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(Ce chapitre ne figurait pas dans la version 1, pour cause de progrès de la science arrivés depuis)
(Note 91: dans ce chapitre, le mot «quantique» est utilisé dans le sens de la physique classique)
(Permalien) Nous avons vu au chapitre IV-9 que l'action de la conscience sur les neurones pourrait se produire lors de l'apparition d'un domaine d'espace éphémère, où les lois de la physique seraient modifiées de manière à intégrer l'action de la conscience (domaine psychophysique). Toutefois, cette notion de domaine d'espace est très nouvelle et encore assez imprécise, même pour les physiciens qui l'ont inventée. De plus, le seul cas d'observation de tels domaine est celui du plasma de quark-gluons, observé dans le collisionneur du RHIC. Donc, si on veut réfléchir sur les domaines, il vaut infiniment mieux se baser sur les rares faits d'observations.
Il peut paraître étonnant de comparer deux processus d'énergie si différente, le plasma de quarks-gluons et les neurones, mais cela n'est pas un obstacle si nous nous intéressons aux bases logiques communes entre les deux.
Ce qui fait donc que, après avoir traité de neurologie dans la quatrième partie sur la physique, nous revenons à la physique dans cette cinquième partie sur la conscience:
(Permalien) Il est intéressant de décrire plus en détails ce qui se passe dans le RHIC. Des noyaux atomiques d'or sont projetés les uns contre les autres à des vitesses hyperelativistes. On peut voir ces noyaux comme des gouttes de «liquide» nucléaire (formé de protons et neutrons). Lors du choc, le plasma de quark-gluons commence à se former en sandwich entre les deux gouttes arrivant à la vitesse de la lumière. Cette disposition fait que sa largeur est bien plus grande que ce que la lumière peut parcourir pendant toute la durée de vie du plasma. Donc chaque région du plasma va évoluer séparément (Les physiciens disent qu'elles sont causalement déconnectée), ce qui suffit à expliquer que plusieurs domaines puissent être formés indépendamment les uns des autres, chacun avec des caractéristiques différentes. Dans toute la suite, nous nous référons à seulement un seul de ces domaines, même si les mêmes phénomènes se reproduisent dans plusieurs.
On imagine qu'à des températures et des pressions aussi fantastiques, on a aussi des champs électriques et magnétiques des milliards de fois plus intense que tout ce que l'on verra jamais dans le monde ordinaire. Ces champs forment boucles et courants, qui vont structurer le plasma (Peut-être chaque boucle fera un domaine). Comme on l'a vu, ces domaines sont des zones où la symétrie matière-antimatière est brisée différemment de dans notre monde ordinaire: chaque domaine contient davantage de matière, ou davantage d'antimatière. Ce phénomène s'accompagne aussi de brisures de la symétrie droite-gauche, ou du temps. Ainsi, chaque boucle magnétique va éjecter des particules dans des directions asymétriques.
Quand le plasma se disperse, tout cela se traduit par des jets de milliers de particules dans toutes les directions. Ces particules vont heurter les détecteurs qui entourent l'expérience, permettant aux physiciens de reconstituer la géométrie de la collision et les phénomènes qui s'y sont déroulés. Notamment, l'observation des jets asymétriques vus ci dessus, permet de vérifier qu'il y a bien eu brisure de symétrie, qui plus est en des domaines différents, avec chacun un taux de brisure différent, favorisant tantôt la matière, tantôt l'antimatière.
Ce qui serait intéressant maintenant, est de voir ce qui se passe d'après l'interprétation de la physique que nous avons faite dans la quatrième partie, en tant que processus d'autogénération logique.
(Permalien) Quand les physiciens parlent de domaine d'espace, on pense à une zone d'espace, de vide, qui aurait des propriétés différentes d'ailleurs, comme un pays qui a des lois différentes, et qui est représenté d'une couleur différente sur la carte. (D'où le terme de «texture» qui était encore le terme officiel lors de la version 1 de ce livre). Toutefois, dans notre vue, l'espace n'existe pas en tant que tel (chapitre IV-4). Notre perception d'un «espace» résulte des relations entre particules, dont nos organes des sens sont également formés. Les particules de matière, ou plus précisément les nibs (interactions quantiques élémentaires) nous donnent l'impression de se ranger dans un espace à trois dimensions, sans que rien de tel qu'un continuum n'existe, ni un «vide» qui aurait des propriétés. Nous avons même vu que ces fameuses «propriétés du vide» souvent mentionnées dans la littérature scientifique, n'existeraient pas en tant que telles: ce seraient en fait des propriétés du système d'autogénération logique de la matière qui existe dans ce vide. Comme ce système est le seul que nous ayons, nous trouvons toujours les mêmes «propriétés du vide», où que nous soyons, et même avec des instruments fait d'échantillons de matière différents.
Pour bien fixer les idées, on peut imaginer l'expérience suivante: on construit un appareil à mesurer une constante du vide, par exemple Epsilon Zero (qui, en simplifiant, détermine l'intensité du champ électrique entre deux charges). Un tel appareil se présenterait par exemple sous la forme d'un boitier électronique, surmonté de deux plaques verticales, ce qui permet de mesurer Epsilon Zero dans le vide entre ces deux plaques. Supposons alors que l'on construise un appareil identique, mais avec de la matière provenant d'un processus d'autogénération logique différent, avec une valeur de Epsilon Zero différente. En admettant que la rencontre des deux ne fasse pas tout sauter, plaçons le second appareil au dessus du premier, la tête en bas et tourné à angle droit, de façon à ce que les quatre plaques délimitent un cube. Ainsi les deux plaques du second appareil effectuent la mesure de Epsilon Zero dans le même espace que les deux plaques du premier appareil. D'après la théorie de l'autogénération logique, chacun des deux appareils devrait mesurer une constance Epsilon Zero différente, simultanément dans le même vide. Si, au contraire, Epsilon Zero est une propriété intrinsèque du vide, indépendamment de la matière qu'il contient, alors un des deux appareils doit être converti au domaine de l'autre, et ils doivent donner tous les deux la même valeur.
(Prédiction faite en Juin 2012, modifié du spéculatif à l'affirmatif, Mars 2023) Une telle expérience semble impossible à réaliser en pratique. Toutefois les physiciens ont bien réalisé quelque chose de cet ordre, en observant les jets de kaons émis dans l'expérience du RHIC. Si il n'y a pas de continuum d'espace intrinsèque, comme dans ma théorie, de tels kaons gardent les propriétés du domaine qui les a émis, indépendamment du lieu. Et effectivement, les physiciens on observé des kaons brisant la symétrie matière-antimatière différemment des kaons ordinaires, dans le même espace autour de la collision. Si, au contraire, on avait un continuum d'espace existant indépendamment comme un objet physique, alors, ces kaons seraient convertis en matière ordinaire dès qu'ils quitteraient le plasma quark-gluons où ils sont nés, et on devrait observer des kaons ordinaires
Toutefois, on peut se demander pourquoi les kaons formés par des interactions nucléaires ordinaires (sans plasma de quarks-gluons) sont tous identiques, alors que ceux formés par un plasma de quarks-gluons ont des taux de brisure de symétrie différents. La comparaison est intéressante, car elle donne des indications sur la façon dont la création d'un domaine se produit. Tentons donc des explications.
Dans le cas d'un kaon ordinaire, isolé, ces kaons sont formés par transmutations de quarks (par la force faible). On reste donc dans le cas d'un système d'autogénération logique qui est forcé de se perpétuer en gardant la même loi d'autogénération, c'est à dire avec un taux donné de brisure de symétrie (imposé quand cette loi a été créée lors du Big Bang) (ce qui implique que tous les quarks portent cette information, et pas seulement les quarks étranges qui manifestent la brisure de symétrie. En effet ces derniers, instables, n'existent pas dans la matière ordinaire).
Par contre, dans le cas du plasma quark-gluons, la plupart des quarks sont matérialisés à partir de rien, quand la fantastique énergie de la collision se matérialise en particules. (l'énergie cinétique des deux noyaux d'or représente des dizaines de fois leur masse, ce qui, d'après la formule E=mc2, impose de créer un grand nombre de particules dont la masse totale vaut aussi des dizaines de fois la masse des deux noyaux). Mais dans ce cas, cette énergie passe d'abord par la formation de bosons (particules transmettant les forces, ici des gluons transmettant l'interaction forte, comme les photons qui transmettent la force électromagnétique). Or il semble que au moins certains bosons, les gluons en l'occurrence, soient insensibles à la brisure de symétrie: ils ne porteraient pas l'information indiquant de quel domaine ils viennent! Ainsi, quand ils se matérialisent en quarks, on a donc une indétermination logique, et chaque quark formé peut donc avoir le taux de brisure de symétrie qui lui plaît.
Ceci n'est que l'application stricte des lois logiques vues au chapitre III-3, en particulier des règles 5 et 6. Ces lois logiques sont très générales, concernant la construction de systèmes axiomatiques, en particulier quand leur développement mène à des séries de conséquences (ce que j'appelle autogénération logique): partant d'axiomes de départ, le système est entièrement déterminé, à chaque étape, à l'infini. Toutefois, si une indétermination logique apparaît quelque part dans son développement, alors il faut fixer arbitrairement une des valeurs possibles. Une fois cela fait, on a alors un second système axiomatique fonctionnant comme une branche (fork, en anglais) du premier. La physique ne faisant pas exception à la logique, ces systèmes d'autogénération qui se divise en branches se traduisent en physique par des domaines d'espace avec des lois différentes.
Toutefois, il reste un petit problème. Et c'est là que la physique risque d'entrer dans un domaine entièrement nouveau et inconnu: pourquoi se forme t-il un domaine, précisément, avec des dizaines de quarks appartenant au même système, au lieu d'avoir chaque nouveau quark avec sa propre valeur? C'est là une question délicate, dont les réponses pourraient être très intéressantes. La règle 3 du chapitre III-3, dit que (entres autres) l'absurdité créatrice (qui démarre le système d'autogénération logique) doit impérativement se produire une seule fois. Le problème que je vois est que, dans le cas d'un domaine du plasma quark-gluons, elle produit bien un résultat unique, tout en ayant plusieurs occasions indépendantes de le faire (une par quark matérialisé).
On peut invoquer deux types d'explications:
1) Les différentes matérialisations de quarks (résolution du paradoxe) se produisent dans un contexte où les particules interagissent fortement les unes avec les autres. En effet, d'après les incertitudes de Heisenberg et la Mécanique Ondulatoire, dans cette situation les particules sont des ondes floues, occupant un certain espace et se superposant en grand nombre. Leur durée est également floue. Toutes ces ondes simultanées vont alors en quelque sorte entrer en résonance, ce qui permet à des quarks virtuels de se matérialiser en siphonnant l'énergie de l'ensemble. (c'est ce qui se passe dans un laser, quand un photon se forme avec les mêmes caractéristiques qu'un photon incident). Dans ces conditions, la propriété «taux d'asymétrie matière-antimatière» peut apparaître sans qu'une particule définie en soit la source, et se propager à l'ensemble du paquet d'ondes par résonance.
2) la résolution du paradoxe serait un phénomène collectif, qui se produirait dans une zone d'espace et de temps déterminée, impliquant plusieurs particules, sans que l'on puisse dire laquelle initie le phénomène. On aurait une sorte de «super nib», ou plus précisément un «instant magique», où la réalité se réifie sans que l'on puisse dire précisément quelle loi logique a joué. Et même pas de loi du tout, ce qui lui permet d'impliquer plusieurs particules en une seule opération logique, au contraire d'un nib. C'est pourquoi je préfère parler «d'instant magique»: une opération logique qui n'appartient à aucune règle particulière, et qui ne se produit qu'une seule fois pour ne jamais se reproduire de la même façon.
Cela est plausible, puisque, d'après la théorie de l'absurdité créatrice (chapitre III-2), il n'y a, lors de la résolution d'un paradoxe, aucune cause logique au choix d'une valeur parmi plusieurs possibles. Et ce cas est différent de celui du nib ordinaire: il n'y a donc pas d'obstacle à ce qu'il implique plusieurs particules en une seule opération. On peut trouver un tel exemple avec un paradoxe aussi simple que celui du barbier, si on le modifie légèrement, avec plusieurs barbiers. Dans ces conditions, ils peuvent très bien décider ensemble de la conduite à tenir, par exemple en édictant une loi commune. La résolution du paradoxe implique alors effectivement plusieurs éléments en une seule opération logique.
La vue 1 semble plus évidente, car elle se dérive directement des concepts de base de la Mécanique Ondulatoire. Toutefois la vue 2 est semble requise par la Mécanique Quantique, bien que cachée plus profondément dans les équations. C'est ce que les physiciens appellent une «brisure de symétrie»
Toutefois, même dans la vue 1, on a un phénomène collectif impliquant de nombreuses particules à la fois, qui produit l'apparition d'un système d'autogénération différent, alors que normalement ça ne peut pas arriver.
En résumé, la formation d'un domaine d'espace (nouveau système d'autogénération logique) se ferait selon le processus suivant:
-Perte de l'information «appartenir à un système donné»
-Résolution d'un paradoxe selon une valeur arbitraire, propre à un autre système
-De manière encore inexpliquée, plusieurs particules sont impliqués dans un événement unique, que nous appelons pour le moment un «instant magique».
-(Ajouté en Aout 2022) Comme tous les kaons mutants se désintègrent via des photons ignorant le rapport de rupture de symmétrie, alors l'information sur le nouveau système est perdue, et tout redevient comme avant l'expérience.
(Ajouté le 17 Aout 2017) Ce processus de cohérence quantique que je décris, que j'ai deviné par intuition, est en fait connu des scientifiques. Il a lieu dans la... chlorophylle, où une dizaine de molécules géantes unissent leurs effets pour capturer un seul photon, et l'amener au centre de réaction souhaité. C'est en toute rigueur une interaction quantique, mais qui met en jeu un grand nombre de particules simultanément, au lieu de seulement deux. Cela se produit parce que l'unité fonctionnelle du chloroplaste est bien plus petite que le photon qui l'excite. Toutefois ce nib spécial de la chlorophylle ne produit pas d'incohérence logique, et donc pas de nouvelle loi de la physique.
(Permalien) Après ce détour par la physique, nous pouvons donc revenir aux éventuels «domaines» dans le cerveau, qui seraient nécessaires pour l'exercice du libre arbitre, comme vu au chapitre IV-9.
Mais pour bien comprendre ce qui se passe dans le cerveau, il nous faut tout d'abord rappeler comment il fonctionne.
On commence par les neurones électroniques, plus simples que les neurones naturels. Dans un circuit intégré, chaque neurone électronique est représenté par un amplificateur. Ces amplificateurs ont des entrées, pour l'information à traiter. Mais ces amplificateurs renvoient aussi chacun de l'information vers les entrées des autres amplificateurs, par des liaisons plus ou moins fortes, appelées synapses. C'est donc un système rebouclé sur lui-même, dont le comportement ne dépend pas que des entrées.
Admettons que, à l'entrée, on envoie les pixels d'une image représentant des lettres. A la sortie, on veut le code ASCII de chaque caractère. Bien entendu, la première fois que l'on essaie, les sorties sont n'importe quoi. Toutefois on va «punir» les neurones qui ont donné une réponse fausse, en diminuant la force de leurs synapses vers les autres, et «récompenser» ceux qui ont donné une bonne réponse, en augmentant leur influence. Et on va recommencer l'expérience, jusqu'à n'obtenir que des réponses exactes.
Cela marche très bien, et on peut ainsi apprendre le réseau à reconnaître n'importe quelle lettre. Mais ce qui est surprenant, et même assez incroyable, est que l'on puisse apprendre au même réseau à reconnaître de nombreux caractères différents, sans que les différents apprentissages ne se mélangent! On dit que le réseau a effectué son apprentissage. Cette propriété d'un réseau de neurones de cumuler plusieurs apprentissages sans les mélanger est proprement extraordinaire, et elle est à la clé de la remarquable plasticité et efficacité du cerveau, par rapport aux ordinateurs digitaux.
De plus, l'information permettant de reconnaître chaque caractère est répartie sur tout le réseau, qui constitue ainsi un ensemble fonctionnel, sans privilégier aucune partie: on ne peut pas dire «où» est telle ou telle information. A la limite, comme dans un hologramme, retirer quelques neurones n'élimine pas les apprentissages, les rendant seulement moins précis. C'est pourquoi on parle toujours de réseaux de neurones.
Et regardons-le fonctionner:
Admettons que, au début, toutes les sorties soient a zéro. Quand on présente les données à l'entrée, alors toutes les sorties vont prendre des valeurs quelconques, évoluant très rapidement. Puis ces sorties vont converger vers la bonne réponse. L'opération est très rapide, proche de la vitesse maximale de réaction des amplificateurs.
Ce qui est important de comprendre est que le réseau n'effectue pas de calculs ou de raisonnements comme le ferait un ordinateur ordinaire. Au lieu de procéder étape par étape, comme pour faire une multiplication, chaque neurone voit sa sortie converger directement vers la bonne réponse, sans étapes intermédiaire, et presque aussi vite que le permettent les circuits dont il est formé. Cette propriété des neurones est massivement mise à profit par le cerveau, et elle est connue dans la vie courante sous le nom «d'intuition», par opposition à la «réflexion». C'est ainsi que l'on apprend à conduire un vélo, jouer du violon, le «tir instinctif», etc. mais réellement la totalité des activités du cerveau s'accomplit de cette façon.
C'est aussi de cette façon que le cerveau accomplit en une seule étape synthétique des raisonnements non-Aristotéliciens impliquant des non-dualités, comme vu au chapitre I-6, alors que les raisonnements Aristotéliciens nécessitent toujours plusieurs étapes analytiques.
(Permalien) Le fonctionnement d'un neurone biologique, en particulier l'apprentissage, est similaire à celui d'un neurone électronique. Toutefois, il y a une différence: les neurones biologiques ne fournissent pas des tensions continues, mais des impulsions, ou des séries d'impulsions. Ainsi, lors de la propagation d'un signal dans un réseau, le temps d'arrivée des signaux fournit un moyen supplémentaire de les discerner. Très probablement le moment où les signaux apparaissent est aussi significatif que les tensions dans les neurones électroniques. Certains réseaux électroniques récents ont d'ailleurs eux aussi cette propriété.
Les ondes de l'électroencéphalogramme trahissent ce fonctionnement en impulsions. Toutefois on ne sait pas trop pourquoi l'éveil, la méditation ou le sommeil se traduisent par des fréquences différentes. Mon idée est que ces cycles correspondent à une remise à zéro périodique de l'ensemble des neurones d'un circuit donné, afin de le rendre à nouveau apte à traiter l'information suivante. Entre deux remises à zéro, on a ce que les neurologues appellent une décharge synchrone des neurones, qui correspond à une opération élémentaire du réseau, comme vu ci-dessus avec les neurones électroniques. Comme on le verra au chapitre V-2, chaque décharge synchrone correspond très probablement à un instant élémentaire de la conscience.
Des réseaux de neurones artificiels tels que le Ni1000 procèdent également en traitant un par un des ensembles de données à l'entrée, avec une remise à zéro entre deux ensembles.
Pour ceux qui aiment les interprétations quantiques de la conscience, je remarque que les terme «d'eigenvalue» s'applique bien aux possibles états d'un réseau de neurones. La différence toutefois d'avec un système physique est que ces eigenvalues sont déterminées par l'apprentissage, par l'information contenue dans le réseau, et non par le matériel lui-même.
(Permalien) Une des aires du cerveau les plus étudiées est le cortex visuel, là où se projettent les images. C'est parce que c'est la plus simple, mais elle est déjà bien plus complexe que nos réseaux électroniques!
Le but de l'aire visuelle est de corriger tous les défauts de la rétine, et de présenter une image optimisée, qui pourra être ensuite utilisée et interprétée par d'autres circuits. Un exemple est la correction des couleurs: comment l'oeil fait-il pour voir des objets blancs, alors que l'éclairage est coloré? Il a pour cela un circuit de rétroaction qui intègre les couleurs sur toute l'image, et ensuite applique une correction neurone par neurone, sur toute l'aire visuelle, atténuant ou augmentant le signal des neurones de couleur.
On peut voir ce circuit fonctionner en le prenant en défaut. Par exemple, dans une pièce éclairée par une lumière chaude (bougie, lampe à incandescence), le papier paraît blanc, alors que, par la fenêtre, un ciel nuageux crépusculaire paraît franchement bleu (il faut être loin de la fenêtre). Par contre si va dehors, le même ciel paraît maintenant gris, tandis que la fenêtre éclairée paraît jaune, y compris le papier. Certains peintres impressionnistes se sont focalisés sur le rendu de tels effets... qui n'a rien à voir avec les drogues.
Mais il existe de nombreuse autres fonctions, par exemple la détection des mouvements lents, ou l'extraordinaire précision de la reconnaissance des plantes, toutes fonctions qui ont évolué au maximum des «possibilités technologiques» du cerveau. Et la vision d'un simple point sur le texte que vous êtes en train de lire met en jeu un processeur avec une forte puissance de calcul. La perception d'une image entière nécessite plusieurs millions de tels processeurs identiques en parallèle, un pour chaque pixel sur toute la rétine!
(Permalien) Le cortex supérieur, où siègent les intentions, la réflexion, les décisions, est encore bien trop complexe pour les neurosciences. Le câblage de base est pourtant le même, mais ce cortex, au lieu de consacrer des milliers de processeurs en parallèle à analyser chaque point d'une image, consacrera chacun de ces processeurs à une activité différente de la vie intellectuelle. Le résultat est d'une fantastique complexité, tout en tenant dans un volume plus petit que l'aire visuelle. Ainsi le cerveau d'Einstein (conservé pour études) ne montrait qu'une très petite différence de volume, sur une aire de quelques millimètres, par rapport à un cerveau moyen! Le génie dans la taille d'un grain de riz...
La prise de décision comprendra donc d'abord l'analyse de la situation. Puis, en fonction de la motivation, ce sera l'élaboration d'un plan d'action. Par exemple on essaie de traverser un ruisseau: il faut décider où l'on pose chaque pas. Cela met probablement en jeu des algorithmes de création de plan d'action. Puis, le déroulement de l'action est comparé en temps réel avec le plan, pour adapter celui-ci au but recherché. Par exemple on peut, au milieu du ruisseau, décider de choisir un autre chemin, qui semble plus facile.
Similairement, la réflexion sur un problème philosophique complexe va mettre en jeu des unités de calcul neuronales, chargées de représenter les différents concepts (exactement comme des neurones sont chargés de représenter les images), puis d'autres neurones chargés de créer des plans de comportement, ou de réflexion. Dans ce sens, la réflexion est une suite d'opérations logiques, que le cerveau effectue pour trouver les relations entre concepts, ou en créer de nouveaux. Cela implique, comme on le verra au chapitre V-8, que chaque concept soit codé dans le cerveau, d'une manière probablement unique pour chaque personne (au contraire des émotions qui sont causées par les mêmes circuits depuis des dizaines de millions d'années).
(Permalien) Les neurosciences, l'informatique, la théorie des jeux, l'intelligence artificielle, etc. tentent toutes de comprendre l'intelligence et la réflexion comme un ensemble de «stratégies» (note 85) visant à obtenir un résultat donné, dans le cadre implicite des valeurs capitalistes et matérialistes du monde actuel (des gouvernements et des sociétés qui financent les labos), à savoir la satisfaction de besoins égocentriques ou de buts de domination, en ignorant totalement nos sentiments ou notre bonheur. Les buts des personnes étant ainsi prédéterminés pour elles, et tout autre but ignoré, alors effectivement, la réflexion ou l'action se résume uniquement en l'élaboration de stratégies, ce qui «dispense» de seulement envisager le libre arbitre. On est probablement là dans le domaine où la science officielle actuelle est la plus subtilement, mais la plus violemment orientée. Pourtant, les humanistes qui débattent de l'éthique des sciences ne s'en préoccupent guère, ne voyant là que des domaines «techniques», sans soupçonner les enjeux moraux et dangers pourtant énormes et pressants (voir chapitre V-18 sur l'intelligence des robots, ou les effets dévastateurs des jeux vidéo immoraux).
Toutefois, toute personne humaine s'est au moins posé la question de savoir si ces buts sont effectivement ceux qui doivent être poursuivis. Pour beaucoup, hélas, la névrose d'attachement à telle ou telle idéologie, opinion politique, dogme religieux, présentateur télé, etc. supprime le sens même d'une telle question... et ils passent alors leur vie à servir des idéologies et des intérêts qui ne leur rapporteront rien en retour.
Par contre, toute personne qui tente de prendre le contrôle de sa propre vie ignorera tout système de valeurs imposé, et se posera des questions telles que «Faut-il être égocentrique, ou faut-il vivre avec les autres?» «Faut-il rechercher le bonheur, ou le pouvoir?» «Faut-il jouir de la beauté, ou l'ignorer?» «Faut-il se soumettre à l'ordre établi, ou s'en émanciper?» toutes questions qui font de si bons sujets de bacho que tous les philosophes intellos sèchent dessus depuis l'age d'or d'Athènes.
C'est que ces questions posent un problème bien plus fondamental que d'oser s'affranchir de la soumission aux autres: un problème de logique: aucun système intellectuel ne peut remettre en question ses propres bases de raisonnement (aucun système axiomatique ne peut démontrer ses propres axiomes, chapitre I-9). D'où l'erreur que font beaucoup de gens, et même la plupart des philosophes «connus»: de tenir tel ou tel axiome comme «vrai», «évident», «universel», «révélé», «scientifique», «vu à la télé», etc. et ne plus se poser de questions ensuite, même quand ils se retrouvent en train de planter des baïonnettes dans le ventre des gens au nom de leurs axiomes.
Le positivisme et ses dérivés vont encore plus loin dans le renoncement total à toute liberté ou vérité: non seulement ils refusent toute morale, mais même le droit («droit positif») perd toute base humaine ou spirituelle, pour ne plus pendouiller qu'après... le consensus! Voire à l'ordre établi! On ne peut plus clairement créer une pseudo-philosophie apparemment «objective», mais qui ne sert en fait qu'à «justifier» les intérêts de quelques-uns. Et c'est effectivement ce qui s'est passé avec les idéologies dérivées du positivisme (marxisme, capitalisme, nazisme, scientisme, technocratie). Bien entendu, ce livre va dans la direction exactement opposée: rechercher une base non seulement sûre et indiscutable, mais surtout qui ne dépende pas d'opinions ou d'intérêts personnels de quelque nature que ce soit.
Beaucoup mettent alors en avant «le coeur», c'est à dire les sentiments. Ce sont certes des guides plus fiables en ce qui concerne l'éthique. Mais nous avons vu au chapitre I-11, et surtout au chapitre V-3, que la «logique du coeur» ne constitue, du point de vue du cerveau, qu'une autre façon de raisonner. Et tout autant susceptible d'erreur... en particulier une névrose est aussi un sentiment, attaché à une personne où à une chose, et qui peut tout autant, sinon plus, nous mener à planter des baïonnettes dans le ventre de gens qui ne nous ont rien fait. De plus, les sentiments procèdent certes d'une logique non-Aristotélicienne. Mais précisément, cela ne les délivre pas du problème de la logique Aristotélicienne, de ne pas pouvoir démontrer leurs propres bases. Remplacer les affirmations axiomatiques par des sentiments axiomatiques ne résout pas du tout le problème. D'où des dilemmes que certains n'ont pu résoudre que face à la navrante réalité de quelqu'un à qui ils venaient de planter une baïonnette... ce n'est pas la méthode que je recommande.
Donc, dans un cas comme dans l'autre, toute personne qui se pose des questions va se tourner les dites questions dans la tête dans tous les sens, et essayer toutes les solutions, sans qu'aucune ne lui paraisse plus «logique» ou «bonne» que les autres. Et effectivement, présenté tel quel, ce problème n'a aucune solution logique démontrable! (Ni aucune solution sentimentalement plaisante) Et le cerveau seul est impuissant à trouver la bonne solution.
Toutefois les neurones sont parfaitement capables d'envisager toutes ces solutions, que ce soit par la logique ou par les sentiments, à partir du moment où ils disposent de toutes les données nécessaires.
Mais si il y a une indétermination logique, alors les différentes sorties du circuit ont la même valeur. Comment choisir, alors?
On a vu, ci-dessus, comment fonctionne un circuit neuronal: les différentes sorties possibles sont codées dans tout le circuit (quelques dizaines à quelques milliers de neurones, dans notre cas) sous une forme très subtile, de légères différences de conduction dans chacune des milliers de fibres, ou de légers écarts dans le temps de réaction des différents neurones.
Du point de vue de la physique, ces sorties sont d'énergie égales, c'est à dire que rien n'en favorise ou défavorise une spécialement. Toutefois ce n'est pas un indéterminisme quantique: il faut quand même une cause physique pour en sélectionner une.
Une influence de la conscience, même microscopique (à l'échelle des neurones) est ce que l'on appelle un phénomène parapsychologique (de la magie). Dans le cadre de la théorie de l'autogénération logique, la «parapsychologie» ou la «magie» ne sont pas des phénomènes hérétiques aux causes inconnues: ils s'expliquent naturellement par un transfert d'information (causalité) depuis le processus d'autogénération de la conscience, vers celui du monde physique. Un tel transfert entre deux systèmes est habituellement impossible, mais il pourrait toutefois se produire dans des circonstances spéciales, par exemple quand le système physique contient une indétermination logique. Il faut aussi une loi d'autogénération qui implique les deux systèmes, ou au moins un événement logique spécifique à cette occasion.
Des influences faibles, ne violant pas la loi de conservation de l'énergie, mais s'ajoutant sur un grand nombre de liaisons neuronales, peuvent être l'élément qui va faire basculer le circuit neuronal, à la place d'une cause physique.
(Cette propriété s'appelle «dépendance sensitive aux conditions initiales», ou plus familièrement «effet papillon». Quant un système présente cette propriété, cela permet à une influence arbitrairement faible d'avoir un effet majeur sur le système).
Ces influences faibles agiront alors comme si elles étaient un des apprentissages stockés dans le réseau. (D'où la nécessité de déjà connaître la proposition que le libre-arbitre va valider: le libre arbitre n'est qu'un choix entre des axiomes déjà connus, pas une «révélation religieuse», ni de la télépathie)
Des études statistiques suffisamment précises, comme celles du laboratoire PEAR de Princeton, ont vérifié l'existence d'influences faibles mais persistantes. Lors d'événements particuliers, comme les instants de super-conscience, ou à proximité de la mort, on observe même des taux d'influence bien plus élevés, mais il s'agit là d'exceptions, qui ne sont pas nécessaires pour le libre arbitre.
Comment cela est-il possible? Nous avons vu, en simplifiant, qu'à chaque groupe de neurones correspond une propriété de la conscience. Normalement, l'information va uniquement des neurones vers la conscience. Mais apparemment, la simple existence de la correspondance point par point entre la conscience et les neurones rend le transfert logiquement possible dans l'autre sens, sans mélange des différents canaux, dès qu'une indétermination logique rend les causes physiques inopérantes. Cette correspondance explique qu'une fonction de la conscience puisse influencer précisément le groupe de neurone concerné, et aucun autre.
Ainsi la résolution du paradoxe créateur a davantage d'effet qu'une interaction quantique unique: l'effet est réparti sur tout le réseau neuronal impliqué (ce qu'une interaction quantique unique ne peut pas produire). Cela correspond bien à la notion «d'instant magique» vue ci-dessus lors de la création d'un domaine physique, où un événement logique unique influe sur un grand nombre d'éléments. Cela nécessite tout de même que le déterminisme physique soit suffisamment faible par rapport à l'influence de la conscience. Par contre, quand cela arrive, on a un basculement complet, sans nuance (propriété des réseaux neuronaux de sélectionner une sortie parmi d'autres). Nous avions déjà subodoré un tel «instant magique» dans le cas du plasma quark-gluons, et il est intéressant de noter que les mêmes lois logiques semblent jouer pour des niveaux d'énergie aussi fantastiquement différents.
Ainsi, on comprend mieux comment un domaine physique, même fugace, peut se créer et apporter de l'information de la conscience vers un petit groupe de neurones. Plus précisément, l'«instant magique» vu ci dessus, lors de la création d'un domaine, peut suffire pour que les neurones concernés traduisent l'influence de la conscience en signal neuronal, même si le domaine s'effondre juste après. Il n'y a alors pas besoin que le domaine reste stable, à partir du moment où ses sorties ont été prises en compte par les autres neurones.
De telle sorte que la formation complète d'un domaine n'est pas nécessaire: le libre-arbitre ne se produirait que grâce à «l'instant magique»!
Il est important de voir que ce qui rend possible la création naturelle d'un tel domaine, ne tient essentiellement qu'à deux propriétés physiques des neurones: 1) d'utiliser une logique analogique ou progressive (chapitre I-3), où l'information utile n'a pas de minimum, et peut donc être plus faible que toute autre, 2) de fonctionner en un réseau réparti, où ces influences minimes, réparties sur tout le réseau, peuvent se cumuler de manière cohérente, et avoir des effets importants sans nécessiter d'énergie physique, sans violer les lois de la physique. On peut dire qu'un réseau neuronal est une sorte de super-détecteur. Une troisième condition est la correspondance précise entre chaque réseau de neurones et chaque expérience de conscience (chapitre V-2), qui va diriger le transfert d'information au bon endroit, mais dans le sens inverse de l'habitude.
Quel effet ce domaine va t-il produire? Dû à la capacité des neurones de stocker des informations instantanées (mémoire à court terme), son signal de sortie va modifier d'autres parties du cerveau: nous «savons» dorénavant une chose que nous ne savions pas avant, une chose du domaine de la conscience, sur laquelle baser nos motifs et nos actions. En termes de logique, nous avons vérifié la vérité d'un nouvel axiome, qui va alors remplacer un axiome arbitraire, dans nos conceptions de la vie, de la morale, etc. Quand cela arrive, nous avons une sensation de découverte importante, une «prise de conscience» d'une réalité importante de la vie. Bon, quand ça m'est arrivé j'avais seize ans, alors je ne me rappelle plus très bien quel effet ça fait, désolé :D
Ensuite, ce domaine s'effondre probablement très vite, aussi vite qu'il est apparu. Mais, de par leur propre fonctionnement physique, les neurones de tout le cerveau vont enregistrer son action matérielle, et intégrer la nouvelle idée, sans discrimination, comme de toute autre action physique des neurones. Ainsi une donnée du domaine de la conscience est irréversiblement passée dans le cerveau physique, même si ce dernier revient à son fonctionnement habituel, purement matériel. Et nous avons résolu une des questions qui démangent les philosophes intellos depuis l'age d'or d'Athènes.
Il ne faudrait toutefois pas nous endormir sur nos lauriers à ce moment, car, tout comme les religions et les régimes politiques se dénaturent, nos propres idées, de compromis en approximations, se dénatureront aussi. C'est pourquoi il est important de renouveler les actes de libre arbitre régulièrement, et même d'avancer, comme on le fera au chapitre V-10 sur le développement spirituel.
Pourquoi le domaine s'effondre t-il aussi rapidement? Probablement de par le fonctionnement en impulsion des neurones: une fois que le circuit a fonctionné, il est «remis à zéro», ce qui efface les conditions d'existence du domaine. Ou tout simplement par notre excitation à ce moment, qui modifie le contenu du circuit concerné! Peut-on recréer le domaine, voire le rendre permanent? Nous verrons cela au chapitre V-10 sur le développement spirituel.
Bien entendu, plusieurs conditions «psychologiques» sont aussi indispensables pour que les phénomènes ci-dessus puissent se produire. En tout premier, on ne doit pas avoir d'idéologie ni de névrose (attachement, haine), sinon les circuits sont violemment polarisés vers un seul des états (apprentissage) possibles. Cette condition est quasiment impossible à réaliser pour des gens qui ne pratiquent pas habituellement l'introspection (observation de leurs raisonnements et sentiments). Toutefois la relaxation physique et mentale y pallie en partie, c'est la raison pour laquelle le méditant débutant commence par des exercices physiques (relaxation, Hatha Yoga), puis par la relaxation de l'esprit (visualisation d'une eau agitée par des vagues, qui se calme progressivement et devient transparente, révélant la véritable conscience). Le méditant avancé peut se mettre rapidement dans cet état, mais il doit toujours faire attention qu'une polarisation n'apparaisse pas, ce qui entacherait sa méditation d'erreurs diverses pouvant le bloquer pour des années. Eviter de telles polarisations est la raison d'être du maître en méditation (Gourou).
Et quelle est donc l'information qui est passée du domaine de la conscience vers le cerveau? Du point de vue de la logique, ce sera les axiomes d'une nouvelle façon de penser ou d'aimer, plus en accord avec les motivations propres de notre conscience, qu'avec nos conditionnements ou avec la vaine propagande des médias. Mais quoi exactement? Et en quoi cela est-il plus «exact» que les valeurs capitalistes actuelles? C'est ce que nous allons voir au chapitre suivant.
Scénario, dessins, couleurs, réalisation: Richard Trigaux (Sauf indication contraire).
Modified in 2024
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