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(Permalien) La cinquième partie nous a permis d'étudier la conscience. Cette base nous permet maintenant, dans cette sixième partie, d'étudier la vie en société, ses bases (éthique ou morale, esthétique...) et ce qui découle aux niveaux individuels (famille, mœurs...) ou collectifs (droit, politique, économie, culture...). Nous irons même jusqu'à étudier l'avenir de l'humanité.
Ces domaines sont généralement considérés comme un champ libre pour des «opinions», qui s'y affronteraient sans qu'aucune ne serait plus fondée qu'une autre. Je rigole. Ou plutôt non, quand on voit les millions des morts et les milliards de pauvres et de malheureux que nous coûtent toutes ces opinions et idéologies aussi péremptoires qu'inutiles. Un des buts premiers de ce livre est justement de baser toute réflexion dans ces domaines sur une base scientifique, afin de mettre fin à ce règne du n'importe quoi. Et surtout de mettre fin à toutes ces affirmations arbitraires qui nous coûtent tant de souffrance.
Ces domaines n'affectent que la conscience, où elle est la seule à supporter d'éventuelles absurdités ou souffrances. Toute autre immixtion y est donc à bannir (ce qui élimine d'emblée des idéologies comme le réductionnisme neuronal, le génétisme, le matérialisme, la technocratie, etc.)
Mais plus précisément, nous baserons toute cette partie sur l'étude scientifique de la conscience et de ses propriétés, vue dans la cinquième partie sur la conscience, et en particulier sur les buts de la vie, ou buts de la conscience, vus au chapitre V-5.
Nous verrons que cette base supprime toute liberté illusoire de dire n'importe quoi au nom de la «liberté d'opinion», et de l'imposer ensuite comme loi aux autres Nous avons vu au chapitre V-12 sur les névroses qu'il n'y a pas de «liberté d'opinion» sans élimination de nos névroses. Mais c'est précisément cette suppression des arguties névrotiques qui va garantir les véritables libertés que réclame la conscience, et que nous avons vues au chapitre V-5. Cette liberté, non pas de croire ou de proférer des affirmations, mais de savoir.
Toute cette partie est donc une ode à la liberté, même si on y parlera plus souvent de lois que de liberté. Mais précisément, les lois que nous proposerons sont non-duelles avec la liberté qu'elles garantissent: ce ne sont que des outils pour garantir notre liberté, au lieu d'être des outils pour asservir ou exploiter les autres (ou, pour se limiter soi-même par des idéologies).
Cette partie est aussi profondément humaine: même rédigée sur le ton neutre d'une étude scientifique, ce qu'elle défend est notre liberté et notre bonheur. Ne nous y trompons donc pas.
Si cette partie propose quelques nouveautés, la plupart de ce qui y est dit est déjà connu, accumulé en vingt cinq siècles de philosophie, de spiritualité, d'idéalisme. Pourquoi le répéter alors? Pour que justement ces réflexions ne soient plus des réflexions éparses ou des systèmes déconnectés, mais une théorie d'ensemble, monobloc, un outil intellectuel puissant, mais aussi simple et utilisable par tous. Un système que l'on est obligé d'adopter dans son ensemble, au lieu de chacun chipoter selon ce qui arrange ou dérange son égo.
Mon seul apport véritablement original est de donner une valeur scientifique et objective à des données qui étaient jusque-là considérées comme des «opinions» ou comme «subjectives», grâce à l'Epistémologie Générale, qui libère la science de la religion matérialiste (le dogme scientiste (note 92) comme quoi seule la matière «existe» et a de la valeur) et lui permet d'aborder objectivement le domaine de la conscience (y compris dans sa variété). (Ceci d'ailleurs n'est autre que l'idéal du Siècle des Lumières, qu'ils n'avaient pas pu réaliser à leur époque, faute d'outils épistémologiques appropriés pour appréhender la conscience. Quand j'arriverai au paradis, je passerai vous dire bonjour, les gars. Parce que sans vous il n'y aurait pas d'épistémologie, pas de science. Et pas de démocratie: je ne serais même pas né.)
On trouvera toutefois dans cette partie quelques éléments absents des traités du passé, de par les récentes nouveautés techniques ou sociales.
Et c'est promis: plus de RHIC dans cette partie.
J'ai d'autres confitures en réserve.
Scénario, dessins, couleurs, réalisation: Richard Trigaux (Sauf indication contraire).
Modified in 2024
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