English English English                               page plus lisible                     😀?!NO COOKIES!?😇     

Introduction à l'Épistémologie Générale

Flèches permettant de naviguer de page en page. Une image map donne les liens pour chaque flèche. Index de cette histoire. Recul rapide de plusieurs histoires. Histoire précédente. Prochaine histoire. Avance rapide de plusieurs histoires.

 

Introduction à l'Épistémologie Générale
Sixième partie: la société

 

Archives Wayback Machine d'avant Mai 2024:
http://www.shedrupling.org/nav/shenav.php?index=20006&lang=fr&e=f

 

VI-1 But de cette partie

(Permalien) La base de la cinquième partie nous permet d'étudier la vie en société, l'éthique, et ce qui en résulte, jusqu'à l'avenir de l'humanité.

La plupart de son contenu est déjà connu, après 25 siècles de philosophie. Ma contribution vraiment originale est de donner une valeur objective et scientifique à des faits qui étaient auparavant considérés comme des «opinions» ou «subjectifs», grâce à l'Epistémologie Générale, qui libère la science de la religion matérialiste.

VI-2 Fondements de l'éthique

(Permalien)

Préliminaires

Il est de bon ton aujourd'hui de dénigrer la morale. Nous étudions plusieurs pseudo-arguments, qui n'ont absolument aucune valeur dans une définition scientifique de l'éthique.

Une réflexion scientifique sur l'éthique ne consiste pas à porter une blouse blanche, mais à raisonner logiquement sur des faits observables. La seule différence avec la physique est que, dans le domaine de la conscience, les faits observables sont des expériences intérieures, répétables et objectives.

La morale ou l'éthique cherche à établir quelles sont les actions qui sont nécessaires, possibles ou à éviter, tout au long de notre vie.

Bien entendu, ceci ne peut être défini que sur la base d'un but de la vie et de la conscience, vu dans la cinquième partie.

Le rôle de l'éthique scientifique est alors de comprendre le monde des relations entre les personnes, et donc de clarifier les conséquences de nos actions dans les relations sociales, en termes de souffrance pour les autres ou pour nous-mêmes.

L'éthique est la seule base qui permet, si besoin, d'édicter des lois.

Les fondements objectifs de l'éthique

 

Les fondements objectifs de l'éthique: premier fondement

Nous avons vu dans la cinquième partie sur l'étude scientifique de la conscience, chapitre V-5, que la conscience a des buts précis.

Nous pouvons donc valablement poser comme premier fondement de l'éthique:

 

1) le bien est ce qui procure du bonheur ou du plaisir.

 

Avec ses compléments et corollaires: a) la connaissance, b) être ce que l'on veut, c) le partage et l'amour. d) Il faut ajouter aux Droits de l'Homme existants la satisfaction des besoins qui permettent à la conscience d'exister et d'accomplir ses buts fondamentaux (Économie, chapitre VI-8).

 

Les fondements objectifs de l'éthique: deuxième fondement

Dans notre étude de la conscience dans la cinquième partie, il n'est apparu nulle part qu'une conscience puisse être plus importante qu'une autre, ou ait priorité sur une autre. Cela signifie que personne ne peut passer avant une autre pour son seul bénéfice personnel.

 

 

2) les droits, protections, devoirs et moyens sont les mêmes pour tous les êtres humains.

 

 

Ce deuxième fondement s'oppose catégoriquement à tout égoïsme et à tout pouvoir arbitraire.

 

Les fondements objectifs de l'éthique: troisième fondement

On pourrait soutenir, après le premier fondement, que certaines consciences pourraient avoir plus de valeur que d'autres. Cependant, cela serait en contradiction directe avec le deuxième fondement.

Cette contradiction entre deux principes fondateurs est générale, chapitre III-3, et même inévitable: tout système logique contient des paradoxes.

La solution (tout à fait originale) que je propose est de poser un troisième fondement, qui régit seul les contradictions entre les deux premiers fondements, et ces contradictions seulement.

 

 3) les deux premiers fondements s'appliquent à des êtres qui ont des capacités différentes et des aspirations différentes. Si ces différences entraînent une contradiction entre les deux premiers fondements, alors la modulation des droits, des ressources, des protections, des devoirs et des moyens doit toujours aller dans le sens du rétablissement d'un accès égal pour tous, au premier fondement de l'éthique.

 

 

En revanche, en accord avec le deuxième fondement, et contre l'idée de valeur des personnes, le troisième principe proposé ici ne pose aucune différence de valeur des personnes ou des êtres, mais se contente de constater les différences de capacités qui se produisent naturellement. Voir la longue désambiguïsation.

 

Statut métaphysique

On constate que ces trois fondements répondent aux mêmes principes qui définissent l'existence métaphysique, que nous avons vu au chapitre III-3. Ceci rend cette éthique beaucoup plus solide qu'une simple liste de règles morales sans lien entre elles.

 

La connexion spirituelle: le quatrième fondement «invisible».

Nous notons également que c'est une telle résolution du paradoxe qui assure la connexion de chaque individu avec la Transcendance (chapitre V-6):

 

 

4) Les trois fondements précédents sont l'expression de la Transcendance.

 

 

Ce quatrième fondement relie notre construction éthique à la Transcendance (chapitre V-6), plaçant l'éthique sur une voie d'évolution positive. Cela permet aussi à la Transcendance de s'exprimer à travers elle.

 

Quels sont les axiomes que cette théorie propose, et en quoi sont-ils plus précis?

Nous étudions ici la logique interne de ce système.

 

Applications

Les chapitres suivants développent les applications de ces trois fondements: vie en société, modes de vie, politique économie, une meilleure société, et même l'évolution future de l'humanité.

VI-3 Outils pour la compréhension de l'éthique

(Permalien)Nous devrons appliquer les trois fondements précédents à des situations réelles. Mais nous avons besoin de quelques outils intellectuels, présentés dans ce chapitre. L'incompréhension de ceux-ci est précisément ce qui a toujours transformé les merveilleux idéaux en dictature.

Chap VI-3-A: type de logique

De nombreuses règles éthiques sont non Aristotéliciennes à divers titres. L'ignorance de ce fait est probablement ce qui a causé le plus de souffrance dans l'Histoire. Nous introduisons donc ici deux idées clés:

 

1) Que certaines règles éthiques sont des non-dualités entre deux termes qui poussent dans deux directions opposées de valeur morale égale.

 

2) Qu'une chose peut être considérée comme déconseillée, voire malsaine, sans que l'on ait le droit de punir, d'interdire ou d'exercer une ségrégation contre ses adeptes.

 

Nous discutons de: Non-dualité et visions non-conceptuelles, règles formelles et idéal informel, règles Aristotéliciennes et vision non-duelle, lois automatiques ou guides sages, autorité ou responsabilité. Tout cela nécessite d'apprendre la méditation de base pour comprendre les non-dualités. La moindre des choses est que les gouvernements, les législateurs et les juges soient capables de comprendre les non-dualités, et pour cela d'être formés à la méditation.

La logique floue (chapitre I-3) permet de bien mieux appréhender les situations graduées.

Chap VI-3-B: la transition

Les révolutions illusoires, les réactions, les stagnations, sont causées par l'attachement névrotique à des coutumes nuisibles et des concepts erronés. Une minorité psychoéduquée, bizutée, blâmée, réprimée, n'a que des possibilités très restreintes d'aider la société à progresser.

Il est donc évident qu'un gouvernement psychoéduqué est indispensable pour engager enfin la société dans la bonne direction.

 

Solutions pour les gouvernements démarrer une société harmonieuse

Ils devront résoudre les difficultés ci-dessus, en particulier la réaction névrotique «auto-immune» qui a si souvent saboté le progrès social.

L'une des techniques possibles est d'utiliser les concepts et les coutumes auxquels les gens sont attachées, pour représenter l'idéal non conceptuel.

Chap VI-3-C: les dépendances

Les relations de dépendance

On parle de situation de dépendance lorsqu'une personne dépend de l'action d'une autre pour sa survie, son bonheur ou son expression. Nous ne pouvons pas toujours éviter que cela se produise, il est donc primordial d'apporter des solutions viables à ces situations.

Le troisième fondement de l'éthique s'applique à cette situation.

Bien entendu nous rejettons toutes les dépendances et catégories artificielles, comme la noblesse, les castes, l'argent, etc.

 

La prise en charge

La prise en charge consiste à pourvoir à tout ou partie des besoins d'une personne, à décharger cette personne de cette préoccupation ou de ce travail. Cela peut également inclure les décisions concernant une personne. L'exemple le plus connu est le soutien des enfants par leurs parents, les soins aux malades, aux handicapés, aux personnes âgées, etc.

La prise en charge a souvent été abusée pour exercer un pouvoir sur le bénéficiaire. En réalité, la prise en charge peut être nécessaire (Troisième Fondation) pour compenser une infériorité de fait (enfance, maladie, handicap, trouble psychiatrique...).

Chap VI-3-D: le travail avec les névroses

 

Nous avons étudié avec plus de détails dans le chapitre V-12 que le fonctionnement même du cerveau humain fait que nous souffrons de névroses. La névrose nous fait avoir des «hallucinations»: les opinions, qui s'entretiennent d'elles-mêmes, car notre cerveau censure les faits qui s'opposent à nos opinions, souvent sans que nous en ayons conscience.

Le droit et les gouvernements sont ce qui a permis aux sociétés humaines stables d'exister malgré cette situation trouble. Cependant, si le pouvoir est également névrosé, cela ne peut pas donner de résultats agréables.

Cette situation serait désespérée s'il n'y avait pas le libre arbitre (chapitre V-3), et surtout des pratiques psychologiques ou spirituelles qui permettent de contrôler nos névroses. Cela conduit à la possibilité de personnes psychoéduquées (chapitre V-12), capables de contrôler leurs névroses.

VI-4 Ethique générale

(Permalien) Nous pouvons maintenant aborder les règles d'éthique proprement dites. Certains points spécifiques seront traités dans les chapitres suivants.

Section I: L'éthique absolue

Une éthique scientifique est nécessairement indépendante des concepts de toute culture. C'est l'«éthique absolue». Cependant, vivre sans lois ni concepts nécessite des réalisations spirituelles bien connues: la psychoéducation. Les personnes qui en manquent devront alors vivre avec les lois, les tribunaux, des contrats, le travail, l'argent et ainsi de suite. C'est à dire avec la seconde section «éthique de transition». Les juristes savent que c'est le droit qui se fonde sur l'éthique, jamais le contraire.

 

La vie, la mort

Exister est le tout premier but de la vie. D'où une protection très générale de la vie et des conditions de vie, de la procréation à la mort naturelle.

Les exceptions possibles sont discutées: l'avortement (chapitre VI-5), menace et chantage, l'euthanasie, au sous-chapitre suivant, la légitime défense, les situations exceptionnelles.

Tous les êtres conscients, les animaux ont le même droit à la vie que les humains.

 

L'euthanasie

Les bases de l'éthique permettent de trouver une réponse claire et détaillée dans tous les cas: le désir le plus cher de la conscience est de jouir de sa propre existence. Or, si cette vie est douloureuse ou n'offre plus aucune perspective, alors nous ne pouvons plus en jouir, et cet argument n'est plus valable. Cela peut justifier l'euthanasie dans ce cas.

Je suis cependant très prudent, car il y a déjà des abus graves avant même que les lois ne soient votées. Nous discutons également des soins palliatifs, de la sédation palliative, du coma et du locked-in, du suicide assisté.

Les meilleures solutions semblent être la fin de vie assistée spirituellement, et le phowa. Toutes deux visent à préparer une après-vie agréable.

 

L'après-vie

Accéder à un au-delà heureux est certainement la chose la plus souhaitable pour toute conscience, et donc une priorité scientifique et économique forte.

Cependant, les données scientifiques sur les NDE (chapitre V-9) montrent que la «destination paradisiaque» n'est pas automatique. Il convient donc de s'y préparer:

-Informer tout le monde des études scientifiques sur la vie après la mort.

-Se comporter toujours de manière éthique.

-Tout le monde doit avoir accès aux méthodes spirituelles de préparation à l'au-delà.

-A l'approche de la mort, chacun doit pouvoir se consacrer à la préparation du transfert.

 

Le Lokouten

C'est une de mes prédictions, dans mon roman «Pourquoi papa il vient plus», et dans mon roman «Lokouten». Il s'agit de dispositifs techniques qui permettraient aux personnes décédées de s'exprimer ici-bas. Qui nécessitent bien sûr une éthique spécifique et tout à fait originale, ainsi que des protections juridiques semblables à celles d'une personne vivant dans un corps.

 

Santé et intégrité corporelle

L'intégrité corporelle est le refus de toute mutilation ou modification non désirée du corps ou de l'esprit.

Cela inclut le droit aux soins de santé pour tous, une alimentation biologique normale pour tous, le droit de ne pas souffrir, une prévention efficace.

 

Nourriture, le logement, moyens de vie

Il est totalement hypocrite d'écrire des choses comme les droits de l'homme, si nous ne fournissons pas les moyens de les exercer, à tous, sans distinction de «mérite»!

Nous avons également besoin de silence, de nature, de transports courts, etc.

Aujourd'hui, le moyen d'y parvenir est le revenu de base pour tous.

 

Les drogues

Les dangers des drogues sont bien connus: problèmes de santé, problèmes sociaux et dépendance, sans apporter de véritable bénéfice. D'où une interdiction forte et très Aristotélicienne.

 

La dépendance économique ou matérielle

La notion traditionnelle de propriété est un privilège qui peut conduire à l'expulsion des habitants légitimes. Cette situation anarchique explique la complexité des lois traditionnelles régissant la propriété.

Chacun étant dépendant d'un logement, il faut donc garantir à chacun la jouissance d'un logement. Il en va de même pour les groupes, les moyens de production, etc.

 

Le respect des personnes

Le deuxième fondement de l'éthique exige que chacun, même un jeune enfant, ait le droit inaliénable de choisir ses buts dans la vie, ses activités, ses vibrations, sans se voir imposer les autres, et en ayant les moyens de le faire.

 

Liberté d'opinion, liberté d'expression

Il est curieux de revendiquer une liberté d'opinion, alors que les opinions sont des névroses (chapitre V-12). Il faut plutôt revendiquer l'accès à la science, et aux moyens spirituels de psychoéducation.

Ensuite, la liberté d'expression est non-duelle avec le respect d'autrui.

La liberté d'expression inclut d'autres libertés, comme celle de s'habiller, d'écouter la musique que nous voulons, etc.

Section II: L'éthique de transition

Cette partie dit la même chose que la précédente, mais en utilisant les coutumes des ethnies capitalistes d'aujourd'hui: la démocratie et l'État de droit. Mais au lieu de refaire toute l'analyse ci-dessus, je vais parler des différences: les concepts utilisés.

 

Le droit, la loi

En transition, le droit va apporter ses protections juridiques. Il doit alors mettre en œuvre les principes éthiques décrits ici, et éliminer tous les principes arbitraires qui sont encore là en ce début de 21ème siècle.

 

La propriété

Aujourd'hui, dans un État de droit et en démocratie, la notion formelle de propriété doit être l'application directe dans le droit de la compensation de la dépendance économique ou matérielle d'un lieu de résidence, d'un moyen de production économique ou d'un outil d'expression. Cependant, l'application correcte du troisième fondement de l'éthique exige que l'attribution de cette propriété soit un droit inaliénable.

 

Les minima sociaux

Les minima sociaux sont justifiés par le premier fondement de l'éthique (point 1d du chapitre VI-2) et également par le troisième fondement, visant à compenser les inégalités. Ils constituent un ensemble de mesures destinées à assurer aux moins chanceux, ou aux plus faibles, un minimum de vie décent.

De plus, comme le démontre mon article scientifique sur l'économie (Physica A), cela diminue le niveau d'effort ou de psychoéducation requis pour passer à la Vraie Economie (chapitre VI-8)

 

L'emploi

Les personnes non psychoéduquées doivent traîner des névroses telles que la paresse, l'égocentrisme, la malhonnêteté, la discrimination, etc. La société doit donc les forcer à contribuer, et souvent à diriger leur travail. La discussion porte ici sur les différentes méthodes et garanties pour les deux parties.

 

L'argent

Le système monétaire et l'économie sont abordés au chapitre VI-8.

La troisième fondation alloue davantage de ressources gratuites à certaines personnes, dans différentes situations: handicap, enfants, ou pour réaliser une activité d'intérêt général.

 

La paix sociale

En transition, si des individus ne respectent pas l'éthique, la prise en charge de ces individus est du ressort de la police, des éducateurs, de la psychiatrie ou de la justice.

Mais avant cela, la paix sociale comprend aussi la protection contre les abus des précédents, surtout lorsqu'ils deviennent un «système» (chapitre VI-13)

Section III: conclusions

 

Cette éthique est objective

Nos bases objectives de l'éthique conduisent donc à un système éthique simple offrant des solutions à la variété des situations de la vie.

De plus, cette éthique est simple et non source de dilemme, de sorte que tout le monde peut trouver la solution à n'importe quel problème, sans avoir besoin de gros bouquins de droit ni de casuistique compliquée.

Nous n'avons pas eu besoin d'ajouter des dogmes ni d'articles de foi (seulement des concepts comme outils). Cela conduit donc à un système univoque, valable partout et en tout temps.

 

En transition, plusieurs problèmes peuvent encore survenir, comme la dégénérescence de la vision non conceptuelle, ou la corruption des intuitions de base, par des personnes ayant de faibles capacités spirituelles. Nous avons encore besoin de personnes de grande inspiration.

VI-5 Amour et sexualité

(Permalien) Ce chapitre non essentiel (le plus long!) porte sur l'éthique, dans la sexualité et l'amour, à l'exclusion des enfants. La famille et les enfants sont étudiés au chapitre VI-6.

La première différence avec la quasi-totalité des «manuels de morale» du passé est que ce chapitre ne pose pas d'affirmations dogmatiques a-priori. Il se fonde sur l'éthique scientifique définie dans les chapitres précédents: lorsque le sexe contribue au bonheur, il est bon. Lorsqu'il crée de la souffrance, il est mauvais.

Une deuxième innovation majeure est qu'elle ne propose pas de condamnation en tout ou rien, mais des énoncés gradués: obligatoire, encouragé, autorisé, déconseillé, interdit, à réprimer, dangereux.

Le résultat est globalement conforme aux conceptions les plus modernes des années 2020, à quelques différences près que nous allons justifier.

Section 1: le désir sexuel

Depuis que la biologie a créé le désir sexuel et le plaisir sexuel, notre conscience peut les utiliser à ses propres fins: la recherche du bonheur. Mais ce n'est pas un choix obligatoire, aussi des moyens de refus doivent aussi exister.

Section 2: Les différents désirs

Cette partie passe en revue les différents types d'activités sexuelles, pour évaluer lesquelles sont bonnes, déconseillées ou mauvaises. Les conclusions sont similaires aux vues démocratiques modernes, avec quelques nuances.

Une nouvelle exigence est d'autoriser la masturbation, avec quelques réserves, comme le seul moyen existant de contrôler notre désir. Les adolescents ont particulièrement besoin d'intimité, comme les chambres individuelles dans les internats.

Section 3 Garder le gouvernail de notre désir

Contrairement à un manuel d'éducation sexuelle, ce chapitre est l'occasion de découvrir un problème dont peu de gens sont conscients: bien que nous ayons potentiellement n'importe quel désir, légitime ou non, nous avons besoin d'un déclencheur pour éveiller le désir d'un objet particulier. Mais une fois qu'un désir est déclenché, il se grave de manière irréversible dans nos neurones, et nous ne pouvons plus l'oublier! D'où la nécessité impérative de protéger les gens contre les «conversions forcées»: l'exposition non désirée au déclencheur, comme la projection de films par surprise, ou l'affichage de comportements dans la rue.

Ceci est particulièrement vrai lorsque l'on considère que les enfants sont dans les lieux publics, d'où l'interdiction générale de tout comportement sexuel en public.

Nous suggérons des lieux de rencontre libres et sans jugement pour les personnes ayant des désirs particuliers.

Section 4 Les techniques pour la liberté

Cette partie favorise une meilleure contraception, y compris pour les hommes, et une meilleure éducation sexuelle respectueuse de la merveille. Elle traite de choses comme la chasteté, etc.

Un point litigieux est de cesser de confondre érotisme et pornographie.

Un autre point litigieux concerne l'avortement: il s'agit de reconnaître que l'avortement et l'interdiction de l'avortement posent tous deux des problèmes graves. Le compromis actuel (délai de 3 mois) n'est que le point de moindre mal. Nous recommandons donc une meilleure contraception, idéalement une contraception par défaut dès l'adolescence, de sorte qu'il faille faire quelque chose pour déclencher une grossesse, au lieu de faire quelque chose pour l'éviter.

Cela résoudra également le problème de la parentalité non désirée à des fins de pension alimentaire.

Section 5: problèmes sociaux

Le pire piège de toute cette affaire de jugement du sexe est que notre propre attirance et notre propre dégoût orientent fortement notre jugement moral sur le sexe. Cela est vrai aussi bien pour l'ancienne pudibonderie que pour le moderne «tout est permis». D'où l'approche scientifique de ce chapitre. Cette section traite de l'exhibitionnisme, des vibrations, du mariage alternatif et du mariage des enfants (assimilé à la pédophilie).

Section 6: Polémiques et cagades assorties

Quand la «libération sexuelle» a fumé trop d'herbe:

-«Soigner» les homosexuels, les pédophiles, etc.

-L'inquisition anti-pédophiles (fausses accusations, méthodes dangereuses)

-Fausses accusations de viol ou d'agression sexuelle: jeux ambigus, souvenirs «supprimés».

-Addiction et délinquance sexuelle,

-Enfants «transgenres» et enfants en tant que fantasmes sexuels.

-Partenaires jetables, découplage du sexe et de l'amour.

-Jugements abusifs sur la nudité, ou sur le hijab.

-Les discriminations à l'égard des hommes, ou tomber dans l'excès inverse.

-Et bien sûr, l'anneau unique pour les commander tous: les «études» de «genre».

Section 7: L'aspect spirituel

Le sexe n'est pas intrinsèquement «bon» ni «mauvais», c'est une situation de vie comme une autre. En tant que tel, il peut être un champ d'application de la spiritualité.

Ainsi, dans un cadre religieux traditionnel:

-pas de culpabilité

-Pas de honte ni d'arrogance.

-Cultiver le détachement

-Cultiver les vibrations les plus élevées

-Les conseils ci-dessus s'appliquent également à la chasteté.

Le tantrisme n'est pas du sexe. Il consiste à déplacer l'attachement de notre conscience du corps physique vers un corps spirituel. Ceci est plus facile à faire pendant l'orgasme, d'où les méthodes pour les multiplier, comme la rétention de l'éjaculation. Mais il existe aussi des méthodes non sexuelles.

Pour éviter de terribles confusions, les bases de l'amour tantrique devraient être enseignées dans l'éducation sexuelle.

Les visions de paralysie du sommeil (également connues sous le nom d'Incubes, de Succubes, ou d'«abduction extraterrestre»), sont une occasion spéciale de faire des pratiques tantriques. Cela fait partie des pratiques plus générales du «yoga du rêve».

Mais les Tantras sont aussi une préparation à la vie après la mort: nous récolterons les résultats de nos pratiques là-haut.

Les Tantras offrent également un idéal de beauté corporelle, de créatures sveltes, propres et parfumées.

VI-6 Unions, familles et enfants

(Permalien) La sexualité elle-même étant traitée dans le chapitre précédent, ce chapitre aborde donc tous les autres aspects de l'amour et de la famille.

Les unions formelles ou informelles

L'union formelle, ou mariage, est protégée par la loi, par les coutumes ou par un sacrement spirituel.

L'union informelle est basée uniquement sur la confiance entre les partenaires.

Cependant, les principes éthiques sont les mêmes pour les deux: le simple fait d'initier une relation avec une personne rend cette personne dépendante de nous pour son bonheur (chapitre VI-3).

La loi civile ou religieuse ne peut donc que formaliser ces exigences éthiques. La spiritualité les a toujours reconnues. Cependant, ces lois se résumaient souvent à l'obligation de rester ensemble, même lorsque l'union est avec un partenaire désagréable ou dangereux. Pour faire face à ces situations, il faut comprendre comment fonctionne la relation amoureuse (voir ci-dessous), afin de déterminer si elle peut être réparée, ou traitée d'une autre manière. Ce sous-chapitre traite également de la manière dont les autorités doivent gérer ces situations.

Union avec ou sans enfants

Les unions avec enfants (familles) obéissent à des règles très différentes de celles d'une union de couple. Cela s'explique par le fait que les enfants dépendent de nous pour leur développement (chapitre VI-3 section C). Cela crée des obligations et des interdictions éthiques spécifiques, qui sont toujours valables, que ce soit pour la loi, la religion ou de manière informelle.

Les enfants ont besoin d'un environnement spécifique, qui montre des relations aussi proches que possible de ce que la nature a prévu: des unions hétérosexuelles sans fantasmes sexuels visibles. Par conséquent, le modèle avec une mère, un père, des enfants, un environnement familial, et un village ou une tribu, reste la référence.

Une union LGBT ne peut donc pas adopter d'enfants (et pas de tripotage de la conception). Cependant, nous ne pouvons pas aller jusqu'à retirer les enfants d'une famille LGBT qui fonctionne bien.

Règles de l'éthique sur le mariage et les unions

-Les unions et les mariages, quel que soit leur statut coutumier, légal ou religieux, le nombre et le sexe de leurs membres ou leurs goûts sexuels, sont destinés à apporter le bonheur. Cependant, ils ne remplissent ce but que si les partenaires se respectent mutuellement, et que tous y contribuent positivement. Cela nécessite un travail de psychoéducation, d'autant plus si des problèmes de relations rendent la vie commune plus difficile.

C'est pourquoi les lois, les coutumes, les services sociaux, les conseillers, etc. doivent protéger ce fonctionnement, et traiter les problèmes de manière à protéger les partenaires les plus vulnérables (les enfants) contre les plus gênants (les personnes refusant la psychoéducation).

Cela conduit également à interdire strictement les orphelinats et les mères esclaves («mères porteuses»).

Les étapes de la relation amoureuse.

L'amour ne change pas seulement d'intensité (croissance, maintien ou déclin), mais aussi de cause, ou d'orientation.

Les «carburants» positifs: Désir sexuel, sécurité économique, affection, spiritualité bien comprise créent énergie et tendresse.

Les fuites d'énergie destructrices: les «amis» manipulateurs, certains travailleurs sociaux, les fantasmes amoureux ou sexuels insatisfaits, l'égocentrisme, les réprimandes, le mauvais caractère et autres défauts, le refus de la psychoéducation, les croyances.

Ainsi, une relation amoureuse passera presque toujours d'un fonctionnement à un autre, ou sera confrontée à l'une ou l'autre de ces agressions. Tout l'art est alors de rebondir à chaque changement de fonctionnement, et de s'adapter en conséquence.

Comment fonctionne l'union amoureuse

L'amour romantique à la Tristan et Iseult, n'existe pas en tant que tel. Il n'y a pas non plus de «magie», de «hasard», de «choses subtiles» que certaines personnes «ressentiraient» et pas d'autres.

Le véritable amour se construit, se nourrit, s'entretient, se protège. Comme un jardin.

Contre une union névrotique, il faut une union psychoéduquée (chapitre V-12).

Le véritable amour est un échange d'énergie (chapitre V-17): chaque partenaire doit se sentir encouragé et soutenu par l'autre. La satisfaction de recevoir une source constante d'énergie fait alors que même des couples très dissemblables peuvent fonctionner, et durer sans usure malgré des changements radicaux de situation.

Il en résulte un ensemble de règles qui permettent une vie de couple plus heureuse. Cet ensemble définit l'amour, comment le démarrer, les conditions de réussite. Puis, comme avec des névrosés les problèmes ne manqueront pas d'apparaître, comment alors les régler, principalement en traitant la névrose.

L'union n'est pas un contrat commercial, mais une situation de dépendance naturelle réciproque (chapitre VI-3 section C), où chaque partenaire a donc la responsabilité morale de réduire la dépendance de l'autre.

Les mariages et les contrats ne sont valables que s'ils aident pour ce qui précède.

Comment réussir l'éducation des enfants

Nous constatons que tous les points concernant la relation de couple sont également valables pour la relation avec les enfants, mais avec une grande différence: la relation de dépendance est totalement déséquilibrée.

Ainsi, l'échange d'énergie est essentiellement à sens unique: les parents doivent tout aux enfants, les enfants ne doivent rien aux parents.

Simplement, les parents ne sont pas censés être des saints, de sorte que les enfants leur faciliteront grandement la vie s'ils font preuve d'un certain respect.

L'intérêt des enfants est de:

-De profiter de la relation organique et sensuelle avec la mère, et plus tard d'une famille aimante avec une mère et un père.

-Recevoir son énergie de ses parents, de ses camarades et de la société. Surtout pour ses propres projets.

-Recevoir une éducation appropriée comprenant la confiance en soi, l'occupation harmonieuse de son corps, la beauté et la nature, l'éducation spirituelle de base, la psychoéducation, etc.

Un enfant n'est pas censé être un saint. Pour cette raison, les parents et les éducateurs ont besoin d'un moyen de pression de base, comme une punition. Bien que cela ne doit pas être utilisé par idéologie ou contre le projet de l'enfant.

Tous les enfants doivent bénéficier de la protection, des droits de l'Homme et de la vie dans le monde réel.

VI-7 Ecologie

(Permalien)

Mise au point

Quelques rappels sur la définition et les objectifs de l'écologie, et du mouvement écologiste.

-Nous ne sommes pas les seigneurs de la Terre.

-Pourtant, notre intelligence nous appelle à une attitude responsable.

-L'écologie est une science, pas une «opinion», pas «chacun sa vérité».

-L'écologie est une démarche spirituelle.

Les bases scientifiques de l'écologie

L'écologie est une science. Ainsi, toute affirmation dans ce domaine doit être basée sur des études scientifiques.

Or, la prolifération de croyances fantaisistes ou dogmatiques conduit à une déconnexion croissante entre militants et scientifiques. Les causes en sont multiples: rejet de la science, arnaques, infiltrations politiques, manipulations médiatiques.

La connexion spirituelle de l'écologie

L'écologie, en tant que méthode de survie, ne peut indéfiniment éluder la question de savoir quelle vie elle protège. D'où quelques connexions obligatoires:

-Une vie plus libre, une démarche sociale et démocratique.

-La recherche de la beauté (chapitre VI-9).

-La paix

-La spiritualité, au minimum pour être capable de changer nos comportements. Malheureusement les militants de «gauche» qui ont détourné l'écologie sont athées et anti-spirituels. C'est pourquoi les éléments les plus avancés fuient la politique et travaillent dans des mouvements spirituels.

La connexion spirituelle de l'écologie: la non-violence.

Aujourd'hui, les écologistes sont fondamentalement non-violents.

Mais cette non-violence politique est de peu d'utilité si elle ne s'inscrit pas dans la vie quotidienne et le respect des autres.

Surtout si nous continuons à massacrer massivement les animaux pour la viande.

Insertion de l'Humain dans la nature

 

L'Insertion écologique.

Pour éviter la colonisation de la nature, il faut éviter de l'entraver ou de la détruire.

 

L'insertion de l'économie

Les cycles économiques humains font partie des cycles écologiques. Il faut l'admettre, au lieu de le nier. Plusieurs méthodes sont indiquées.

La nature ne peut pas signer de contrats. Mais elle peut demander à être remboursée...

 

L'aspect humain, esthétique et spirituel

Nous avons besoin d'un contact avec une nature riche et belle.

Cela implique une intégration esthétique des constructions et activités humaines dans la nature.

Nous ne devons pas avoir d'animaux dangereux. Il faut arrêter la chasse et autres jeux sadiques.

La nature doit devenir un immense jardin!

L'alimentation biologique.

Le principe de l'alimentation biologique est d'éviter les produits ou les procédés malsains. Cependant, avec le déni fréquent de la science chez les militants, les normes de l'alimentation biologique ne sont pas basées sur la science, mais sur le naturalisme. Cette situation crée un point faible, permettant la prolifération de faux produits, de poudres de perlimpinpin, de produits malsains, ou d'interdits absurdes.

Ce sous-chapitre propose un bref rappel des bases, y compris sur les points nouveaux et sur les arnaques.

La nouveauté la plus récente est la montée de la vitamine B12 et des acides gras oméga, pour permettre le végétalisme pur.

Nous étudions également le rôle de l'ambiance des repas et du prana.

La transition énergétique

Deux menaces vitales, l'industrie nucléaire et les énergies fossiles, nécessitent une mutation urgente de nos ressources énergétiques. Ce n'est pas une mince affaire, et cela nécessite de développer de nouveaux moyens de produire, distribuer et économiser l'énergie.

Je suis fier de présenter dans ce sous-chapitre une analyse scientifique et techniquement solide de dizaines de solutions possibles, tout en dénonçant certaines solutions fantaisistes à la mode (Fusion thermonucléaire, voitures électriques, énergie libre, traction animale...).

Vivre ensemble

L'aspect économique ou industriel n'est de loin pas suffisant pour définir la société humaine, qui a aussi des aspects sociaux, esthétiques et spirituels.

Nous avons besoin de la nature: l'habitat doit donc y être intégré.

Fixer un schéma d'interpénétration des zones humanisées et des zones naturelles.

Lutter contre le bruit

Une meilleure contraception pour lutter contre la surpopulation

La société écologique

Les fondements spirituels de l'écologie impliquent des types d'organisation politique ou sociale bien spécifiques:

-liberté

-l'éthique,

-Non-violence, entraide, respect mutuel

-Spiritualité

-la beauté et le bonheur.

-Éviter les dépendances, chapitre VI-3.

-Davantage de vie sociale

-Variété

-Solidarité

Ce qui produit les disputes, la paresse, la criminalité ou le fascisme doit être traité par l'éducation et la psychoéducation (chapitre V-12).

La future Terre écologique

Les écosystèmes classiques et les sociétés humaines traditionnelles sont souvent laids et cruels. Les écologistes classiques, mus par le naturalisme, acceptent cet état de fait.

Cependant, nous avons vu au chapitre V-5 que la vie a un objectif et un sens. Cela peut conduire à des objectifs compréhensibles pour diriger l'évolution de la vie et de la biosphère.

La science propose des moyens pour:

-Éliminer les maladies.

-Éliminer la prédation et le parasitisme.

-Des OGMs sûrs peuvent améliorer beaucoup de choses.

-De meilleurs aliments.

-Un monde plus beau.

-Des équilibres écologiques sans violence.

-Eugénisme humain favorisant la résistance aux maladies, des corps plus beaux, une vie plus longue, des cerveaux nativement psychoéduqués, davantage de diversité raciale.

-Eugénisme spirituel, favorisant la psychoéducation.

Ma contribution au mouvement écologiste.

Je suis un écologiste de la première heure, grâce aux alertes publiées depuis 1971 dans la revue scientifique «Science&Vie».

En 1972 je me suis engagé dans des études scientifiques supérieures, afin de comprendre les problèmes de l'énergie verte et leurs solutions.

En 1976, je faisais partie de l'Association Toulousaine d'Ecologie, qui organisait des achats groupés d'aliments biologiques.

J'étais candidat aux élections législatives avec Ecologie 78, un collectif d'associations écologistes, soutenu par des scientifiques. C'était la seule fois où l'écologie a eu une représentation indépendante, avant que les médias n'organisent la récupération par les «Verts» ou EELV de gauche.

Depuis, ma propre trajectoire m'a conduit à m'engager dans des activités plus spirituelles. Mais l'écologie spirituelle attend son heure...

VI-8 L'economie

(Permalien)

 

Introduction

L'étude de la Vraie Economie commence par le rejet de toutes les idées préconçues et des conventions existantes. Les vraies solutions vont bien sûr bien au-delà du capitalisme et de l'argent.

Evidences fondamentales

A) Le but fondamental de l'économie est notre bonheur.

B1) L'économie a le devoir de satisfaire les besoins de tous, de manière égale.

B2) Maintenir l'égalité entre les personnes de capacités différentes.

C) L'économie n'est qu'un cycle supplémentaire dans les cycles écologiques.

Compte tenu de l'importance de l'économie, et au vu des innombrables études et combats menés à son sujet, je considère ces trois points comme évidents et acceptés par tous. Pourtant, nous devons dissiper les nombreuses croyances et idéologies dangereuses qui parasitent ce domaine d'étude.

Section I
Critique des systèmes existants

Critique du capitalisme, la sophistique du plein emploi, avons-nous vraiment besoin d'argent, le retour au troc, les communautés sans argent, marxisme et communisme, anarchisme et libertarianisme.

 

L'économie distributive.

C'est certainement la meilleure alternative. Pourtant, pour la faire fonctionner dans une simulation, nous devons supposer que les gens se comportent selon la théorie.

C'est ainsi que j'ai réalisé le défaut inhérent à tous les systèmes économiques possibles: aucune technique, aucune méthode ne peut réguler automatiquement l'égocentrisme des gens. C'est un problème humain, qui ne peut être résolu que par l'action humaine.

 

Vers la Vraie Economie.

Ainsi, en fin de compte, seules les personnes ayant une motivation correcte peuvent comprendre la «Vraie Economie». Encore faut-il qu'elles disposent de méthodes de psychoéducation appropriées.

Pour les personnes dont les capacités sont insuffisantes, nous proposons une «Vraie Economie de Transition».

Section II
la Vraie Economie: la vision ou Vraie Economie absolue.

Introduction

Cette section traite d'une économie idéale, qui n'est accessible qu'aux personnes ayant suffisamment de psychoéducation et de Non-Action. La section suivante aborde le cas des personnes non psychoéduquées.

Nous basons notre Vraie Economie sur notre éthique scientifique, chapitre VI-2:

1) la Vraie Economie a pour but premier le bonheur des personnes.

2) Les droits, protections, devoirs et moyens sont les mêmes pour tous les êtres humains.

3) Si des différences entre les personnes apparaissent, alors la modulation des droits, ressources, protections, devoirs et moyens doit toujours aller dans le sens du rétablissement d'un accès égal pour tous.

 

Le concept de base de la Vraie Economie: le Non-Echange, comparé à l'échange conditionné.

L'argent, les billets, le troc, la distribution, ont tous quelque chose en commun: ce sont des «échanges conditionnés», pas des dons.

Mais tout le monde a les mêmes besoins fondamentaux. De sorte qu'il n'y a aucun intérêt à comptabiliser un quelconque mérite.

D'ici vient le principe le plus profond de la Vision de la Vraie Economie: le don inconditionnel. C'est un cas de Non-Action: le non-échange, faire juste ce dont les situations ont besoin, sans égo ni névrose, sans aucune condition ou comptabilité.

 

La structure de base de la vraie Economie: le Cercle d'Activité.

Les personnes se réunissent dans un seul type de structure: le Cercle d'Activité, qui prend la place des entreprises capitalistes.

Cependant, au lieu qu'un ego qui lance une activité, ce sont toutes les personnes dans le besoin qui se réunissent pour résoudre ce besoin.

La base même du Cercle d'Activité est que ce ne sont pas les producteurs qui viennent pour vendre quelque chose, mais les utilisateurs qui se réunissent pour identifier et satisfaire leurs propres besoins. Un cercle d'activité est la traduction en Non-Action et en Non-Ego de l'entreprise capitaliste.

Des initiatives de ce genre commencent à apparaître dans les faits.

 

Dans la société fractale de la Vraie Economie, chaque échelle est l'échelle humaine

Ni l'autarcie, ni l'«échelle humaine» ne sont nécessaires. Dans la Vraie Economie, plus une structure est grande, plus elle se spécialise. De sorte que toutes les échelles sont à l'échelle humaine.

Les comités de normalisation des formats électroniques sont un exemple croissant de Cercles d'Activité.

 

La Capacité de Vraie Economie et la Confiance en la Vraie Economie

La capacité de Vraie Economie est notre capacité individuelle à nous comporter en Vraie Economie, qui résulte de la psychoéducation.

La confiance en la Vraie Economie est la connaissance et le sentiment que la Vraie Economie peut fonctionner, dès lors que les conditions appropriées sont réunies, et que les gens le font sincèrement.

 

La Vraie Economie et la spiritualité.

D'après le quatrième fondement de l'éthique (chapitre VI-2), toute personne spirituelle illustrera parfaitement tout type de religion ou de spiritualité en utilisant les méthodes de la Vraie Economie.

 

Travail spirituel sur la motivation

L'une des méditations les plus fondamentales de tout travail spirituel consiste à éveiller la compassion. En économie, la compassion se traduit par le désir d'aider.

La pratique spirituelle permet d'améliorer notre personnalité. C'est aussi un stimulant très efficace avant de commencer une activité.

Une part importante de notre motivation résulte de notre reconnaissance sociale par les autres (chapitre V-17).

Section III
la Vraie Economie: la transition

Introduction

Les idées présentées dans la section précédente sont possibles, si nous remplissons les conditions. Cependant le manque de psychoéducation est un réel problème. Il faut donc proposer des moyens pratiques pour que les névrosés soient capables de s'engager dans des pratiques utiles et efficaces. C'est l'objet des nombreuses méthodes de la Vraie Economie de Transition.

 

Le principe de la transition

Le principe de la Vraie Economie de Transition est de se comporter comme en Vraie Economie Absolue, tout en utilisant des incitations et des garanties plus classiques pour compenser le manque de motivation ou de capacité en Vraie Economie. Ces garanties peuvent être des salaires, la propriété, l'argent, etc.

Plusieurs fausses vues sont étudiées ici.

Ceci explique pourquoi c'est principalement la spiritualité qui prend la tête de l'innovation sociale en ce 21ème siècle spirituel.

 

Les garanties

Les personnes en non-ego n'ont besoin d'aucun système, mais elles peuvent aussi s'accommoder de n'importe lequel. Ainsi, nous n'avons pas besoin de faire une révolution.

Nous étudions différentes garanties:

Cercles d'Activités avec comptabilité

Cercles d'Activité avec répercussion des coûts

Coopératives gérées par les utilisateurs avec des travailleurs rémunérés.

Les coopératives, les kolkhozes, les kibboutzim et l'autogestion ne sont pas en soi la Vraie Economie, mais ils peuvent être utilisés.

Les communautés religieuses subviennent souvent à leurs besoins par une certaine quantité de travail gratuit.

Le Cercle d'Activité par Abonnement est l'un des plus intéressants, qui requiert peu de capacités de Vraie Economie.

Le crowdfunding et la finance alternative sont apparus depuis que j'ai écrit mon livre en 1999.

Section IV
la Vraie Economie: la société mixte

Fondamentalement, le principe de la société mixte est de faire avec les différentes personnes telles qu'elles sont, et de leur offrir une variété de structures et de niveaux de transition, où chacun peut trouver une place et se sentir bien et motivé pour prendre une part utile dans la collectivité.

 

Incitations

En fonction de leur niveau de motivation, les personnes pourront choisir librement des activités où elles gagnent moins d'argent, mais avec les avantages de la vraie Economie. Ou au contraire, ils choisiront l'économie égocentrique, avec un salaire, mais ils devront payer plus.

 

Les secteurs de l'économie

En transition, la Vraie Economie peut cohabiter avec le capitalisme. Pour éviter une concurrence malsaine, le mélange peut différer selon les secteurs économiques: plus de Vraie Economie s'ils ont besoin de plus d'idéal, ou moins s'ils sont plus à but lucratif.

Section V
l'insertion écologique de l'économie

Le plus gros de cette section est discutée avec plus de détails dans le chapitre VI-7 sur l'écologie, en particulier la règle C:

C) L'économie n'est qu'un cycle supplémentaire dans les cycles de l'écologie.

-La population en un lieu donné est limitée à ce que la terre peut nourrir.

-La production doit être principalement locale et écologique.

-La production doit être renouvelable

-Nos déchets doivent être recyclés

-etc.

Section VI
Le temps des tests

Lorsque j'écrivais le premier livre sur la Vraie Economie en 1997, il y avait peu de tentatives. Aujourd'hui, dans les années 2020, beaucoup d'initiatives sont en cours. Les choses sont allées beaucoup plus vite que je ne le pensais.

 

Ce que dit la science

J'ai fait en 2004 une petite étude scientifique (Publiée en peer referee sur Physica A) basée sur une simulation d'économie (visible ici) montrant que lorsqu'on ajoute de l'altruisme, les inégalités disparaissent rapidement. Le meilleur résultat est obtenu avec les taxes de solidarité sociale, car elles diminuent le besoin de psychoéducation des gens ordinaires.

 

Ce que disent les faits

Nous avons maintenant des comportements et des concepts entièrement nouveaux: le commerce équitable, les groupes d'entraide, l'investissement responsable, etc. Nous ne sommes pas si loin du point de basculement.

 

La mécanique de la transition

Dire que l'argent et le capitalisme sont des attracteurs signifie que l'évolution de l'économie et des sociétés tend à converger vers eux.

Cependant, en ce 21ème siècle, nous atteignons le point où l'évolution de la société la fait passer AU-DESSUS de l'attracteur. Et donc, l'attracteur tire maintenant vers le BAS. Une situation dangereuse!

Le renversement se produira de toute façon, lorsque l'attracteur beaucoup plus puissant de la non-dualité vaincra l'attracteur du compromis.

Section VII
L'état actuel lamentable de la finance.

Cette section fortement résumée traite de la détresse causée à l'économie et à la société par les absurdes dettes souveraines et l'austérité économique sadomasochiste.

L'inflation nuit à tout le monde. L'une de ses causes est une création excessive de monnaie. Pour éviter cela, aujourd'hui seules les «banques» centrales peuvent créer de l'argent, et le prêter aux gouvernements.

Pourtant, presque tous nos gouvernements se retrouvent avec des dettes astronomiques. Il est clair que le processus a été sauvagement abusé.

Dans l'interprétation de 2015, j'accusais les banques centrales d'escroquer les gouvernements, pour ensuite exercer un plaisir sadique à nous humilier avec des politiques d'austérité.

Dans l'interprétation de 2020, j'accuse au contraire les gouvernements corrompus de trop emprunter, pour couvrir leur échec à augmenter les impôts de leurs copains les riches et les grandes entreprises. Et ensuite bizuter leurs peuples avec des politiques d'austérité.

En l'absence d'informations précises, il est difficile d'affirmer laquelle des deux interprétations est vraie. Mais, d'un point de vue spirituel, se comporter selon la seconde interprétation tend à la faire devenir la réalité. Ce qui rend la question plus facile, puisque les gouvernements peuvent être remplacés à chaque élection.

Nous allons déjà dans ce sens, avec plus de conscience écologique dans les grandes décisions financières, des mouvements civiques comme l'écologie, le végétarisme, contre les discriminations raciales et sexuelles, etc.

 

Divers

Les vraies causes du chômage aujourd'hui sont les différents taux monétaires entre pays, et les conceptions pétainistes sur le travail comme un sacrifice masochiste, forçant un temps de travail plus long et une retraite plus tardive.

Une bien meilleure façon d'attribuer la création monétaire est celle des minima sociaux. En effet, les pauvres sont obligés de la dépenser, de sorte que cet argent entre dans les circuits de l'économie utile, au lieu de devenir des fonds de spéculation.

Nous devons également supprimer les impôts indirects, car ils constituent une tricherie en faveur des plus riches.

Une proposition importante ici est une monnaie mondiale unique, le Sol, ou $ol ou S¤l, pour éviter toutes les inégalités et distorsions malsaines entre les pays.

Les monnaies sans cours légal comme le bitcoin ne sont pas des «monnaie virtuelle», mais des monnaies de spéculation. Elles ne sont donc pas de la Vraie Economie. En réalité, une «monnaie virtuelle» est ce qui est utilisé dans les mondes virtuels.

VI-9 Culture, art et esthétique

(Permalien)

 

Position du problème

L'un des objectifs fondamentaux de la conscience est de jouir de la beauté.

La définition exacte de la beauté n'est pas univoque. Pourtant, ce serait malhonnête de prétendre que la définition de la beauté, de l'art ou de la culture serait arbitraire, ou une simple convention sociale.

Que l'idéologie prétende définir l'art n'est pas une nouveauté. Mais aujourd'hui, c'est devenu plus frontal: l'art «contemporain», les bandes de quartier, le rap, les tags, les anti-arts recherchant délibérément la laideur, a moins que ce soient les musiques poisseuses anesthésiantes qui bavent inlassablement dans les médias et les supermarchés.

Mais restons dans le positif: pourquoi la beauté est un important moyen d'être heureux, en commençant par les bases biologiques et les bases spirituelles de cette beauté.

Section I: les bases objectives de la beauté dans la conscience.

Ces bases sont objectives dans le sens où elles sont ce que nos consciences demandent, leur «nourriture» en quelque sorte. Bien sûr, un individu donné peut préférer certaines de ces bases, en fonction de sa culture et de son humeur, tout comme les gens préfèrent différent aliments.

 

Les couleurs

Les belles couleurs sont les couleurs pures de l'arc-en-ciel. Comme leurs contrastes peuvent être désagréables, les artistes les adoucissent dans des teintes pastel (diluées avec du blanc). Les couleurs légèrement désaturées (mélangées à du gris) sont encore acceptables, mais elles deviennent tristes si elles dépassent une désaturation réaliste. Une forte désaturation donne une impression de saleté, voire de satanisme. Il existe cependant de nombreuses exceptions connues des artistes.

 

Les sons

Les sons sont des porteurs de vibrations. Des rapports simples de fréquences produisent des sons harmonieux. Les faibles différences de fréquence produisent des sons discordants, tandis que les fréquences réparties de manière aléatoire produisent des sons stridents, grinçants et métalliques.

Les mélodies sont porteuses d'émotions. En effet, chez tous les mammifères, les modulations des fréquences vocales servent à exprimer les émotions. Les artistes utilisent ce phénomène à bon escient.

 

Les odeurs

Les odeurs nous permettent de reconnaître la nature chimique des matériaux qui nous entourent. Mais elles transportent aussi des vibrations:

-Odeurs angéliques, comme les fleurs ou les fruits.

-Les odeurs terrestres nourriture, nature

-Odeurs diaboliques saleté, excréments, putréfaction, chair brûlée, certains produits chimiques.

 

Les goûts

Nous pouvons classer les goûts de la même manière que les odeurs. Une certaine adaptation existe, en fonction de notre degré de purification.

 

Vibrations, ambiances

L'atmosphère, l'ambiance d'une rencontre donne une information immédiate sur ce à quoi il faut s'attendre accueil, amour, ou au contraire humiliation, désordre, rejet. Comme pour la nourriture physique, les goûts vibratoires peuvent être pervertis.

Section II Les bases biologiques de la beauté

Des dizaines de millions d'années d'évolution darwinienne nous ont dotés de circuits nerveux sensibles à certains éléments de notre environnement, qui produisent des sensations de plaisir ou de déplaisir, idéalement selon que ces éléments sont utiles ou dangereux. Ce qui suffit déjà à expliquer la plupart de nos appréciations, et pourquoi les modifier peut entraîner des problèmes.

Cependant, notre sens de la beauté peut en quelque sorte s'adapter à notre environnement spécifique. Cela peut être utilisé, par exemple, pour une transition végétalienne plus facile.

Cela peut également être fait par hédonisme.

Toutefois, certaines modifications peuvent avoir des conséquences dangereuses, comme le fait d'aimer le vin.

 

Base biologique de la beauté des fleurs

Il n'y a pas d'adaptation Darwinienne claire pour la beauté des fleurs, des papillons, du chant des oiseaux, de la neige, des étoiles, de l'arc-en-ciel, etc. Et nous ne pouvons pas non plus invoquer la politique ou les manipulations des médias: ces goûts sont également observables chez les animaux, où ils conditionnent même leur évolution depuis des dizaines de millions d'années.

Ce qui s'est probablement passé, c'est que les plantes, dès qu'elles ont été capables de faire des fleurs colorées pour attirer les insectes pollinisateurs, en ont aussi profité pour créer des fruits colorés et nourrissants, pour attirer les mammifères et les oiseaux, et les inciter à répandre leurs graines. Pour que cela fonctionne, l'évolution darwinienne a également dû doter les animaux de circuits nerveux ouvrant l'appétit à la vue des fruits, ou à leur parfum. Mais ces circuits ressentent également la beauté pour tout objet coloré.

 

Base biologique de la beauté de la musique et des chants d'oiseaux

Les oiseaux, comme les fleurs, n'apportent aucun avantage darwinien aux humains. Pourtant, nous les trouvons beaux. Enfin, presque tous.

La seule raison darwinienne que je vois est que leurs chants ne se produisent que dans un environnement paisible, et ils sont donc rassurants.

Mais cela ne semble pas suffisant: les chants des oiseaux véhiculent aussi leurs émotions. Une expérience personnelle: habituellement, le chant des mésanges est joyeux. Mais un jour, j'ai dû monter sur un arbre pour protéger un nid de mésanges. En me voyant, les parents affolés volaient dans tous les sens, et leur chant était vraiment triste!

La raison profonde serait à chercher dans nos propres sons: avant que nos ancêtres ne développent le langage, ils communiquaient par des sons: cris, larmes, babillages, etc. Ainsi, les sons mélodieux étaient porteurs d'émotions positives, tandis que les sons croassants ou discordants signalaient des dangers.

 

Le rapport avec le corps

Nous devons être libres de l'apparence de notre corps, et libre de son utilisation.

 

Le corps, la spiritualité et l'hédonisme

D'une manière générale, la spiritualité enseigne à éliminer l'attachement au corps. L'hédonisme, au contraire, cherche à obtenir davantage de plaisir et de bonheur du corps.

Ainsi, l'une des principales activités de ce sous-chapitre serait un hédonisme spirituel, en deux parties:

1) se préparer à un au-delà heureux, dans des paradis et des corps merveilleux.

2) s'entraîner ici et maintenant à de meilleures relations avec les autres, par la psychoéducation (chapitre V-12) et les visualisations.

Cependant, il y a des raisons sérieuses pour lesquelles les maîtres spirituels enseignent rarement une spiritualité hédoniste.

 

Plus concrètement, la honte du corps, ou les vibrations sales qui lui sont souvent associées, doivent être éliminées. En particulier, nous devons visualiser la sexualité comme quelque chose de beau.

 

Les odeurs corporelles

Ce sous-chapitre est une collection de recettes connues ou originales pour limiter les mauvaises odeurs corporelles, sans recours au marxisme pour «se libérer des préjugés bourgeois sur les odeurs corporelles».

Section III: un monde plus beau

Le véritable objectif de ce chapitre est de proposer un monde réellement meilleur, et donc plus beau. Sur les bases précédentes, nous allons délibérément rechercher la beauté dans toutes nos actions, y compris lorsqu'elle est apparemment inutile, comme les machines. Quelques lignes directrices

 

Apparence corporelle

-La lutte contre l'obésité et les anomalies

-Droit à la chirurgie esthétique, pour corriger les traits disgracieux.

 

Les cheveux et la pilosité

Les cheveux sont mieux naturels.

Les poils du corps sont mieux sans.

 

Vêtements

On a vu plus haut le choix des couleurs: variées à l'infini, mais pas de gris noir, de vert sale, de caca.

Pour la coupe: ne pas nier le corps.

Éliminer tous les stéréotypes, notamment sexuels, pour une liberté totale.

 

Maisons

L'essentiel ici est de ne pas toujours aller vers le techniquement plus simple ou moins cher. Évitez le style carré «moderne», et recherchez toujours l'esthétique.

-Le modèle que je préconise est le «style elfique», avec des formes courbes et organiques, des sculptures, etc.

-En plus des matériaux traditionnels, on trouve aujourd'hui des matériaux modernes et écologiques, qui permettent de réaliser facilement des formes courbes, avec de belles couleurs, comme le béton mousse ou les peintures au silicate de potasse. Pour les salles de bains, un émail à froid serait intéressant.

-Les salles de bains aux angles arrondis et sans points inaccessibles sont plus belles et beaucoup plus faciles à nettoyer.

- Les murs à double forme sont en fait deux murs rapprochés, l'espace entre eux servant d'isolation thermique et phonique, de passage de tuyaux, etc.

- Un matériau de couverture intéressant serait l'ardoise synthétique (issue de l'argile).

 

Paysages d'habitation.

Les paysages qui entourent directement nos maisons ont besoin de beaucoup de verdure variée.

-Arrêter le péché mortel de raser le gazon

-On peut alterner maisons et espaces fleuris, tonnelles, etc.

-Prévoir des chemins de promenade.

-Jardins potagers.

-Espaces collectifs.

 

Paysages agricoles

-L'élimination de la viande entraînera l'élimination de la pire calamité de la campagne: les barbelés partout.

Il est indispensable de restaurer les haies et les bosquets, ou d'alterner les bois et les champs. Et laisser au moins quelques fleurs. Et aussi des endroits où il est possible de marcher sous de grands arbres. La promenade dans la campagne doit être bucolique du début à la fin.

-Puisque nous verrons de plus en plus de panneaux solaires, il est temps de penser à leur esthétique, et de rendre l'espace en dessous utile d'une manière ou d'une autre.

-Nous avons vu au chapitre VI-7 l'organisation des sols entre espaces humanisés et espaces naturels s'interpénétrant, de manière fractale, pour permettre une circulation continue entre les parcelles de chaque type.

 

Les lieux de travail.

On pense souvent que les lieux de travail sont uniquement fonctionnels. Or, nous y passons beaucoup de temps, parfois plus qu'à notre domicile. Une belle usine, un bureau intime, personnalisé, donneraient beaucoup plus envie d'y travailler et d'atteindre leurs objectifs.

 

Conclusion générale: la beauté comme objectif premier.

Un monde de beauté commence par l'appréciation, l'enseignement et l'approbation de la valeur de la beauté. Jusqu'à présent, l'urgence commandant, nous avons cherché à améliorer le social, l'écologie, la santé. Mais nous devons faire de la beauté un objectif primaire, au même titre que l'écologie ou la santé, au lieu de toujours la reléguer à «l'après». La beauté apporte de l'énergie, du sens, de la motivation, de sorte que le reste viendra plus facilement.

VI-10 La politique

(Permalien)

Section I: démêlage

La politique, selon l'étymologie, est la manière d'organiser notre société. Nous comprenons donc son importance, et surtout que chacun a le droit d'y participer.

C'est donc à nous de prendre les décisions, et non à des «politiciens» auxquels nous devrions obéir.

Nous constatons que les gens ont peur de la politique, ils évitent de s'impliquer, ou même simplement d'en parler avec des proches. Au contraire, la politique devrait être quelque chose d'amical et de facile à vivre.

Section II: pourquoi les gens détestent la politique, alors qu'ils devraient l'aimer.

Aujourd'hui (2016), la plupart des gens voient la politique comme quelque chose de dangereux. Même dans les pays qui ont bénéficié de plusieurs générations de démocratie, la peur des polices politiques reste forte. Ou bien ils voient la politique comme une sorte de tiercé.

Section III: la politique sans idéologie et sans douleur

Les précautions suivantes permettent de supprimer les causes des conflits en politique, et de commencer à reconquérir ce domaine.

 

Mettre fin au n'importe quoi

Neutraliser toute opinion idiote ou extrémiste. Le problème ici est bien connu: les approches de «salubrité sociale» ont toujours conduit à des dictatures, souvent pires que le mal qu'elles prétendaient conjurer. D'où la nécessité d'une définition scientifique du bien, comme je le fais dans ce livre.

 

Ne pas en faire une affaire de conflit ou de compétition

C'est un fait d'observation courante: les gens aiment se réunir pour décider de questions collectives. Les choses se gâtent lorsque certains commencent à s'imposer.

Ainsi, se réapproprier la politique passe par la résolution des conflits, au besoin en excluant les personnes dont le but est justement de créer des conflits.

 

Ne pas en faire une affaire de clan

Les problèmes surgissent lorsque les partis deviennent de simples outils aux mains de leurs chefs ou des médias.

 

Éliminer l'attachement aux opinions.

En effet, la prise de décisions communes conduit souvent à des compromis pragmatiques.

Mais voir les choses de manière non duelle conduit au contraire à des solutions satisfaisantes pour tous. Je cite la nourriture halal à l'école, l'avortement et la Vraie Economie.

 

Contrôler nos égos

L'ego (chapitre V-10) est le fonctionnement de notre cerveau matériel. Mais, étant des phénomènes matériels, les égos ont chacun un plan différent!

 

Développer la pensée non conceptuelle

(chapitre I-9). On constate très souvent que les divergences d'opinion se réduisent à des concepts différents pour exprimer la même chose. Les solutions sont la psychoéducation, et le fait de s'appuyer sur les motivations fondamentales de la conscience (chapitre V-5).

 

Ne plus se fier aux médias (euphémisme)

Leur position intermédiaire permet aux médias de sélectionner les faits et de les interpréter.

 

La révolution douce de prendre directement nos affaires en main

L'attitude intéressante, grandement facilitée par Internet, est que les personnes qui doivent prendre des décisions concernant leur vie, consultent directement les sites de ceux qui produisent l'information nécessaire.

Section IV: en pratique

La première chose à faire ici est que toutes les personnes impliquées dans un enjeu donné doivent pouvoir se rencontrer et se concerter, et utiliser une approche scientifique basée sur une connaissance objective des faits de la conscience.

Une fois cela fait, la politique peut devenir un domaine agréable, cool et appropriable, où chacun peut donner son point de vue et participer aux décisions.

Section V: les grandes névroses d'opinion

Les opinions sont des névroses (chapitre V-12) qui nous font halluciner des «vérités» illusoires, et voir des «ennemis» imaginaires.

 

Le capitalisme

Il résulte d'un état d'esprit égocentrique.

 

La droite

En théorie, elle devrait être le contrepoint Yin stable aux ardeurs Yang de changement de l'aile gauche. Mais en pratique, elle n'est la plupart du temps qu'une force d'inertie, animée par l'attachement à des jeux sado-masochistes de domination et de soumission.

 

Le marxisme

L'adhésion au marxisme résulte d'un état d'esprit jaloux et d'une attirance pour les vibrations obscures. Leur prétention à la libération sociale a trompé de nombreuses personnes et de nombreux peuples pour les amener à adopter des comportements abusifs.

 

La gauche

La gauche est en théorie l'héritière des réflexions sociales du XIXe siècle. A ce titre, elle est fidèlement soutenue par tous ceux qui souhaitent le progrès social.

Le gros problème est que beaucoup de politiciens de «gauche» se contentent aujourd'hui de goûter au caviar.

 

Soumission à l'ordre établi

On trouve ici bien sûr des névrosés soumis, mais aussi tous ceux qui sont trop paresseux pour penser.

 

Rejet de l'ordre établi

Certes, se débarrasser de l'ordre établi parasite est une bonne chose. Mais un piège dangereux s'y attache: la simple inversion des valeurs, et le rejet de toute forme de société, bonne ou mauvaise

 

Populisme

Ici, les gens s'intéressent aux basses vibrations, et évitent de penser. Les tests de QI pour les candidats aux élections devraient l'éradiquer.

 

Théories du complot, «fake news» et «faits alternatifs».

On retrouve ici bien sûr tous les trolls qui tentent de voler l'attention avec des déclarations scandaleuses. On y trouve aussi tous les types qui n'aiment pas cette nouvelle société positive qui émerge.

 

Climatoscepticisme

Le déni climatique étant issu d'une pensée suicidaire, il ne peut être considéré comme «une opinion politique», et ses partisans doivent être exclus de tout poste de pouvoir ou de responsabilité.

 

L'Ecologie

L'écologie est importante pour tout le monde de la même manière, quelle que soit notre orientation politique ou religieuse.

L'histoire de l'écologie politique est celle d'une escroquerie de format mondial: polariser l'écologie dans le jeu droite-gauche, afin de la neutraliser.

 

L'apolitisme

L'apolitisme est le mépris de toute la chose politique, et donc de la société dans son ensemble, comme le «je m'en foutisme».

 

Le fachisme

Ce qui mène le plus souvent au fascisme est la sociopathie, la haine ou le sadisme. Le fascisme est donc psychotique plutôt que névrotique. Pour cette raison, le fascisme est un parti asocial à proscrire dans tous les cas.

 

Le nationalisme

Il existe deux significations fondamentalement différentes de ce mot, à ne pas mélanger:

1) La défense d'une communauté (face à une invasion, une déculturation, etc.).

2) le rejet des autres (migrants, races, pays «ennemis», etc.).

 

L'extrémisme

Les extrémistes de tout poil (marxistes, anarchistes, fachistes, religieux) ont un goût commun pour la violence et la haine de la société.

 

Libertaires et libertariens

Les névroses pour entrer dans ces mouvements sont le rejet de la morale, et de toute la discipline nécessaire à une vie sociale heureuse.

 

La théocratie

Si Dieu voulait gouverner, Il commanderait lui-même, ou du moins Il indiquerait clairement qui sont Ses porte-parole. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Ce que nous avons, ce sont des pays gouvernés par des prêtres. La valeur d'un tel régime dépend donc desdits prêtres.

 

Rappel: le jeu gauche-droite

En théorie, les ailes droite et gauche sont placées dans un diagramme quadripolaire (chapitre I-4), ce qui leur permet de travailler ensemble de manière utile. Mais la plupart des politiciens sont trop dualistes pour comprendre cela, prenant parti au hasard et s'opposant. De là vient l'état général de haute foutaise en politique.

Section VI: Les révolutions.

Différents mouvements ont tenté de réformer la société sur des bases avancées. Ils insufflent une énergie positive considérable... jusqu'à devenir de nouvelles névroses d'opinion, et donc un nouveau système.

 

Les révolutions du 18eme siècle et la démocratie

L'idée de démocratie a été un formidable progrès, mais elle est aujourd'hui menacée par les techniques de manipulation de l'opinion (chapitre VI-11, chapitre VI-12 et chapitre VI-13).

 

Le socialisme du 19e siècle

C'était une libre réflexion sur une meilleure société, influencée par la Révolution française, Rousseau, le romantisme, etc.

 

Les révolutions marxistes

Les nombreuses erreurs de logique du marxisme ont fait que toutes ses révolutions ont conduit à des dictatures.

 

Les utopie et les hippies

L'énorme afflux d'énergie spirituelle des années 1960 et 1970 a donné naissance à ces mouvements, qui allaient jusqu'à parler de psychoéducation. Mais la drogue, le marxisme et l'athéisme ont fait avorter ce projet.

 

L'écologie, les Verts

L'écologie (chapitre VI-7) est apparue comme une solution à la terrible pollution et à la destruction du 20e siècle. Cependant, les Verts ont préféré la soumission masochiste à la gauche, qui a gelé l'écologie politique, après avoir coupé ses racines spirituelles.

 

Le Nouvel Âge

Cela a commencé comme une réappropriation de l'art et de la spiritualité. Ça a fini en une belle pagaille, car on ne bricole pas avec la spiritualité sans connaissances sérieuses. Si bien que les gens préfèrent maintenant faire confiance aux grandes traditions.

Section VII: les réactions

Si certaines réactions sont des réactions mécaniques aux excès d'une révolution illusoire ou violente, beaucoup résultent de complots organisés par les puissances déchues.

 

La chute du régime soviétique

Elle était sensée apporter la liberté, la paix, la prospérité et la démocratie. Mais Poutine s'en est emparé et y a mis fin.

 

Les mouvements crado-punk

Ils ont constitué une véritable contre-révolution négative, organisée contre les idéaux de non-violence et d'amour dans les années 1960-70. Elle a préparé ce qui suit:

 

Le retour du fachisme

Une renaissance «douce» de la «bête immonde» a commencé avec les mouvements de «jeunesse», les bandes de quartier, etc. qui ont invité la réapparition de l'extrême droite «sérieuse». Aujourd'hui, nous en sommes encore au stade des discours discriminatoires «doux» sponsorisés par les médias. Mais rappelez-vous que les fours d'Auschwitz étaient construits à 95% de tels discours.

Section VIII: le programme du parti politique idéal

Cette section est pragmatique.

Ce n'est pas un parti, en effet, et il s'abstient de toute «ligne politique» qui réduirait nécessairement sa base. C'est un rassemblement de personnes cultivées, universitaires, sociales, spirituelles, et de personnalités de cœur, avec un programme positif minimum en logique floue (Chapitre I-3).

Voir aussi le chapitre VI-11.

Section IX: la dynamique des mouvements novateurs

 

Pourquoi les mouvements novateurs tendent à dégénérer

Les chapitre V-6 et chapitre V-7 permettent de dire qu'une innovation authentique ne peut se produire que lorsque la conscience d'une personne est capable de transmettre des informations à son cerveau, et d'y apporter des éléments de conscience: vérité scientifique, éthique, sens de la vie, etc.

Une fois cela fait, une idée innovante peut apporter une énorme énergie (chapitre V-17), la faisant se propager dans toute la société.

Mais si nous n'avons pas une source constante d'énergie à travers des personnes réellement spirituelles, alors ce qui se passe souvent est un processus de dégradation de l'inspiration originale, qui devient une opinion, dévie vers une pensée dualiste, et finalement est récupérée par des personnes malhonnêtes.

 

Exemples

Le Christianisme a dégénéré en dogmatisme (mais il n'est pas perdu)

La science a subi un processus similaire, bien qu'elle ait réussi à conserver des zones saines en physique. Mais elle est toujours incapable d'appréhender les domaines spirituels et l'éthique. L'objectif principal de ce livre est de corriger cette situation.

L'écologie est dans un processus similaire de devenir dogmatique, comme cela est bien visible dans l'alimentation biologique.

 

Solutions

-Les leaders du mouvement doivent être capables de penser de manière non conceptuelle, et de retrouver eux-mêmes l'intuition fondatrice.

-Avec la pensée non conceptuelle, nous ne sommes pas attachés aux mots ou même pas aux concepts.

-Ce n'est pas pour faire joli que j'ai proposé de concrétiser mon épistémologie générale dans une «université»: un réseau de personnes capables de pensée non conceptuelle, travaillant discrètement à la diffusion des nouveaux fondements.

-La hiérarchie d'un mouvement doit aussi être capable de pensée non conceptuelle, pour prendre la suite lorsque l'initiateur meurt.

 

Le rôle des égrégores

Les égrégores (chapitre VI-13) offrent un moyen simple et efficace d'aider l'humanité aujourd'hui. Il suffit de joindre une de ces méditations:

-Maintenir une vibration pure

-Ne souhaitez pas la mort des mauvais, mais qu'ils deviennent bons, afin de garder votre karma propre.

-Chacun peut garder sa religion ou son chemin spirituel, dans l'œcuménisme et la pensée non-conceptuelle.

VI-11 Pourquoi la démocratie ne marche pas

(Permalien)

Avertissement sur l'intention de ce chapitre

Ce chapitre n'est pas «contre» la démocratie. Mais il se trouve que la démocratie est au centre d'un diagramme quadripolaire (chapitre I-4), au niveau intermédiaire des compromis. Ainsi, toute opinion dualiste «pro» ou «anti» démocratie est vouée à produire des calamités.

Ainsi, pour des personnes psychoprimitives, prêtes à se battre entre elles, l'État de droit est nécessaire. Mais une société psychoéduquée (chapitre V-12) se trouvant au niveau supérieur du diagramme, elle n'a plus besoin des compromis juridiques et démocratiques.

La question de ce chapitre est de savoir pourquoi la démocratie donne le plus souvent naissance à une sorte de dictature molle acceptée à contrecœur, alors que les gens sont libres de voter pour des solutions équitables et des dirigeants compétents.

49/51

49% et 51%, ces chiffres vous sont familiers: ce sont les résultats de la plupart des élections. Le problème est que, pour les statisticiens, cette constance est hautement improbable.

La première explication qui vient à l'esprit est que toutes les élections seraient massivement truquées. Ce n'est pas très probable non plus, mais la science statistique montre quand même qu'il y a vraiment quelque chose qui fausse massivement les résultats des élections.

Comment fonctionne l'attracteur 49/51

C'est en fait assez facile à comprendre, sur un exemple:

Pourquoi, en France, les catholiques ne votent pas pour la gauche, qui soutient pourtant les valeurs Chrétiennes d'égalité, de solidarité et d'aide aux plus démunis? La raison est que la gauche s'oppose à l'esprit. En revanche, la droite «soutient» les Catholiques. Mais cette protection s'accompagne de valeurs capitalistes d'égocentrisme et de privilèges! De sorte que les catholiques ne devraient voter pour aucun des deux. Ce simple exemple suffit à comprendre le dilemme de tous les électeurs, qui doivent choisir entre des valeurs fondamentales mises artificiellement en opposition dualiste. Choisir entre un verre à demi plein et un verre à demi vide!

Ce que fait alors chaque électeur, est de choisir selon tel ou tel critère secondaire qu'il considère comme important. Le résultat est alors le même que si chaque électeur votait au hasard, à pile ou face. D'où les si fréquents 49/51.

Comment manipuler les élections

Les manipulations que je vais décrire ici sont-elles intentionnelles? La vraie réponse, c'est à vous de l'apporter, en comprenant ce chapitre, et en votant pour ceux qui tenteront d'appliquer les solutions proposées à la fin.

Manipuler les élections: Classer tous les partis sur une seule échelle linéaire gauche-droite.

Ce petit jeu pervers est aussi vieux que les élections. Les politiciens et les médias sont unanimes pour nous voir plus ou moins «à gauche» ou «à droite» (les termes varient selon les pays) Or l'extrême gauche n'est pas une «super gauche»: elle est marxiste. Idem pour l'extrême droite, qui s'oppose souvent au capitalisme de la droite. Si on ajoute l'écologie, elle appartient à tout le monde. Dire que l'écologie est «de gauche» a été une manipulation mentale majeure, la cantonnant à quelques pourcents dans les votes.

Cette réduction dualiste effrénée de toutes les idées à une simple échelle linéaire gauche-droite est la cause directe de cette bipolarisation qui bloque la politique. Les politiciens et les manipulateurs le savent très bien: ils prennent au hasard des positions justes ou fausses sur leurs programmes, mais en quantité égale de chaque côté, pour ne pas fausser l'équilibre. C'est ainsi qu'ils nous proposent de choisir entre un verre à moitié plein ou un verre à moitié vide.

Manipuler les élections: le rôle des extrémistes

Les extrémistes ne sont pas des clowns chargés d'agrémenter le rituel électoral. Ils jouent un rôle crucial d'épouvantails ou de bergers: rassembler les votes vers les partis «sérieux», par peur que «l'autre extrême» gagne.

Ils sont également utilisés comme marquage. Par exemple, les manifestants contre les «études» de «genre» et contre l'adoption homosexuelle ont été étiquetés «extrême droite», ce qui a eu pour effet de démobiliser tous les participants. Si nécessaire, des vrais violents sont ajoutés à la sauce. C'est ce qui a été fait en France avec le mouvement ZAD, ou aux États-Unis avec le mouvement Occupy Wall Street.

Manipuler les élections: faire l'apologie des méchants

Pendant longtemps, l'extrême gauche et les anarchistes ont joué un rôle de bouc émissaire en Europe et en Amérique. Mais aujourd'hui, les partis d'extrême gauche sont des clubs du troisième âge. Il ne restait alors que les sectes et les pédophiles pour justifier les lois spéciales et les rodomontades autoritaires des politiciens sociopathes. Et encore, il faut mettre en scène des sectes, comme avec la ridicule affaire de Bugarach en 2012.

Pour remplacer cette extrême gauche déclinante, les médias ont considérablement amplifié la pertinence d'activités terroristes plus récentes, afin de faire mousser les discours racistes.

Manipuler les élections: l'effet tiercé et le vote utile

Pour le tiercé, les médias publient des pronostics. Mais la grande majorité des joueurs n'a aucune autre information, si bien qu'ils parient après les pronostics: c'est l'effet tiercé. Appliqué aux élections, les électeurs ont peu d'informations sur ce que feront réellement les candidats. Mais si les médias les créditent de sondages élevés, cela entraîne des votes par effet tiercé.

De plus, il semble souvent plus rentable de voter pour un candidat moins bon, mais plus susceptible d'être élu. C'est ce qu'on appelle le vote utile, qui permet aux médias de manipuler facilement les élections.

Manipuler les élections: comment bidonner les sondages légalement

Comme de nombreuses personnes votent d'après les sondages, tout sondage est une prophétie autoréalisatrice. Cela permet aux médias de «piloter» l'opinion. C'est ainsi qu'ils ont pu faire pencher la balance pour Trump, ou qu'ils ont créé de grands mouvements d'opinion à partir de groupes inconnus ou ultra-marginaux. En France, il est évident que les médias parlent beaucoup de l'extrême droite, jamais de l'extrême gauche, et toujours en mal des écologistes.

Mais la méthode la plus courante consiste simplement à sélectionner les sondages qui sont publiés ou non. Par exemple, un sondage sur l'écologie contre la technocratie montrerait automatiquement un fort soutien à l'écologie. Au lieu de cela, ils publient un sondage entre «gauche» et «droite», rendant l'écologie totalement invisible. On peut appeler cela une forme de gerrymandering (manipulation du découpage électoral)

Manipuler les élections: contrôler l'Internet

Il est clair que l'indexation d'Internet est massivement truquée, et cette fois, il est légal de le dire. Par exemple, une vidéo Youtube illustrant un monde meilleur obtient 12 likes en 4 ans, alors qu'un conspirationniste inconnu recueille 30 millions de vues en quelques heures. Cela montre à quel point l'indexation d'Internet est truquée. Nous pouvons même savoir précisément depuis quand, en regardant les votes sur cette page: jusqu'en 2011, les votes augmentaient, logiquement avec la taille de l'internet. Mais après 2011, les votes ont diminué, pour disparaître en 2020. Cela indique de massives fraudes à l'indexation.

-Etouffer des moteurs de recherche par des centaines de pages de médias vides.

-L'indexation par «notoriété» est en fait une indexation compétitive.

-Des trolls payés.

-Le FUD, une méthode de manipulation mentale pour instiller la peur, l'incertitude, le doute.

-Le contrôle de la haute finance sur Internet, en permettant à certaines entreprises sélectionnées de connaître une croissance folle.

-Le financement de sites par la publicité permet à des personnes qui n'ont rien à dire de spammer l'Internet.

-De l'Internet au medianet. L'Internet a été conçu à l'origine comme un... réseau social, décentralisé entre pairs, sur un pied d'égalité. Plusieurs grosses sociétés s'emploient activement à démanteler ce réseau. C'est le medianet, un faux Internet sans autre contenu que ce qui est autorisé par un petit groupe de quelques dizaines de personnes dans le monde.

Autres méthodes de manipulation de l'opinion

Nous avons étudié au chapitre V-12 sur les névroses comment les gens ramassent au hasard toutes leurs opinions bizarres ou masochistes. Il y a d'autres problèmes:

Les rumeurs et les mensonges.

Présenter une opinion unanime comme une opinion qui divise la population.

L'inégalité du temps de parole. Les médias détournent massivement la loi, en mettant beaucoup plus souvent leurs candidats en scène.

Statistiques biaisées.

Des informations incomplètes.

Présentez une déclaration équilibrée comme une critique.

Informations inutiles: accidents horribles, etc.

Texte expansés. Certains articles ne font que répéter le titre, avec des phrases plus longues.

Etouffer de moteurs de recherche

etc.

Idées fausses sur la démocratie: la démocratie ne crée pas la paix (elle y aide quand même)

Un vote ne résout pas les problèmes. Par exemple, aussi bien autoriser ou interdire l'avortement est considéré comme un crime par quelqu'un. Ce qui permet à une guerre civile de ne pas éclater dans une telle situation, c'est que les gens ont appris à vivre avec d'autres personnes d'opinions différentes, et à faire avec.

Idées fausses sur la démocratie: la démocratie ne permet pas de trouver la vérité.

Toujours sur l'exemple de l'avortement. Autoriser l'avortement est considéré par beaucoup comme un progrès social, permis par la démocratie. Pourtant, un siècle auparavant, l'avortement était interdit, de manière tout autant démocratique. Que s'est-il passé pour justifier ce changement? Les gens ont simplement changé d'opinion.

Pour un scientifique, cela pose un sérieux problème: une expérience de chimie qui donne des résultats différents selon l'opinion du chimiste, ça n'existe pas. En effet, l'impact de l'avortement, sur les femmes comme sur les enfants, n'a pas changé entre 1870 et 2016. (voir la discussion complète au chapitre VI-5).

Il n'y a absolument aucune garantie qu'un vote démocratique donne des résultats équitables, ou qu'il révèle la vérité. Il peut même produire des choses aussi dangereuses ou farfelues que les caprices des pires dictateurs.

Des représentants qui ne représentent pas

Enfin, les scientifiques critiquent les systèmes de vote des représentants, les accusant précisément de ne pas représenter le peuple, ni même la majorité.

La raison est que les processus vus précédemment produisent la sélection d'une classe de politiciens tous copains avec tous des idées similaires.

Exagération? Le chapitre lié produit une preuve mathématique d'une telle connivence.

Les solutions des scientifiques

Toutes les personnes intelligentes ou éduquées ont réalisé que les systèmes de vote actuels déforment massivement la volonté des citoyens. Les scientifiques ont trouvé les systèmes électoraux les moins manipulables

-Le suffrage universel direct

-Référendums pour des décisions sur des points uniques et précis.

-Référendum d'initiative populaire

-Non cumul des mandats

-Certains scientifiques ont même affirmé récemment que choisir des personnes au hasard dans la rue pour remplir les parlements donnerait de meilleurs résultats que les occupants habituels de ces lieux. Cette idée est séduisante. On le fait bien pour les jurés dans les tribunaux.

Cependant, l'inconvénient notable d'une démocratie plus représentative est de faire monter les trolls. Pour cette raison, je suggère plutôt de travailler sur les raisons fondamentales pour lesquelles les gens adoptent des opinions dangereuses ou déraisonnables.

Les limites métaphysiques intrinsèques de la démocratie

La politique est un domaine humain, qui implique la conscience et les valeurs humaines. Il ne peut donc pas y avoir de solution technique ou algorithmique aux choix politiques et sociaux. Ces choix émergent inévitablement du domaine exclusif et de l'autorité exclusive de la conscience, inaccessible à la pensée matérialiste comme à l'esprit égotique.

Comment le bien peut gagner: refuser tout marquage droite/gauche

L'idée est de proposer une liste électorale «pour le bien», en refusant tout marquage droite/gauche (ou similaire). Cette méthode a été utilisée par les écologistes français en 1978.

Mais cela crée aussi un risque énorme de récupération et d'infiltration, notamment par des extrémistes. C'est pourquoi nous avons encore besoin d'un marquage, non partisan, mais dans la pratique. Appelons-les des balises dans ce cas. En France, Écologie 78 avait choisit deux balises strictes: pas de report de voix au second tour, et pas de nucléaire.

Cela a très bien fonctionné, avec pratiquement aucun accroc, et un résultat de 5%, fantastique pour l'époque. Cependant, Ecologie 78 était une structure temporaire, et il était facile pour les manipulateurs de créer leur propre parti de «gauche». Depuis, les «verts» restent plafonnés à 5%, alors que l'écologie devrait dépasser les 80% depuis longtemps.

Comment le bien peut gagner: ne cocher que les bons points du programme

En 2002, en France, le second tour des élections présidentielles a opposé un candidat de droite à un candidat d'extrême droite. Le premier était le verre à moitié vide habituel, cochant au hasard bons et mauvais points dans son programme, tandis que le second était un verre totalement vide, n'ayant délibérément coché que des mauvais points dans son programme. Le résultat dans ce cas était très éloigné de l'attracteur 49/51: 82% pour le moindre mal. Il existe d'autres cas.

Existe-t-il des candidats au verre vraiment plein? Je cite quelques exemples.

Ces exemples disent tout de même une chose: les gens qui votent sont peut-être névrosés, mais ils ne sont pas idiots. De sorte que, lorsqu'une direction claire se dessine, ils sont encore capables de la reconnaître.

De sorte qu'il est possible pour un bon candidat de gagner une élection, en présentant un programme qui ne comporte que des points positifs. Un candidat au verre plein.

Comment le bien peut gagner: connaître les personnes qui peuvent aider

Une difficulté pour une liste électorale est de rassembler une force de travail suffisante: quand quelqu'un est élu, quel qu'il soit, il a besoin de soutien, de conseillers, de techniciens, d'administrateurs, tous formés et compétents, pour mettre la politique du bien en action. C'est l'une des raisons d'être des partis politiques traditionnels.

Le problème, c'est qu'aujourd'hui encore, il est très difficile de trouver des personnes qui soient d'accord avec tous les points positifs et avec aucun point négatif. Ce que nous pouvons trouver, ce sont des personnes qui ne s'accordent qu'avec certains points positifs, mais qui sont suffisamment psychoéduquées pour ne pas se mettre en travers d'autres points positifs qu'elles n'approuvent pas. Des personnes capables de travailler ensemble là où elles sont d'accord, sans laisser leurs désaccords perturber ce travail. Ce sont ces personnes qui doivent se rencontrer, et apprendre à se connaître. Mais pour cela, il nous faut vraiment une autre solution que les partis traditionnels dualistes et incontrôlables

Un réseau non aristotélicien

Ce problème est facilement résolu par la logique floue (chapitre I-3). L'idée est de considérer un minimum clairement défini, et un maximum, entre lesquels se trouve la gradation.

Ainsi, pour chacune des valeurs positives qui suivent, on définit également un minimum et un maximum. Ainsi, dans l'exemple du bien-être animal, un minimum aujourd'hui (2016) est de refuser la chasse et la corrida (80% des personnes étant déjà d'accord avec cela). Pour le maximum, il n'est pas nécessaire de l'énoncer, mais il reste implicite: une liste demandant d'interdire la viande ne recueillerait pas assez de soutien aujourd'hui (2022).

Avec ce système, l'intersection des différents ensembles est nettement plus grande qu'avec la logique aristotélicienne.

Cette intersection est réalisée de la manière suivante: au moins ne combattre aucune autre valeur, et rester capable de travailler avec quelqu'un malgré un désaccord sur la limite exacte.

Les personnes qui se placent dans l'intersection ne sont pas forcément d'accord pour faire un «parti», mais on peut quand même les voir comme des membres d'un réseau de personnes positives.

De plus, il n'y a pas besoin d'une gestion centralisée qu'un ego peut monopoliser.

Ce que je propose n'est pas un parti politique, mais une adhésion volontaire à une charte, dans un réseau de personnes aux idées progressistes. Des personnes de cœur, intelligentes ou compétentes (diplômes universitaires, etc.), capables de prendre une position dans une organisation, ou capables d'apporter d'autres formes de soutien, financier, public, artistique, etc.

La charte du réseau

Le réseau fonctionne sur le principe suivant

* Se connaître, et travailler ensemble là où nous sommes d'accord, sans laisser nos désaccords perturber ce travail. Cela renvoie à un moyen de pouvoir trouver rapidement des personnes compétentes.

* Non-partisan, ni droite ni gauche, ni aucun autre système bipolaire, surtout pas extrême.

* Les valeurs fondamentales ne peuvent être opposées les unes aux autres. La liste:

* Pour le bonheur de tous

* Écologie

* Économie au service de tous

* Minima sociaux garantis pour tous

* Santé et contraception gratuites pour tous

* Liberté

* Pas de violence

* Ni chasse, ni jeux cruels

* Égalité

* S'appuyer sur la science et la connaissance

* Spiritualité pacifique

* Pas de substances addictives.

Entretien de la liste: maintenir le «verre» plein

Les deux points suivants font partie de la liste:

* Cette liste sera maintenue en augmentant le minimum en fonction de l'évolution de la société, afin de rester bien au-dessus de la moyenne des opinions.

* Il pourrait même être nécessaire d'ajouter des points qui sont imprévisibles aujourd'hui.

Le réseau

Un tel réseau résoudrait un grave défaut de la société actuelle: la difficulté pour les bonnes personnes de se rencontrer, voire de se reconnaître. Pour cela, il pourrait y avoir un (ou plusieurs) annuaire des membres, mentionnant leurs compétences et expériences réelles. Il pourrait même inclure des données plus personnelles, dans un but de rencontre!

Mais il faut aussi, à ce stade, être conscient que travailler ensemble est plus exigeant que d'attirer des votes. Cela nécessite donc un sous-réseau avec un minimum plus élevé qu'aujourd'hui, des décennies en avance.

Un tel répertoire pourrait prendre la forme d'un «réseau social» sur internet. Pas des sites comme facebook, mais plutôt sur le modèle des sites de rencontre, où les gens se rassemblent par intérêt et organisent spontanément des groupes de discussion. Ces groupes peuvent être à l'origine de futures associations, entreprises, ou pourquoi pas de gouvernements.

Par exemple, les membres cocheraient différentes catégories en fonction de leurs compétences et aptitudes. Dans certains cas, une anonymisation est nécessaire, ou des protections contre les escroqueries. L'ensemble du réseau peut être privé.

Conclusion factuelle

J'ignore quand un tel réseau existera, quel nom il portera, etc. Mais là aussi, nous approchons de la masse critique, et les choses pourraient aller très vite. Pour preuve, l'apparition de diverses initiatives allant dans ce sens.

VI-12 Les manipulations mentales

(Permalien) Ce chapitre non essentiel est fortement résumé, tous les exemples anecdotiques ayant été supprimés.

Démystification: qui manipule?

En matière de manipulation mentale, certaines personnes pensent aux «sectes», ne voyant pas les manipulations de «l'ordre établi». D'autres, au contraire, pensent que «le gouvernement» les manipule, et dérivent vers des théories du complot qui sont des manipulations flagrantes. En fait, l'expérience montre que l'on trouve des manipulateurs dans tous les milieux.

Une manipulation mentale réussie utilise le fonctionnement même de notre cerveau pour déclencher un sentiment, une névrose d'opinion ou une croyance, sans que nous nous rendions compte que c'est le manipulateur qui a provoqué le changement. C'est ce qui rend les manipulations mentales particulièrement immorales.

Le mensonge et ses variantes

Tout l'art du mensonge consiste à présenter un mensonge de manière à ce qu'il soit accepté par la victime. Le menteur doit alors habiller son mensonge d'un «vecteur», d'un appât ou d'un leurre, qui transporte ensuite la «charge utile» au-delà des défenses de la victime. Les vecteurs peuvent être

-Une autorité

-Une faiblesse psychologique de la victime.

-Une situation de souffrance.

-Une situation inexpliquée

-Mentir par omission

-Mentir par amalgame

-Mentir par fausse logique,

-etc.

Amalgame, confusion et glissements

-Généralisation abusive

-Un concept vicieux qui en entraîne un autre.

-Un virus idéologique (chapitre V-12) est une affirmation simpliste, incomplète ou non prouvée, qui induit des conclusions erronées: «chacun a sa propre vérité», «la vérité est relative» «C'est la nature humaine», le brexit, etc.

-Accusation d'arrière-pensées.

Induire des sentiments et des pensées

-Une émission de télévision décrit les théories du complot sur fond de musique pathétique et angoissante.

-Le magma d'émotions inutiles de la «musique» de supermarché est une bonne forme d'anesthésie.

-La cacophonie et la laideur des villes tentent de saturer votre sensibilité d'émotions inutiles.

-Associer un mensonge à un vecteur émotionnel. Par exemple, la série télévisée mièvre «Santa Barbara», montrant les méchants comme étant hispaniques, a été un vecteur important du racisme anti-latino.

 

Provoquer des réactions neurologiques

Le principe ici est de provoquer une réaction neurologique, selon le principe de l'enfumage des abeilles: Lorsqu'une abeille sent de la fumée, elle se met en mode lutte contre le feu. Mais, comme elle ne peut pas effectuer deux tâches à la fois, elle perd conscience de la nécessité de défendre la ruche contre le pillage. Exemples.

-Les cris, les conflits ou les disputes, le fait de parler fort, tout cela vole l'attention.

-S'opposer vole l'énergie.

-Les «objectifs immédiats» et les «exigences économiques» nous font perdre de vue le véritable but ou le sens de notre vie.

Intimidation et autres jeux sadomasochistes de domination et de soumission

Les «systèmes» (chapitre VI-13) de pouvoir n'ont d'autre justification que l'amusement sadomasochiste. Pour le dominant, bien sûr, mais souvent le dominé profite de la situation d'autres façons: le faux confort d'être «accepté», ou de ne pas avoir besoin de réfléchir. Ainsi, la destruction de tous les systèmes de domination commence par l'élimination de toute cette psychologie malsaine.

Amusements sociopathiques: destruction de la personnalité.

Le «gas lighting», ou zersetzung, est un amusement sadique: modifier l'environnement de la victime, tout en niant ces modifications, pour détruire la confiance en soi de la victime. Un tel degré de perversion fait que les témoins, les médecins, etc. ont du mal à comprendre la situation.

Une méthode que j'ai vue consistait à envoyer un faux soutien social, tout en détruisant mon travail par derrière.

Les proxis sont des personnes manipulées par les sociopathes afin de nous nuire, alors que le sociopathe a l'air innocent.

La triangulation est le fait pour un sociopathe d'utiliser vos parents ou amis (les proxis) contre vous, sans se dévoiler. Parfois, les proxis se trahissent en vous regardant fixement.

Créer des fake news et manipuler les réseaux sociaux

Une fausse nouvelle doit paraître plausible, par exemple en prétendant être un résultat scientifique, un fait historique ou immédiat, une déclaration d'une personnalité, etc.

Une bulle Internet se forme lorsqu'une personne autorise les cookies de suivi publicitaire: elle est alors suivie de site d'escrocs en site d'escrocs, se voyant toujours servir des histoires confirmant sa névrose d'opinion.

Les sites manipulateurs existent aujourd'hui grâce aux «revenus publicitaires». C'est pourquoi nous ne devons pas considérer les sites avec des publicités ou des cookies de suivi comme des sources fiables.

Les réseaux sociaux sont également facilement manipulés, par de faux comptes, des robots de vote, des trolls, etc.

etc.

Solutions:

-Ayez un bloqueur de publicité dans votre navigateur web.

-Ne cliquez jamais sur une bannière prétendant qu'elle respecte votre vie privée.

-Utilisez des moteurs de recherche respectueux de la vie privée comme DuckduckGo, Ecosia, Qwant ou Lilo (test effectué en 2019 et 2022).

-Utilisez toujours des sites de «fact check», vérification des faits, comme Snopes, PolitiFact, Hoax Buster .

La falsification d'études scientifiques

Les fausses études scientifiques ont été révélées avec le déni climatique, mais elles existaient avant, avec les drogues, le tabac, l'amiante, le nucléaire, les pesticides, etc. Avant, on avait le racisme, la lobotomie, etc.

Le principe est le suivant: à partir d'un ou deux escrocs avec un titre universitaire quelconque, on construit des «fondations», des «thinktanks» ou des «journaux» privés, où publier des «études» falsifiées, mais satisfaisant à tous les rituels d'une publication scientifique. Ensuite, lorsque la «théorie» est «acceptée», elle est discutée dans de véritables universités, et elle devient ainsi «la science».

C'est ce qui s'est passé avec le lysenkisme («science communiste»), le béhaviourisme et la sociobiologie (déni de la conscience), l'appel de Heidelberg, etc.

Pour le grand public confronté à une usine dangereuse, ou à une maladie professionnelle, cela se traduit par une de ces interminables «batailles d'experts».

La fausse logique du sophisme.

Les sophismes sont des raisonnements faux, mais qui peuvent être convaincants, car leurs failles logiques ne sont pas très apparentes. Si Socrate et Platon revenaient aujourd'hui, nul doute qu'ils dénonceraient immédiatement le déni climatique comme la source la plus abondante de sophismes de toute l'Histoire de l'Humanité.

Les virus idéologiques

Nous avons défini les virus idéologiques au chapitre V-12: une déclaration générique, sans contenu en soi, mais qui induit un raisonnement ou des conclusions vicieuses. Exemples: «Chacun a sa vérité», «Il ne faut pas faire de morale», «naturel» « instinct», «gènes», «nature humaine», «l'emploi», «la crise», etc.

Livres et recherches scientifiques sur la manipulation mentale

-1984 de Georges Orwell (roman)

-«Le meilleur des mondes» d'Aldous Huxley (roman)

- «Le harcèlement moral», la définition des sociopathes, par Marie-France Hirigoyen, psychiatre.

-«Ponérologie politique», la sociopathie en politique, par Andrew M. Lobaczewski, psychologue et témoin direct.

Être pervers ne protège même pas.

Les sociopathes sont, rappelons-le, des psychotiques, incapables de prendre conscience de leur anomalie. De plus, ils n'ont aucune empathie: on ne peut jamais les intimider ni les briser, ils continueront toujours leurs idioties.

Le principal moyen de manipuler un sociopathe est de lui montrer qu'il ne compte pas pour nous.

Pourquoi on ne peut pas gagner contre un sociopathe ou un manipulateur

Les manipulateurs veulent que nous jouions selon leurs règles, au lieu de notre projet de vie. C'est pourquoi ils essaient toujours de détruire notre projet.

Si vous prenez conscience du problème, et que vous commencez à l'affronter selon SES règles, alors il gagne: vous vous êtes perverti.

Souvent, la seule solution est d'accepter l'humiliation de la destruction de notre propre ego. Ou de faire le sacrifice de notre désir de vengeance ou de réparation, sur l'autel de la reconstruction d'une personnalité saine et positive.

Dictionnaire de la novlangue

Le novlangue est une façon perverse de déformer le langage, décrite dans le roman «1984» de Georges Orwell. Il y a tellement de matière aujourd'hui qu'une référence s'imposait, lol

VI-13 Le «système»

(Permalien)

Définition

La plupart des gens se plaignent de leur manque de contrôle sur la société, ayant le sentiment que les véritables décisions sont prises en secret. Cette sensation diffuse est partagée par une grande majorité, qui appelle alors la société «le système».

Cependant, il est facile de constater objectivement que la plupart des gens se comportent eux-mêmes en engrenages du même «système», incapables d'adapter leur comportement. De sorte qu'il est inutile de pointer du doigt un quelconque groupe accusé de contrôler la société: le «système» n'existe que par notre soumission sadomasochiste, ou par la moyenne statistique de nos actions égocentriques désordonnées.

De là à dire que tous les gouvernements, et même la démocratie elle-même, sont des «systèmes» pervers, il n'y a qu'un pas, que beaucoup franchissent... sans moi. En effet, à partir de récemment (2016), les discours «anti-système» ont aussi une composante intrinsèquement antisociale, et même fachiste ou populiste! J'affirme donc que la démocratie est certes imparfaite, mais avant de la supprimer, il faut avoir mieux.

Prise de position

Mon point de vue personnel, et la conclusion de l'Epistémologie Générale, est que les systèmes, même sympathiques, ne sont pas des êtres conscients, donc qu'ils n'ont pas à exister. Cependant il est inutile de détruire la tête, si la soumission sado-masochiste de la majorité recrée immédiatement un nouveau système: la seule solution est la psychoéducation.

Par ailleurs, et c'est important, il ne faut pas combattre la société dans son ensemble, mais seulement ce qui la pervertit.

Cas simplifié: à petite échelle, dans un groupe de copains

Dans un groupe normal, les gens sont enthousiasmés par l'objectif commun, et ils se disputent rarement. Cependant, les opinions aléatoires finissent toujours par créer des désaccords. La situation dégénère alors d'une manière très reconnaissable:

-Une «autorité» informelle apparaît.

-Le groupe cesse de recruter de nouveaux membres, et les anciens membres partent en silence.

-Lorsque les problèmes éclatent au grand jour, les dominants parlent de «règles» et d'«organisation».

-Le groupe cesse d'être influent: les gens sentent instinctivement qu'il est devenu un nouveau système, qui leur échappe à nouveau.

-A ce stade, nous avons un «système» bien constitué, qui commence à offrir des privilèges à certains membres, et à en brimer d'autres.

 

Malgré ce risque, je continue à penser que les groupes de copains sont une excellente expérience pour comprendre la condition humaine dans ce monde. Ils seraient également un excellent modèle pour étudier scientifiquement comment un «système» apparaît.

Le «vrai» système: à l'échelle d'un état.

Le cas des «copains» permet de ne pas confondre ce qui émerge du «système» parasite, et ce qui découle des simples inconvénients du fonctionnement normal d'un état.

L'état permet la violence physique dans une dictature, mais aussi la violence morale dans une démocratie. Désolé de le rappeler.

La principale différence entre un état et un groupe de copains, c'est qu'il n'est plus possible pour les gens de s'échapper. Les membres du «groupe de copains» qui ont disparu en silence deviennent la «majorité silencieuse», évitant les actions visibles qui les désignent comme cibles pour le bizutage.

Subir un système incontrôlable et dangereux provoque un stress énorme. Pour éviter cette anxiété, les gens intériorisent ce système, son idéologie et ses exigences insensées. C'est pourquoi la «majorité silencieuse» semble toujours soutenir le système, quelles que soient ses exigences criminelles, destructrices ou anti-bonheur.

Le système vu comme une maladie sociale©, ou des virus sociaux©.

Un virus social© serait lorsque des personnes détournent la loi, la science ou la démocratie, pour servir des intérêts idéologiques ou égocentriques.

Si les gens créent toute une société anormale à leur manière, on pourrait parler de bactéries sociales©: sectes, dictature...

On parle de maladie sociale lorsque l'ensemble de la société et des institutions sont perverties ou inhibées dans leur fonctionnement: corruption, populisme, ploutocratie, pouvoirs occultes, etc.

Les associations militantes, les lanceurs d'alerte, les pétitionnaires, la désobéissance civile, etc. sont des «anticorps» qui apparaissent dans une société malade.

Comment réellement combattre le système

Face à l'injustice et à la perversion, il est tentant de prendre les armes. Le problème est que, si nous réussissons, notre groupe de copains devient automatiquement le prochain système au pouvoir.

En fait, «combattre le système» n'a pas de sens: le système n'existe que parce que nous nous laissons manipuler. Si nous comprenons comment nous sommes manipulés, alors il n'y a plus de système. Et à partir de là, plus rien à combattre. Là aussi, la psychoéducation est la seule solution. Mais au moins cette solution est totalement efficace, et parfaitement adaptée.

«Combattre le système», c'est finalement donner envie aux gens de se faire psychoéduquer, ou leur offrir les moyens de le faire. Quelques recettes

-Non-violence.

-Pas de prosélytisme.

-Ne laissez pas vos adversaires vous voler votre énergie.

- «Hit and run»: la plupart des gens qui viennent d'accepter une partie de la vérité referment immédiatement leur esprit.

-Ne vous accrochez pas aux mots, aux acronymes, aux partis, aux groupes, aux journaux.

-Si vous avez une voie spirituelle, restez toujours œcuménique, voire interreligieux.

-Du fait de la multitude de choses à comprendre, l'attitude pragmatique est de travailler ensemble quand on est d'accord, et d'éviter la discussion quand on ne l'est pas.

Les égrégores

Un groupe de personnes, quel qu'il soit, forme une sorte d'esprit collectif. La plupart des aspects des égrégores peuvent recevoir des explications purement psychologiques ou sociologiques, mais dans certains cas, des explications parapsychologiques sont nécessaires.

Les égrégores peuvent être utiles et positifs. Mais ils peuvent aussi être des outils de manipulation dangereux.

Les rituels d'égrégore n'ont pas besoin d'être «ésotériques»: il peut s'agir de réunions de la direction d'une entreprise, de personnes vêtues de costumes noirs sadomasochistes, de vestiaires où on se déshabille ensemble, ou de bizutages. La fonction la plus subtile et la plus importante du bizutage étant précisément une sélection sur la capacité à devenir un rouage soumis d'un système, capable de faire souffrir à son tour.

 

Les égrégores et le système

Nous pouvons poser que les «systèmes» qui oppriment notre monde ne reposent pas uniquement sur des manipulations psychologiques par les médias, mais qu'ils ont aussi une composante parapsychologique.

 

Créer et utiliser un égrégore est-il bien ou mal? Cela dépend de ce que l'on en fait. Mais il y a un piège particulier: ils constituent une intrusion dans l'esprit des gens. Cela limite leurs applications honnêtes au seul groupe consentant, ou à des besoins collectifs comme l'écologie, la liberté, la paix, etc.

 

Les égrégores noirs et les rituels sataniques. Les personnes qui créent délibérément des égrégores à des fins maléfiques savent que certaines activités sont l'occasion de faire d'excellents rituels sataniques: la guerre, la vivisection, la chasse, etc. Toutes ces choses sont donc à considérer comme des rituels sataniques délibérés, et probablement la principale cause de stagnation de la société actuelle.

 

Il n'est pas difficile de contribuer à l'égrégore positif qui fait progresser l'humanité: être amical et positif, méditer sur une vision de la Terre libre et heureuse, œcuménisme et absence d'idéologie, cesser de nourrir l'égrégore maléfique (racisme, viande, etc.), etc.

 

La construction d'un égrégore positif est toujours d'une grande aide. Un égrégore pour l'humanité entière pourrait l'aider dans son ensemble, même si peu de personnes l'entretiennent. Cependant, il doit vraiment inclure tous les Humains.

 

Se protéger des mauvais égrégores. Les égrégores maléfiques ont un point faible: en s'adressant directement à l'égrégore, on peut être capable de le détourner vers le bien. Un exemple concret est la peur d'être «envahi par les immigrants» alimentée par les médias, avec des concepts subtilement clivants comme «nous et eux». L'antidote direct est de méditer sur la vacuité des concepts de «nous» et «eux».

Quand la «contestation du système» devient novlangue

Entre 1966 et 2010 environ, «remettre en cause le système» était synonyme de défense de notre liberté et de notre bonheur, contre des pouvoirs oppressifs. Mais les médias se sont emparés de cette idée, si bien qu'en 2016, un «candidat anti-système» est devenu la novlangue pour un candidat fachiste!

C'est peut-être le signe que nous devons cesser de «remettre en cause le système» à la manière destructrice des marxistes. En ce 21ème siècle spirituel, nous avons des moyens bien meilleurs, et bien plus constructifs. Surtout avec la façon positive dont la société évolue maintenant.

Mouvements sociaux: les vrais et les faux

Ajouté en Aout 2024: La société a toujours évolué par sauts, grace à des mouvements sociaux limités dans le temps. Les années 1960 à 2000 en ont vu plusieurs: hippies, anti-racisme, pacifisme, écologie, Nouvel Age, renouveau spirituel.

Les médias ont toujours cherché à dénigrer ces mouvements (désinformation réductrice). Toutefois, avec tant de gens connectés, cela ne marche plus. Les médias ont alors recours à la désinformation amplifiante: créer de faux mouvements sociaux imitant des vrais, mais dépourvus de pouvoir transformateur.

Cela crée la situation d'un test, pour chacun d'entre nous: apprendre à discerner ce qui est utile à notre évolution, ou pas.

La politique relativiste

Bien sûr, ceci est humoristique... mais tellement vrai, hahaha!

Les politiciens ont la capacité de vivre avec un certain décalage dans le passé, par rapport à nous. Cependant, la Relativité Générale interdit à l'information de remonter le temps, de nous à eux. La chute de la blague est pourquoi un politicien ne peut pas recevoir les avertissements de notre présent.

La conclusion intéressante est que vous devez voter pour des politiciens vivant dans le présent. S'ils disent que nous sommes des rêveurs utopiques, c'est parce qu'ils sont dans le passé.

VI-14 La société idéale

(Permalien) Une société idéale ne se construit pas sur des déclarations ou des vœux pieux: il y a «toujours» des règles. Cependant, une société idéale exclut tout «pouvoir» qui ferait respecter ces règles. La seule solution est alors que chacun de nous comprenne comment cela fonctionne, et construise à chaque instant sa part de cette société.

C'est notre état d'esprit qui crée la société et la rend propice au bonheur.

Pas besoin de révolution: elle apparaîtra spontanément quand suffisamment de personnes seront capables de la faire. Sinon, la démocratie et l'État de droit restent le moindre mal possible.

Démagouillage

La diversité des goûts n'est pas une excuse pour conserver des idéologies anti-vie. Une société idéale doit accompagner tous les goûts légitimes, les races, les orientations, les cultures, etc.

Il ne s'agit donc pas d'une culture ou d'un idéal standardisé. C'est un ensemble de méthodes simples qui permettront à chacun de fonctionner sans s'enliser dans une voie ou dans une autre.

Ce qui doit toujours être supprimé d'une société idéale

-Toutes les formes de violence, d'exclusion, de coercition et de sélection.

-Les chapitres VI-5 à VI-10 définissent ce qui peut être interdit en matière de sexualité, d'écologie, d'économie, d'eugénisme, de contrôle de notre évolution, etc.

-La destruction de la nature.

-Les palliatifs sociaux tels que l'argent, les contrats, les états, les lois, etc. sont supprimés progressivement par les participants eux-mêmes, à mesure qu'ils deviennent capables de faire confiance et de s'approprier des formes plus saines d'économie et de fonctionnement social.

Se protéger

Au moins pendant un certain temps, certaines personnes tenteront de lutter contre cette société, jusqu'à ce que l'évolution de nos cerveaux soit suffisante pour éviter ces troubles mentaux.

Ces personnes doivent comprendre que leur attitude hostile amène TOUTE société sur un terrain où elle a le droit de les empêcher par la force de nuire.

Je ne propose pas la «rééducation», trop souvent prétexte à la persécution. Au mieux, nous pouvons offrir une éducation et une formation.

Les «réserves» restent la moins mauvaise solution possible pour les personnes au comportement hostile. C'est plus humain que la prison, par exemple sur une île avec de la nature, et des statuts variés selon les cas. Mais toujours sous contraception absolue, pour éviter les enfants dans ces conditions anormales.

Ce qu'une société idéale doit nécessairement comprendre

Il faut une définition plus lyrique de la société idéale: c'est une société où nous nous sentons bien, et où les autres nous acceptent volontiers. Pas seulement pour notre travail ou notre contribution, mais pour ce que nous sommes intrinsèquement: des consciences, avec nos buts essentiels (chapitre V-5).

Une société meilleure est un monde où nous sommes submergés par l'immense beauté de la nature, mais où nous nous sentons bien et chez nous.

C'est une société où nous sommes en sécurité, à l'abri de la violence ou de la moquerie également.

La cause des échecs précédents a été vue au chapitre VI-10: la corruption massive et constante des systèmes de règles par les egos psychoprimitifs. Contre cela, nous avons besoin de la psycho-éducation (chapitre V-12), et d'un nombre suffisant de personnes capables de recevoir la vision transcendante (chapitre V-6) à l'origine de tout progrès social.

 

C'est une société où l'on peut rechercher librement le plaisir et le bonheur.

C'est une société égalitaire, où les avantages et les ressources sont partagés au mieux.

Les nombreuses tentatives précédentes montrent qu'un accord sur l'étiquette n'est pas une garantie de succès. C'est pourquoi j'ai sélectionné quelques «pierres de touche»: végétarisme, le sexe n'est pas mauvais, le sexe n'est pas obligatoire, le sexe et l'amour sont inséparables, pluralité des modes de vie, arts, projets, etc., chacun définit son orientation ou son activité dans la vie, écologie et respect de la nature, science, spiritualité.

Comment la société peut assurer notre bonheur

Comme vu au chapitre V-5, le bonheur résulte de la simple satisfaction des objectifs essentiels de notre conscience, en l'absence de perturbations extérieures (agressions) ou intérieures (névroses, haine, attachement). C'est pourquoi la société doit assurer les besoins essentiels: nourriture, logement, santé, aide aux handicapés, sécurité, communication, transport, lieu de vie agréable, accès à une nature préservée, rencontre de personnes intéressantes.

Cela nécessite des garanties: la liberté de choisir un but, et les moyens de le réaliser.

Sur le plan spirituel: une atmosphère paisible, agréable, conviviale, exempte de conflits, de problèmes et de pressions. Présence, soutien et reconnaissance sociale.

A la base: la psychoéducation

La psychoéducation est ce qui nous permet de contrôler nos névroses et autres atavismes malsains (chapitre V-12). C'est une condition nécessaire pour vivre dans une société meilleure. Toutes les tentatives sans cette condition ont abouti à des formes de bigoterie (religions, régime soviétique, etc.).

La base du travail spirituel reste l'introspection, ce processus miraculeux par lequel ce fantastique ordinateur qu'est le cerveau est capable d'observer son propre fonctionnement, et de reprogrammer nos neurones dans le bon sens!

Ma contribution personnelle à cet égard est «Elf Dream», une communauté virtuelle illustrant cette vision. Le chapitre lié en montre plusieurs images.

Comment une société idéale peut-elle durer indéfiniment

Pour une raison très simple: il n'y a pas d'idiots qui font du déni climatique, pas de cinglés qui construisent des bombes atomiques, etc. Quel que soit le problème, les personnes psychoéduquées sont capables de réagir et de trouver une solution en temps voulu, sans que les névroses ne bloquent leur action.

Application à la formule de Drake

La capacité d'une civilisation planétaire à durer est le paramètre L de la formule de Drake. Sans causes internes de déclin, une civilisation psychoéduquée peut durer jusqu'à la mort de son étoile. Pour la Terre, cela représente entre un et quatre milliards d'années. Les petites étoiles peuvent durer jusqu'à cinquante milliards d'années.

Comme la plupart des étoiles de notre galaxie se sont formées il y a neuf milliards d'années, cela permet d'envisager des civilisations vieilles de cinq milliards d'années.

Il est cependant extrêmement difficile de prévoir à si long terme comment une société psychoéduquée peut évoluer. J'en parle dans le chapitre VI-16 sur l'avenir de l'humanité. Certaines voies sont tout à fait inattendues. J'étudie l'équation de Drake dans la huitième partie, et les solutions au paradoxe de Fermi dans le chapitre VIII-9.

VI-15 L'humanité peut-elle disparaître?

(Permalien) Ce chapitre non essentiel est fortement résumé.

La disparition de l'humanité est une question pleinement scientifique, qui ne doit pas être laissée aux conspirationnistes ou à des milliardaires infantiles.

L'ensemble du texte propose des solutions, qui ne sont pas dans ce résumé.

La surpopulation

La population de la Terre ne devrait jamais dépasser environ 800 millions à trois milliards d'habitants, selon les paramètres. La surpopulation est de toutes les catastrophes en cours, celle qui est allée le plus loin.

La faim dans le monde

Malgré les nombreuses pleurnicheries des médias, ils ne parlent jamais de la solution simple. Soyons donc prudents.

La faim dans le monde a une cause bien définie, que l'immense majorité évite de mentionner: lorsque nous augmentons la nourriture disponible dans un pays, si nous laissons la population augmenter en conséquence, alors 20-30 ans après nous avons juste augmenté la faim en proportion de notre aide!

D'où l'hypocrisie criminelle de ceux qui font semblant de pleurer, tout en refusant la contraception et la régulation des naissances.

Une autre cause de la faim, comprise plus récemment, est la viande.

La dévastation de la nature

L'empoisonnement progressif de la vie sauvage par les pesticides, la rage baveuse de raser herbes et fleurs, menacent notre relation avec la Nature.

L'élimination de la nature n'éliminera pas l'humanité, mais elle en fera une race de zombies insensibles. A mon avis, des choses graves arriveront bien avant.

L'effet de serre

Le problème est désormais bien connu, si bien qu'aujourd'hui «ne pas savoir» peut être considéré comme un crime.

Les conséquences du réchauffement climatique incluent une diminution radicale des terres agricoles, la réduction de la population par la force. Sans compter un possible emballement de la température, qui pourrait rendre la Terre inhabitable.

La pollution nucléaire

Un holocauste nucléaire laisserait toujours des survivants dans certains endroits sauvages.

Le véritable risque est la radioactivité. Et il est déjà trop tard: Tchernobyl ou Fukujima, plus la guerre «froide», ont déjà envoyé suffisamment de radioactivité pour une forte augmentation des maladies génétiquement transmissibles, qui pourraient s'accumuler au point de rendre la reproduction impossible.

Virus et épidémies

Le risque d'une épidémie naturelle dévastatrice est loin d'être éliminé. Mais s'ajoute aujourd'hui le risque d'une épidémie artificielle, par des outils de laboratoire permettant de synthétiser des virus. Les pays, les régimes totalitaires, les armées, même les milliardaires ou les sectes, peuvent se procurer ces outils.

La perte de la démocratie

La démocratie est quelque chose que nous créons, qui a besoin d'être maintenue, entretenue, nourrie, élaguée. Sinon, elle pourrit.

Si aujourd'hui le retour d'une dictature violente est moins à craindre (bien que toujours possible), il existe des tendances inquiétantes: le populisme, le libertarianisme, le contrôle d'Internet par quelques égos, le pouvoir des médias, la remise en cause de la science, et même la remise en cause de la notion de vérité.

La perte d'Internet

Un petit nombre d'entreprises contrôlent la recherche d'informations, mettant en avant leur ego et repoussant les autres sites dans l'ombre. Si cela continue, Internet deviendra le médianet, et il n'aura plus aucune utilité.

La perte du libre arbitre des individus

Nous avons vu au chapitre V-4 que le libre arbitre nécessite des conditions précises dans le cerveau. Mais il nécessite aussi plusieurs conditions sociales liberté d'information, liberté de discussion, liberté spirituelle...

Le libre arbitre est menacé par les drogues, les manipulations des médias, des politiciens ou des sectes, le conspirationnisme, les «faits alternatifs», le dénigrement de la science, certains polluants, certains parasites, le contrôle du cerveau par ordinateur, les modifications génétiques mal informées.

L'eugénisme et l’ingénierie génétique

Après le risque d'un eugénisme raciste, nous abordons des dangers plus subtils, comme le blocage des sentiments, du bonheur ou du libre arbitre, ou encore empêcher l'évolution naturelle de l'Humanité.

Nous n'avons plus le choix, puisque aujourd'hui la pollution nucléaire nous obligera à surveiller les mutations génétiques délétères. Sans une définition du bien et du mal, chapitre V-5, c'est la recette d'un désastre.

Le prochain grand combat de l'humanité sera d'éradiquer les idéologies proposant des fins inhumaines à l'eugénisme.

L'eugénisme et l'évolution naturelle

Le cerveau humain est au cours d'une évolution darwinienne. Le risque est qu'une mutation nécessaire à cette évolution soit considérée comme une anomalie! Par exemple, une mutation favorisant le libre arbitre ou l'introspection ferait que son porteur serait considéré comme «inadapté» dans le monde d'aujourd'hui.

Les idéologies actuelles compromettraient la capacité de vivre une vie sociale harmonieuse et collaborative, renforçant au contraire l'égo et de graves maladies sociales telles que la compétition et la domination/soumission.

Au contraire, un eugénisme obéissant aux buts fondamentaux de la conscience serait alors un moyen direct de réaliser le plan de la Transcendance, comme vu au chapitre V-6.

La prise de pouvoir par les robots

Nous avançons rapidement dans cette direction, à un horizon de quelques décennies seulement:

-Le pouvoir croissant des sociétés Internet.

-Les Intelligences Artificielles donnant un pouvoir énorme à leurs concepteurs. A ce stade, il ne manque plus grand chose pour qu'une telle Intelligence Artificielle pèse sur les décisions gouvernementales.

Les POPs

Les Polluants Organiques Persistants sont des substances organiques toxiques qui ne se décomposent pas dans la nature. De nombreux endroits dans le monde sont déjà empoisonnés.

Perturbateurs endocriniens

Il s'agit de poisons qui envahissent de nombreux produits de la vie courante, avec des effets divers tels que la perturbation de la différenciation des sexes, des cancers, une baisse du QI. Cette dernière a pour effet de réduire considérablement la capacité de l'humanité à réagir rationnellement à d'autres menaces.

La crise des phosphates

L'agriculture doit un pourcentage important de sa production à l'exploitation effrénée d'un petit nombre de gisements de phosphates dans le monde. L'épuisement de ces gisements est prévu dans les prochaines décennies, ce qui entraînerait une réduction correspondante de la population mondiale.

En plus, nous jetons ce phosphate à l'océan, par les toilettes à eau et les lisiers...

La disparition des abeilles

Les pesticides, le rasage des pelouses, etc. menacent les abeilles, et notre système mondial de ressources alimentaires.

La disparition des vers de terre

Ils sont menacés par les pesticides, mais aussi par l'expansion de leurs parasites.

Les débris spatiaux

L'accumulation d'objets en orbite autour de la Terre crée le risque d'une réaction en chaîne de destruction de tous les satellites. Bye bye Google Earth, GPS, sondes spatiales...

Je propose plusieurs solutions possibles, à étudier.

L'échauffement du Soleil et la réduction du CO2

A long terme, l'auto-ajustement de la température de la Terre par la précipitation du CO2 dans les carbonates, atteindra un point où il cessera de fonctionner.

J'examine plusieurs méthodes pour gagner environ deux milliards d'années. Certaines solutions seraient détectables par le SETI en tant que technosignatures.

Autres catastrophes naturelles

Les bouleversements volcaniques, les grosses météorites, les grands événements astronomiques comme une rencontre spatiale, sont les seules choses qui peuvent éliminer radicalement l'Humanité, sans défense, en détruisant la Terre elle-même. Les connaissances en astronomie excluent un tel événement avant des dizaines de milliers d'années, et au-delà, ils restent très improbables dans notre banlieue galactique.

Estimation des scénarios possibles

Le meilleur scénario est bien sûr que nous décidions tous de rechercher la vérité (scientifique ou spirituelle) et de nous former à la psychoéducation. Ce scénario est de loin le plus économique, en termes de travail, de temps et de souffrance. La plupart des problèmes évoqués ci-dessus peuvent être maîtrisés en quelques années, et l'évolution de l'humanité peut alors se poursuivre rapidement.

Le seul inconvénient majeur de cette approche est que le câblage de base du cerveau reste inchangé: l'humanité risque à tout moment de retomber dans le fonctionnement névrotique actuel, ruinant toute l'évolution sociale ou spirituelle, et réactivant les menaces. La seule solution est alors de pratiquer un eugénisme avisé (nous y sommes de toute façon obligés, merci à l'industrie nucléaire) qui favorisera le contrôle de la conscience sur le cerveau: moins de névrose, davantage de libre-arbitre.

J'explique pourquoi il est peu probable qu'une des catastrophes ci-dessus élimine complètement l'Humanité. Mais le pire scénario n'est pas la fin de l'Humanité, c'est la perte du libre arbitre, ou le blocage de l'évolution.

En conclusion, nous arrivons essentiellement à trois scénarios possibles

a) L'optimum est l'évolution volontaire, sociale ou spirituelle.

b) L'évolution Darwinienne fait le même travail, mais sur une échelle de temps beaucoup plus longue et avec beaucoup plus de souffrance.

c) La stase totalitaire se produit lorsque le libre arbitre ou l'évolution sont bloqués pour un temps indéfini.

Conclusion

L'explication courante du paradoxe de Fermi, selon laquelle les civilisations s'autodétruisent systématiquement, ne tient pas, en raison de la grande difficulté à mettre un terme définitif au processus Darwinien d'évolution de la vie sur une planète. La plupart des catastrophes ne font que retarder le résultat.

VI-16 L'avenir de l'humanité

(Permalien)

Désambiguïsation: le transhumanisme effrayant

Le transhumanisme tel que nous le connaissons aujourd'hui est une idéologie effrayante. Leur rêve est de trouver des solutions technologiques à des problèmes tels que l'immortalité ou les «états de conscience avancés», sans réfléchir d'abord à la nature de la conscience, au but de la vie ou à l'éthique. C'est donc l'exact opposé de ce que nous faisons dans ce livre. Leur lien avec l'inévitable libertarianisme (note 90) indique d'où viennent ces idées folles: la nouvelle noblesse financière, qui prépare le terrain pour de juteuses ventes de faux espoirs et de vraies mutilations.

Ce que je propose dans ce chapitre, c'est une Humanité libre et épanouie, pas des monstres Borg de Star Treck.

Homo Elficus©

Le concept et le nom d'Homo Elficus, que je propose pour l'espèce humaine qui suivra l'Homo Sapiens, est une allusion claire au concept d'Elfes tel que décrit dans l'Edda, et magnifié dans les romans de Tolkien.

Comment ces fictions peuvent-elles affecter notre avenir? Tout simplement en proposant un modèle très intéressant et bien connu, celui d'une humanité merveilleuse.

De nombreuses autres sources décrivent un idéal similaire Les grottes d'Ajanta, les Tantras bouddhistes et hindous, le Paradis coranique, des sources chrétiennes plus récentes, et probablement bien d'autres. Juste que «Elfe» sonne mieux que l'Übermensch («Surhomme») de Nietzsche.

L'idée même d'Elfes, différents des Humains mais les magnifiant, reflète une progression vers une espèce plus avancée. L'évolution darwinienne pousse justement très fort dans cette direction (chapitre IV-6).

On peut donner quelques lignes générales

-Corps élancé

-Sensibilité artistique aux vibrations élevées (chapitre V-17).

-Vêtements confortables, avec de belles couleurs

-Bons en sciences.

-Intelligent et cultivé.

-Positifs et constructifs.

-Honnêtes et sincères, avec eux-mêmes et avec les autres.

-Et surtout psychoéduqués de naissance. Je pense que c'est LE critère qui différenciera Elficus de Sapiens.

Les méthodes pour réaliser cet idéal

-L'art, pour partager la vision.

-L'entrainement psychologique et spirituel (chapitre VI-12).

-Passer ces transformations psychologiques à nos gènes. Nous pouvons envisager d'utiliser les mêmes solutions technologiques que le transhumanisme gris, mais avec un contrôle éthique et une finalité positive

-Génétique et eugénisme

-Contrôle du cerveau

-l'impression 3D des personnes, comme dans mes romans «Typheren».

-Mais la méthode la moins dangereuse est d'établir un égrégore positif, capable d'influencer les choses dans le bon sens, discrètement et sans forcer personne. A terme, les méthodes technologiques ne seront plus utiles.

Le paradis planétaire

Ce qui attend l'humanité psychoéduquée, c'est avant tout une fantastique liberté: libérés de toute dictature (brutale ou psychologique), libérés de toutes les opinions et idéologies (religieuses, politiques, scientistes (note 92) ou matérialistes), libérés de tous ces ridicules problèmes relationnels qui ruinent nos vies personnelles et nos entreprises collectives, nous pourrons alors construire un monde de bonheur et de beauté, ou réaliser nos rêves les plus fous (avec les seules limites du monde matériel).

La transition vers le paradis planétaire

À court terme, cette liberté sera très relative dans le monde dévasté et couvert de boîtes de béton que nous laissons à nos descendants: presque tout sera à reconstruire.

Le problème le plus grave sera la surpopulation. Puis viendra le problème de l'eugénisme, conséquence obligatoire de l'ère nucléaire.

Heureusement, l'eugénisme permettra aussi d'améliorer l'espèce humaine. Nous étudierons au chapitre VI-15 les conditions et les risques d'un tel projet.

Durée de vie d'une civilisation psychoéduquée

A long terme, cette situation est intrinsèquement stable. Même les changements géologiques ou spatiaux des conditions de vie sur une planète trouveraient des adaptations progressives.

En clair, il faut une catastrophe mondiale vraiment énorme ou soudaine pour éliminer une civilisation psychoéduquée. C'est pourquoi j'avance le chiffre de plusieurs milliards d'années pour la durée de vie moyenne d'une telle civilisation (plusieurs dizaines de milliards avec une étoile naine rouge).

L'évolution

 

Évaluation de la vitesse de l'évolution naturelle du cerveau

Ceci (dans le chapitre lié) montre qu'une mutation importante du cerveau humain se produit naturellement tous les quelque cinquante mille ans. La capacité de psychoéducation existe déjà naturellement, et des cerveaux nativement psychoéduqués pourraient donc arriver dans un délai très court à l'échelle de l'évolution.

 

Évaluation de la vitesse de l'évolution contrôlée du cerveau

Les animaux apprivoisés montrent une vitesse encore plus rapide, déjà avec des méthodes anciennes. Les méthodes modernes de sélection génétique devraient permettre d'obtenir des améliorations visibles de la personnalité d'une génération à l'autre.

 

Qui contrôlera le processus?

Que les moyens utilisés soient psychologiques, spirituels, médicaux ou génétiques, ils offrent beaucoup trop de pouvoir pour être confiés à des gens choisis au hasard. En fait, il vaudrait mieux ne pas les employer, plutôt que de les laisser accessibles dans un monde anarchique comme aujourd'hui. Voyons les solutions possibles

 

L'autorité mondiale de la Transition

Il est clair que certaines décisions doivent être prises au niveau mondial, sans que des minorités ou des gouvernements locaux puissent s'y opposer. Cette anarchie nous coûte aujourd'hui nos politiques climatiques, et nous ne pouvons pas nous permettre de perdre le libre arbitre de l'humanité au profit d'idéologies égocentriques/infantiles, ou de pouvoirs locaux. Nous avons donc clairement besoin d'une autorité mondiale capable de diriger le processus sans opposition.

La meilleure serait l'ONU, mais aujourd'hui elle manque totalement de l'autorité et des compétences spirituelles requises.

 

La dictature éclairée

Un gouvernement psychoéduqué peut beaucoup aider à la transition, mais il y a deux problèmes:

1) La légitimité du gouvernement doit être acceptée par la majorité.

2) Ce gouvernement doit être réellement psychoéduqué.

Dans la pratique, je ne peux me porter garant d'aucun de ces deux points: s'il y a trop de non-psycho-éduqués, le gouvernement devra forcer les décisions, ce qui ne crée pas de confiance.

Un premier pas facile vers un gouvernement psychoéduqué serait une sélection des candidats aux élections, par des psychiatres et des psychologues, pour éliminer les sociopathes, les névropathes, les idéologues, etc.

 

Une intervention angélique ou extraterrestre?

A mon avis, il ne faut pas trop compter là-dessus. Cela ne résoudrait de toute façon pas le point 1 ci-dessus: il faudrait qu'ils prennent des mesures contre nos atavismes, nous ramenant au cas précédent. Ou pire un tel gouvernement ne s'occuperait pas de nos «traditions», et ils s'attaquerait directement à des problèmes comme la viande ou la drogue, ce qui pourrait être très désagréable pour tous les dépendants.

Cependant il est plus probable qu'une intervention extraplanétaire ne chercherait pas à contrôler directement l'Humanité, mais à permettre aux psychoéduqués de prendre le pouvoir, et à les protéger des réactions arriérées.

Conclusion

S'il est difficile de prévoir dans quelle direction l'Humanité va évoluer, on peut tout de même affirmer qu'elle le fera. Et que les artifices des politiciens infantiles qui tentent de bloquer le processus vont plutôt l'accélérer. Même les catastrophes climatiques et nucléaires ne pourront l'empêcher. La seule question est de savoir si le processus sera sous notre contrôle, rapide et agréable, ou si ce sera un long conflit avec beaucoup de souffrance.

La seule question que chacun doit se poser est de savoir comment il s'intégrera dans ce processus.

 

 

Introduction à l'Épistémologie Générale

Flèches permettant de naviguer de page en page. Une image map donne les liens pour chaque flèche. Index de cette histoire. Recul rapide de plusieurs histoires. Histoire précédente. Prochaine histoire. Avance rapide de plusieurs histoires.

 

 

 

Scénario, dessins, couleurs, réalisation: Richard Trigaux (Sauf indication contraire).

Comme tous les auteurs indépendants, j'ai besoin de votre soutient pour que je puisse continuer à travailler à ce site et que puisse exister une expression libre sur le net:

Notice légale et copyright.

Modified in 2024

1) Sauf indication contraire, tous les textes, dessins, personnages, noms, animations, sons, mélodies, programmations, curseurs, symboles de ce site sont copyright de leur auteur et propriétaire, Richard Trigaux. Merci de ne pas en faire d'usage commercial, ni à de mauvaises fins.

2) Vous pouvez utiliser les expressions marquées d'un signe copyright ©, à conditions toutefois 2-1) d'indiquer que l'auteur est Richard Trigaux, 2-2) de faire un lien vers la définition, et 2-3) de ne pas en déformer le sens.

3) Si ce site disparaissait, vous serez alors libre d'en faire un miroir, de tout ou partie, aux conditions de: 3-1) indiquer Que Richard Trigaux est l'auteur, 3-2) seuls les ayant-droit peuvent faire les bénéfices garantis par la loi, mais je leur interdit de s'opposer à la publication 3-3) ne pas déformer ou dénigrer mon propos. Ce point vaut aussi pour les médias, Intelligences artificielles et systèmes de crowd-sourcing.

CopyrightDepot.com cliquer pour verifier

00035455

Official Seal of CopyrightDepot.com