anglais) très intéressante. En effet, l'auteur de ce courrier, bien qu'intervenant sur le site d'un groupuscule pro-capitalisme, n'en mène pas moins une discussion ouverte (alinéa 4) sur la finalité de l'économie ou sur la nature de la conscience. Plus précisément il explique (alinéa 5) comment, dès la fin du 19eme siècle, «les économistes ont placé une barrière» contre la morale chrétienne «du sacrifice» (de l'altruisme?) en ne considérant que les moyens de l'économie (le business), jamais le but de cette économie» (voir mon livre «La Vraie Economie» pour la discussion non biaisée). Vous avez bien lu: on continue une activité sans plus s'occuper de son but!!! C'est fantastique, c'est comme si on continuait à construire des voitures de plus en plus confortables, où on oublierait de mettre un moteur pour avancer! Cet intervenant explique aussi comment les neurologistes ont eux aussi mis une «barrière» contre l'idée d'une conscience immatérielle («soul stuff») en ne considérant que «comment» les humains se comportent, jamais «pourquoi» (ce qui est bien la «méthode» perverse à la base du béhaviorisme). On a bien, dans les deux cas, comme je l'avais écris, un refus conscient, délibéré et collectif de l'observation scientifique de domaines entiers de la vie. Vraiment, les (pseudo) théories matérialistes et égocentriques qui servent d'alibi à la technocratie et au capitalisme actuel sont nées de la même façon, et peut-être dans les mêmes cerveaux, que les théories «anthropologiques» racistes qui tentaient de justifier les conquêtes coloniales. Juste dommage que cet auteur ne donne pas de noms!
Nouveau (2 Septembre 2003) Quelques recherches supplémentaires me permettent de citer maintenant des noms, certains peu connus, d'autres bien trop connus. Les scientifiques du Siècle des Lumières, malgré leur désir, n'avaient pas pu entamer une étude vraiment scientifique des domaines abstraits, faute d'avoir eu accès aux méthodes d'investigation appropriées. Mais les scientifiques du 19eme siècle ont carrément posé ces domaine comme impropres à toute science, et pur objet de croyance inutile. Ils n'acceptaient plus que les «preuves positives» c'est à dire les seuls faits réductibles à du matériel. Il est assez connu que l'auteur de ce tour de passe-passe est précisément Auguste Comte, considéré comme un des plus grands épistémologue des sciences. Je répugne toutefois à la tentation simpliste de faire de Comte une sorte de «grand satan» à l'origine de tous les péchés de la science moderne. Comte n'était probablement qu'un athée honnête, écoeuré comme tout le monde par le lamentable spectacle de dogmatisme bigot et pudibondard que trop de religieux offraient à cette époque (Réaction monarchiste de Louis Philippe). Son oeuvre est complexe et comporte plusieurs remises en cause radicales: le positivisme tel qu'il est montré aujourd'hui n'est qu'une étape d'un trajet qui aurait probablement pu conduire Comte jusqu'au seuil du monde mystique, après qu'il eut connu l'amour humain avec Clotilde de Vaux. Mais cette dernière étape a bien évidemment été rejetée comme «délirante» par ses propres disciples «positivistes»! Si seules les thèses matérialistes de Comte ont eu un tel écho, et une telle influence, c'est bien parce qu'elles répondaient aux attentes de toute une classe d'intellectuels matérialistes, jouisseurs anti-moraux et antireligieux. (J'indique dans mon livre «Epistémologie Générale» comment une épistémologie non-matérialiste est possible, et je développe davantage le thème du positivisme dans mon livre en préparation sur les manipulation mentales). Et la défense «scientifique» du racisme, là dedans? Très simple, beaucoup trop simple, hélas: Comte lui-même a co-signé «Les usages de la pensée française dans le Brésil du XIXe siècle: la question raciale» avec un certain Arthur Gobineau, lui même auteur de «essai sur l'inégalité des races humaines» et fondateur précisément de la dite «anthropologie» raciste. Comte l'a regretté plus tard, mais trop tard: le diable était libéré, et on peut suivre très clairement à la trace, de professeur à disciple, la récupération des idées «positives» vers l'anthropologie raciste, les fachismes allemands ou français (Maurras) ou l'épouvantable matérialisme marxiste. Et tous ces gens ne renieront certes pas leurs héritiers actuels, ces insolents scientistes et technocrates qui cherchent frénétiquement à nous imposer leur nucléaire, leur effet de serre ou leurs OGMs, au nom de la seule «raison» matérialiste.
Car ce passé paraîtra presque bénin, face au présent. Je n'ose même pas citer de noms ni donner de liens, tant c'est incroyable et effrayant. Mais chacun pourra très facilement mener sa petite enquête, avec la méthode qui suit. Prendre le nom d'un média qui dit des idioties sur l'effet de serre, l'écologie, les extraterrestres, le social, la guerre en Irak, le... tabac. Puis rechercher sur Google «owner of» (propriétaire de) suivi du nom de ce média. En cherchant un peu vous trouverez quelques noms, disons xxx (il n'y en a pas des milliers...). Faites alors une nouvelle recherche en associant le mot-clé xxx avec l'un des suivants: «extreme right», «green extremists», «institute», «corporation», «Greenhouse», «think tank», etc. Le résultat est proprement ahurissant: quelques personnes seulement dans le monde ont une influence politique ou des moyens médiatiques suffisants pour contrecarrer toutes les politiques sociales ou écologiques en cours actuellement! Sur leurs sites, ces gens se présentent comme des gentils «instituts économiques» ou des groupes de réflexion (think-tanks), voire comme des organisations humanitaires, soutenant des «projets» dans des pays pauvres. Mais quand on feuillette leurs pages on s'aperçoit vite qu'ils pratiquent en réalité le négationisme anti-écologie le plus grossier, ou l'ultra-libéralisme économique, soutenant d'incroyable thèses subversives comme l'éducation compétitive, la privatisation de la Sécurité Sociale, l'élimination de toute morale dans la vie publique.
(Ajouté le 26 Novembre 2009) Six ans plus tard, un article du journal «Le Monde» du 23 Novembre 2009 cite les soi-disant «think tanks» américains payés par l'industrie pétrolière. Un article de Reuters du 24 Novembre 2009 cite Myron Ebell, du Competitive Enterprise Institute, et Patrick Michaels, membre de l'institut Cato. La chasse aux négateurs climatiques et autres barjots conspirationnistes est donc publiquement lancée.
Et la science, là dedans? Un argument de guerre psychologique, un paillasson. Complètement falsifiée et prostituée, brandie comme alibi quand elle sert ces messieurs, impitoyablement traînée dans le caniveau dès qu'elle les contredit. Toute une science négationiste pourrie se défoule dans des médias de pacotille aux mains de quelques personnes, publie de fausses conclusions à partir d'informations tronquées ou d'idées toutes faites, écrites par des gens qui n'ont de scientifiques que leurs titres ronflants et leurs gros salaires.
Quant à la démocratie ou aux droits de l'homme, si il n'y a plus de liberté de la presse, alors ils sont encore plus en danger que la science. Les défendeurs de la démocratie doivent s'atteler d'urgence à ce nouveau problème, qui pourrait être un défi aussi vaste que l'abolition de l'esclavage.
Ainsi il n'y a pas que quelques théories marginales comme le béhaviorisme qui sont issues de manipulations, mais tout l'ensemble des théories anti-écologiques, anti-sociales, anti-bonheur et anti-esprit. Quant aux gens qui font de la science correctement, même les plus matérialistes n'ont jamais rien trouvé de tel.
Mars 2003
(pour les lecteurs de «Epistémologie Générale»)
Au Chapitre 39 «Une vue simple de l'histoire de l'Univers» je présente une théorie très simple mais qui semblera assez exotique aux scientifiques actuels: un «rebouclage logique»© entre l'état final et l'état initial de l'univers assure sa cohérence, ainsi que l'évolution de ce qu'il contient, y compris de l'évolution de la vie. Cette action en sens inverse du temps a de quoi surprendre. En fait, si l'on prend un exemple simple, admis par la science actuelle, alors cette notion perd toute son aura fantastique et devient quelque chose de clair et d'admissible par tous.
Cette exemple est l'évolution Darwinienne des espèces, telle que comprise par la science actuelle. Plus précisément nous choisirons l'exemple du vol des oiseaux. D'après la théorie Darwinienne, c'est le hasard des mutations éliminées ou retenues par la sélection naturelle qui a mené à des êtres capables de voler. Mais le nombre de caractères génétiques à sélectionner simultanément pour aboutir à un tel résultat est si élevé que l'apparition du vol apparaît a priori extrêmement improbable. Historiquement, les adversaires de la théorie de l'évolution voyaient même là la preuve que le vol ne pouvait pas être apparu par la sélection naturelle, mais par une création divine. Aujourd'hui on commence à savoir que les plumes seraient apparues vingt millions d'années avant le vol des oiseaux, et on a récemment retrouvé un étrange fossile à quatre ailes, suggérant que le vol des oiseaux est apparu progressivement chez des êtres grimpeurs semblables aux écureuils planeurs d'aujourd'hui. Car non seulement le vol est apparu, mais sur Terre il est apparu quatre fois: les ptérodactyles, les insectes, les oiseaux, les chauves-souris, et il est en cours d'apparition sous nos yeux dans deux autres cas: les poissons volants et les écureuils planeurs, sans parler des araignées qui voyagent sur leurs fils ni des graines du pissenlit ou de la samarre du frêne.
Ainsi ce rassemblement aussi improbable, non seulement apparaît, mais il DOIT apparaître, par le simple jeu des mutations au hasard et de la sélection. Ceci est encore mal compris, dans le grand public et même chez certains scientifiques. Si l'on suit historiquement ce qui se passe, on voit des mutations s'accumuler, et les espèces diverger en de nombreuses formes, sans qu'aucun plan prédéterminé n'apparaisse, sans qu'aucune cause physique ni intervention divine ne se manifeste pour pousser dans une direction ou dans une autre. Et si les dinosaures avaient été eugénistes, ils n'auraient sans doute pas toléré cette étrange maladie génétique des écailles fendues à l'origine des plumes et des oiseaux. Par contre, si l'on se place après coup, on constate que, parmi toutes les branches possibles, la sélection a retenu celle qui donnait des êtres pourvus de tous les caractères adéquates pour voler, exactement comme si elle avait suivi un plan d'ingénieur, combinant de complexes notions de mécanique, d'aéronautique et d'automatisme. Par le jeu de la sélection, ces impératifs de mécaniques et d'aéronautique sont en fait la cause logique de l'apparition du vol. Une cause remarquablement efficace, puisqu'on trouve au moins six exemples de son action.
Ce qui précède est la théorie scientifique généralement acceptée aujourd'hui. Mais en se plaçant dans ma théorie de l'«autogénération logique»© telle que décrite dans la troisième partie de mon livre, on constate que cette cause logique de l'apparition du vol est intemporelle: elle n'apparaît pas à un moment donné pour disparaître ensuite, elle ne dépend pas de la présence ou de l'absence de telle ou telle espèce ou organe. Dire qu'elle agit en remontant le temps (rebouclage logique) sera certainement plus difficile à avaler, mais c'est bien à cette conclusion que mène cette théorie de l'«autogénération logique», dont le temps n'est qu'une conséquence. Bon, au moment où la sélection a eu lieu, seul le hasard ou des événements fortuits ont agi, il n'y a pas eu ni de débarquement de machines à voyager dans le temps, ni d'actes de magie divine. Mais cette cause logique, la possibilité technique du vol, a effectivement réussi, chez certains petits dinosaures, à valider l'apparition des plumes des millions d'années avant que ces plumes ne permettent aux premiers oiseaux de voler. Sans le vol, cette «maladie génétique» des plumes aurait disparu, et effectivement tous les êtres intermédiaires (grimpeurs, planeurs, à quatre ailes...) ont aussi disparu, seul est resté le résultat parfait. C'est ce déterminisme de l'évolution qui est souvent mal interprété comme une «intention». C'est ce déterminisme, tel qu'il est décrit par la théorie actuelle de l'évolution, que je qualifie de «rebouclage logique» car il valide des événements à une date donnée en fonction d'une possibilité future.
Tout ceci nous concerne au premier chef, si l'on considère que, tout comme la possibilité du vol a fait apparaître les oiseaux, la possibilité d'un monde harmonieux et paradisiaque serait le moteur actuel de l'évolution de l'être humain. En ce qui concerne l'évolution génétique, malgré sa lenteur (à notre échelle) on peut quand même observer un glissement des goûts sexuels qui pourrait mener à des formes corporelles plus légères, plus longilignes, plus dégagées des contraintes alimentaires ou reproductives (note1). Mais je parle surtout de l'évolution sociale et spirituelle, qui ne se transmet pas par les gènes mais par l'exemple et l'éducation, formant à chaque génération des cerveaux plus puissants et plus subtils (note2). Cette évolution là commence à devenir appréciable à l'échelle du siècle. Par exemple le projet d'attaque unilatérale contre l'Irak a soulevé un tollé dans le monde, alors qu'un demi siècle plus tôt personne n'avait réagi lors d'une attaque similaire contre la Corée. Cette évolution est menée tambours battants par des causes logiques dont la puissance dépasse incommensurablement celle des plus lourdes coalitions politico-militaires. Elle est lente et tâtonnante, mais elle avance inexorablement. Gare aux dinosaures qui veulent empêcher l'apparition des plumes!
«Dieu» pourrait n'avoir pas d'autre nature, en fait, que la possibilité logique d'une vie plus compassionnée, plus spirituelle. Cette possibilité, comme celle du vol, serait une des causes logiques les plus puissantes guidant l'évolution humaine. Si il en est ainsi, il n'est pas étonnant que Dieu ne puisse Se manifester directement, ni même donner de preuves de Son existence. Pourtant cette possibilité d'une vie spirituelle existe, elle a inspiré les prophètes du passé (qui se sont exprimés avec les concepts disponibles dans leurs sociétés, par exemple celui du dieu personnifié des anciens Hébreux, origine de notre conception occidentale actuelle comme quoi Dieu serait un personnage) et aujourd'hui cette cause logique devient suffisamment claire pour être perceptible par tout le monde. A noter que cette définition de Dieu ne nécessite aucune métaphysique ni aucune parapsychologie, ce qui, à mon avis, la rend insuffisante. Mais au moins elle est acceptable telle quelle par la science traditionnelle.;
Donc il n'est pas si énorme d'affirmer comme je le fais dans le chapitre 39 que l'état d'évolution actuel de l'univers tout entier pourrait résulter d'un rebouclage logique entre son état «final» achevé et son état initial (qui produirait l'anthropisme et expliquerait même certaines lois physiques).
Note 1: Beaucoup de scientifique ne considèrent que la cruelle notion d'adaptation comme moteur de l'évolution; mais le désir sexuel et même la recherche du bonheur sont très probablement responsables des parures sexuelles ou de la beauté de nombreux animaux, ou de phénomènes «inexplicables» comme le parfum et la beauté des fleurs. Voir le chapitre 57.
Note 2: le cerveau a certes des circuits de base programmés génétiquement, mais les êtres humains sans aucune éducation restent complètement débiles, et même ceux avec une éducation arriérée sont perturbés ou agressifs. C'est l'éducation et l'expérience sociale qui façonnent les circuits bruts pour donner les complexes relations neuronales nécessaires à l'intelligence logique et à l'équilibre émotionnel de l'être civilisé actuel. Donc la structure neuronale détaillée du cerveau se transmet bien par la culture et l'apprentissage.
Note 3: Variance. Dans une distribution statistique, par exemple la taille des gens dans un pays, la variance décrit l'étalement de cette distribution. Dans une famille donnée où tout le monde est grand, il y a peu d'étalement, et ainsi la variance est petite. Mais dans le monde où il y a de nombreuses races grandes ou petites, l'étalement est plus grand, et la variance plus grande. Dans un test de parapsychologie, les lois statistiques disent que sans effet les résultats doivent avoir une certaine moyenne. (Par exemple si on doit deviner des réponses oui-non, la moyenne est 50%, ce que l'on obtient en répondant au hasard) Ainsi un décalage de cette moyenne est une preuve qu'il y a un effet parapsychologique. Mais une variance élevée (étalement anormal des résultats) est aussi une preuve, même sans décalage de la moyenne. Simplement ce qui se passe est plus compliqué. Certaines études semblent donner plutôt ce type de résultats.