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Ressources pour un monde meilleur
3D

Voici donc des adresses et ressources utiles que j'ai pu trouver, sur tout ce qui favorise le bonheur, tant personnel que social, la paix, la bonne entente, l'harmonie, la poésie, la beauté... Ces ressources sont regroupées en blocs par sujets, avec des liens vers des sujets ou pages proches.

 

POUR EXISTER SUR INTERNET, CREEZ ET RECEVEZ DES LIENS!

 

ALIMENTATION VEGETARIENNE ET BIO

Dernière mise à jour: 5 Mai 2023.

 

 

Groupes et associations - producteurs - recettes - devenir végétarien - ressources

 

Le Commerce Equitable

 

GROUPES ET ASSOCIATIONS

 

Les végétariens et naturistes en France: International Vegetarian Union

avec le Logo

Végétarisme: Un livre qui fait le tour du sujet (bases de diététiques, recettes, côté psychologique...)

Initiation au Végétarisme Vincent Gerbe, éd. Dangles.

Preuves scientifiques du bien-fondé du végétarisme

American Dietetic Association English statue scentifiquement sur le végétarisme

Un petit livre simple, présenté sous forme de bande dessinée accessible à tous: L'hygiène au sens propre par J. Mambret et D. Chevassut, FG Editions.

 

Animations: Le printemps bio

 

Les parents d'élèves exigent du bio aux cantines:

Groupe "projet Bio"

 

AGRICULTURE BIOLOGIQUE

 

Historiquement, l'agriculture biologique est apparue dans plusieurs mouvements alternatifs: santé, écologie, naturisme, non-violence, respect des animaux... Aujourd'hui, elle est contrôlée par des organismes d'état et animée par les circuits économiques du marché. Ces institutions voudront tôt ou tard faire évoluer l'agriculture biologique, pour divers motifs, certains fort nécessaires. Mais, même si les mouvements alternatifs ne sont plus là, les institutions ne devront pas oublier que les principes «arbitraires» de l'agriculture biologique sont en réalité en cohérence avec des valeurs humaines profondes: écologie, santé, bien-être, non-violence, économie équitable...

 

PRODUCTEURS EN LIGNE

 

Biofinesse: traiteur et restauration collective sur Toulouse et Midi-Pyrénées (notamment scolaire) Pas végétarien, mais il doit suffire de leur demander.

 

Bioasis supérette bio à Toulouse et Balma

Céréales et aliments riches en protéines: Soy

 

Voir: Le Commerce Equitable

 

RESSOURCES

 

Proveg

Wheaty seitan et alternatives à la viande

The vegan shop boutique en ligne

Vegami boutique physique et en ligne

 

Sauvegarde des variétés de fruits et légumes oubliés

 

Association Nationale des croqueurs de pomme

AFCEV 100 rue du jardin botanique 54600 Villers-lès-Nancy

Revue Fruits Oubliés (Appel à soutient!)

 

RECETTES

 

Paté à tartiner au quinoa

Le quinoa est une graine cultivée traditionnellement dans les Andes, au Pérou et en Bolivie. Son intérêt par rapport aux céréales, même complètes, est un taux exceptionnellement élevé en protéines, comprenant les acides aminés essentiels en proportions équilibrées. Ceci en fait un aliment de base ou de complément intéressant, notamment pour éviter de grossir. Le quinoa est acheté aux producteurs boliviens en commerce équitable et vendu en France sous la marque Priméal. On peut se le procurer sous formes de grains, soufflé, pâtes natures ou aux légumes, etc... J'en propose une pâte à tartiner à faire soi-même, car il est difficile de trouver des produits sains, équilibrés, sans sucre sans viande sans graisse, et d'un prix raisonnable, pour mettre sur notre pain au goûter, au déjeuner, en camping, etc...

 

La base au quinoa, commune aux recettes qui suivent.

Prendre un sachet de 250gr de crème de quinoa (farine de grain grillé, par exemple de marque Priméal). Faire bouillir 1 litre d'eau avec une petite cuillère de sel. Jeter progressivement la crème de quinoa dans l'eau bouillante, d'abord très légèrement et en remuant, pour éviter les grumeaux, comme pour faire de la polenta. Quand cela épaissit, jeter plus rapidement le reste du paquet, et retirer du feu avant que les projections ne deviennent dangereuses. Continuer à mélanger jusqu'à homogénéisation.

Pâté aux cornichons, frais et acidulé, pour l'été

Prendre un grand bocal (1,6l total, 900gr égouté) de cornichons au vinaigre (pas en conserve lactique ou salée) Vider (et récupérer) le vinaigre, garder les assaisonnements (coriandre, etc...) avec les cornichons, couper les cornichons en petits morceaux et passer au mixer. Ajouter cette purée à la base encore chaude, mélanger, rajouter du vinaigre récupéré, de l'huile ou du sel à la demande.

Pâté aux olives

Avant de faire bouillir l'eau pour la base, y verser une bonne petite cuillère de coriandre en poudre. Prendre environ 200gr d'olives vertes dénoyautées et égouttées (à peu près le même poids que de quinoa). Passer au moulin ou au mixer. Saler, ajouter si l'on veut de l'huile, du vinaigre.

Pâté au curcuma et à la levure de bière, plus pour l'hiver.

Ajouter à la base encore chaude deux cuillères a soupe de paprika moulu, une de curcuma, une d'un épice tel que le ras el hanout ou l'épice à couscous. Ajouter de l'huile, du vinaigre ou du jus de citron, à la demande. Mélanger avec une grosse spatule en bois. Enfin ajouter 0,7 litres de levure de bière en paillettes, et bien mélanger encore.

Fin de la préparation

Placer dans un plat, laisser refroidir, c'est prêt. Cela se garde quelques jours au frigo. On doit pouvoir mettre en bocaux et stériliser, mais si il y a de la levure de bière on perd alors ses qualités.

N'en abusez pas!

Nous ne sommes pas habitués au quinoa, et cela donne l'impression d'être léger. Mais en réalité on a besoin de moins de quinoa que des plats de céréales habituels. Vous le sentirez vite si vous en mangez trop!

Autre base

1er méthode. Si on n'a pas de farine de quinoa, on peut moudre grossièrement ou concasser du quinoa en grains. 2eme méthode: faire cuire les grains dans trois fois leur volume d'eau bouillante. Au bout d'une dizaine de minutes les grains sont cuits, quand le point blanc au centre a disparu. Egoutter soigneusement, passer au moulin à légume pour obtenir une purée. (C'est un peu difficile, car cela passe lentement dans le moulin). Se servir de cette purée comme la base ci-dessus.

Copyright

Vous pouvez reproduire et utiliser ces recettes... a condition de ne pas «oublier» que j'en suis l'auteur (Richard Trigaux) et d'où elle vient (ce site)! Pour toute utilisation commerciale me consulter.

 

DEVENIR VEGETARIEN

 

Ajouté le 24 Decembre 2021: une page plus complète et à jour des récentes découvertes scientifiques: pourquoi et comment devenir végétarien!

 

Renoncer au «plaisir» de la viande peut avoir quatre motivations:

1) Rationalité économique: il faut de quatre à dix fois plus de terres cultivées pour nourrir des carnivores que des végétariens. Ceci explique que l'Europe ou les Etats Unis n'ont que deux à trois cent millions d'habitants au lieu d'un milliard pour la Chine et l'Inde, pourtant de tailles et de ressources comparables. Une civilisation végétarienne peut économiser beaucoup de travail et de ressources, ou faire vivre bien plus de monde.

Il est actuellement récolté sur Terre de quoi nourrir sept milliard de personnes, et de nombreux pays affamés exportent des céréales vers les élevages des pays riches. Dans ces conditions, pour faire cesser la faim dans le monde, il est bien inutile de partir dans des utopies coûteuses et hasardeuses telles que l'agriculture chimique ou les OGM, il suffit de mieux partager. On peut même voter pour ça immédiatement, avec nos assiettes: chaque végétarien nourrit cinq citoyens des pays pauvres.

2) Hygiène et santé: Il est désormais prouvé scientifiquement (études de la American Dietetic AssociationEnglish) que être végétarien permet de vivre plus longtemps, en meilleure santé, en coûtant moins cher à la société, notament après la retraite. La notion comme quoi être végétarien rendrait faible, ou compromettrait la croissance des enfants, est un pur fantasme ou préjugé, qui n'a pas d'autres justifications que idéologiques.

3) Ethique: En étant végétarien, on ne crée pas de souffrance animale, et on ne crée donc pas le karma de souffrir un jour à notre tour.

4) Réceptivité, bien être: les voies sensorielles n'étant pas obscurcies par les sensations fortes et perverses liées à la viande (et aussi à l'alcool, au tabac, aux sodas noirs, aux sauces gastronomiques, et dans une moindre mesure à certains légumes comme les oignons) ces voies sensorielles sont plus aptes à nous donner du plaisir et de la poésie; on peut les rééduquer plus vite. Ceci est aussi un avantage pour les pratiques yogiques et tantriques.

5) Récemment s'est ajoutée une cinquième raison: la production de viande contribue de 5% à l'effet de serre. Cela fait au moins 5% que l'on peut arrêter immédiatement, sans aucun coût. On peut même le faire individuellement, sans avoir à attendre que les gouvernements s'y mettent. A moins que l'on veuille montrer, en continuant à manger de la viande, un «signe ostentatoire d'appartenance» au suicide planétaire en cours...

6) Encore plus récemment (ajouté en 2009) est apparu un sixième motif: L'actualité (grippe aviaire, porcine) a montré que les grands camps de concentration pour animaux destinés à la boucherie sont la principale source d'épidémies. Dans le cas de la grippe porcine, on a même pu trouver le camp responsable au Mexique. Promiscuité effarante, conditions d'hygiène atroces et échanges de reproducteurs font de ces camps de véritables laboratoire génetiques P4, idéaux pour la recombinaison et l'élevage de nouveaux virus. Et comme toujours, être hypocrite ne change pas les faits: si l'on obtient du «traitement éthique des animaux» dans les pays démocratiques, les camps de concentration seront délocalisés dans des pays sans lois... Aissi la seule solution est d'ARRETER toute viande MAINTENANT.

 

POUR CHANGER

-Faire un choix clair. Savoir à quels «plaisirs» on va renoncer, et quels efforts on aura à faire. Car une motivation en feu de paille risque fort d'être absente aux moments difficiles. Devenir végétarien est un choix de vie important, un engagement à long terme.

-Etre fier de notre choix, ne pas en douter. Savoir que nous sommes dans une bonne voie, que nous sommes positifs pour nous et pour la société.

-Assumer de manière constructive le fait que nous puissions être mis au ban, non pas de la société toute entière, mais de ses éléments les plus bêtes et méchants. Que nous ne serons «pas comme les autres». En tout cas nous reconnaîtrons plus facilement nos amis de nos ennemis, au fait que les premiers nous accepterons dans notre choix.

 

-Ne faut pas pour autant se complaire en un rejet manichéen de la société, ni dans des attitudes extravagantes ou sectaires.

-Se méfier de ceux qui présentent le végétarisme comme une idéologie ou un choix dogmatique, auquel ils opposent «la tolérance». C'est un moyen commode pour contester la légitimité d'un choix de vie qui les dérange, en refusant de voir ses motivations profondes, en en faisant un problème de psychologie, d'idéologie, de clan, de secte. Inconsciemment ou parfois très consciemment ces personnes rejettent en fait les choix de vie profonds qui aboutissent au végétarisme (même si ils prétendent le «tolérer»). A moins que, tout simplement, ces gens ne soient payés par le lobby de la viande, qui est très puissant. Quoi de plus facile pour eux que d'infiltrer et détourner des mouvements bios ou écolos où l'on a «chacun sa vérité», où science comme spiritualité sont mal vus...

-Se méfier de toute affirmation non scientifiquement prouvée. (Ajouté en 2009) Depuis quelques années un ensemble de rumeurs affirment que le soja, l'aspartame, le gluten, et même le pain complet seraient toxiques. Au début, il y avait de quoi rire, mais je note que cette liste inclus, comme par hasard, tous les éléments-clé pour une alternative correcte à la viande et à la malbouffe. Aussi je soupçonne fortement que ces rumeurs sont orchestrées par les lobbys de la viande et de la malbouffe, à travers des revues comme «Nexus» surgie de nulle part, ou d'autres médias soutenus par de la publicité, qui répandent aussi de la fausse science, des faux mystères, du matérialisme ou de la spiritualité de sectes. On en arrive maintenant à ce que ces rumeurs sont devenues des croyances de base dans les milieux bios, des médecines douces et du Nouvel Age. Pour mesurer l'extension de cette propagande morbide, on peut regarder la page wikipedia sur le gluten: 15% y est consacré à l'intolérance au gluten, qui n'est un problème que pour quelques personnes, alors que la page wikipedia sur le lait n'a qu'un mot pour l'intolérance au lait, qui est pourtant un problème pour au moins 15% des enfants!

-Connaître les principes de la diététique. Si on se contente de seulement «arrêter la viande» sans en remplacer ses éléments constitutifs par des aliments végétaux, on risque de graves problèmes de santé, ou au moins l'échec par le renforcement de la «faim» de viande. Une excellente méthode consiste d'ailleurs à «remplacer» les nutriments de la viande par des nutriments équivalents d'origine végétale, ce qui conduit à un déplacement assez rapide de la faim depuis la viande vers ces aliments végétaux. Cette méthode produit des résultats sûrs, durables et sans mauvaises surprises, mais elle implique ce connaître les bases de diététique. Pour cela de nombreux livres sont disponibles dans les boutiques d'aliments biologiques. Certains sont scientifiques, d'autres se réclament de théories naturalistes fondées ou farfelues dont on s'inspirera ou se méfiera. J'ai vu un livre récent qui a l'air bien et fait le tour du sujet (bases diététiques, recettes, côté psychologique...) «Initiation au Végétarisme» de Vincent Gerbe, éd. Dangles.

Attention: j'ai pu personnellement constater que certains magasins «diététiques» ou même «bio» sont complètement incompétents en diététique ou en végétarisme. Se méfier aussi des médecins anti-végétariens, de tous ceux qui disent «on a besoin de protéines donc de viande», ou de toutes les théories bidon qui pullulent dans les «médecines douces».

-Vis à vis des échecs et rechutes possibles, les deux attitudes extrêmes dangereuses sont la culpabilité et l'inconscience. Culpabiliser détruit la confiance en soi et ruine notre motivation; l'inconscience consiste à nier que nos écarts de conduites et rechutes sont des fautes. Or ça en sont bien, vis à vis des animaux que l'on fait souffrir, vis à vis de nous-mêmes qui rompons nos engagements, ou vis à vis de ceux qui nous aiment et qui faisaient confiance en nous. L'inconscience est sans doute la principale cause d'échec des tentatives de réforme alimentaire ou de vie en général, et il est difficile de revenir dessus ensuite. L'attitude la plus efficace est de développer une non-dualité entre l'estime de soi (malgré les fautes) et la reconnaissance en tant que telles de nos fautes, limites et incapacités. Donc si on retombe dans une attitude néfaste, si on craque un jour sur un sauciflard (ou à cause d'un «copain»), il faut bien reconnaître que l'on a fauté ou rompu un engagement, mais ne pas perdre notre confiance en nous pour autant, ne pas tomber dans la culpabilité. (Certaines personnes préconisent des diminutions progressives, des transitions; en toute rigueur ils sont aussi des fautes, mais ça peut être un moindre mal que d'aller trop vite pour rechuter ensuite. A chacun de choisir la stratégie qui lui est le plus appropriée). Cette attitude de non-dualité est de loin la plus efficace, et elle est la seule qui permette de ne pas se faire avoir par les petits malins qui ne font aucun effort de leur côté, mais qui à la moindre de nos incartades ne manqueront pas de vous faire remarquer d'un ton doucereux que «puisque tu es végétarien tu ne devrais pas manger de cela...». De telles remarques ont un effet dévastateur sur les faibles motivations, et même sur les fortes motivations quand l'estime de soi ou la reconnaissance sociale sont en jeu. Faites de votre mieux pour diriger votre caravane et laissez les chiens aboyer: ils ne sont jamais sortis de chez eux, comment connaîtraient-ils la route? (A la limite, aucun prophète n'a jamais interdit de leur coller quelques coups de babouche sur le museau).

-S'entourer de personnes positives et de sympathisants (Associations de végétariens, malheureusement bien faiblardes en France, telles que International Vegetarian Union, ou associations de défense de la santé) qui sauront nous aider en cas de problème encore possibles (difficultés de transition, rechute, problèmes d'équilibre ou de carence, discriminations sociales, persécutions de «médecins» rationalistes, discriminations judiciaires à propos de garde d'enfants...)

-Les personnes qui sont devenues végétarienne dans une secte pourront avoir tendance à développer du rejet pour le végétarisme. En toute rigueur cela est une erreur, car peut importe comment la motivation végétarienne nous est venue, ce qui compte c'est le résultat. On se rappellera aussi que les «enseignements» des sectes sont toujours tronqués ou biaisés: il est indispensable de revoir nos motivations et nos connaissances en diététique à la lumière de données plus objectives.

-Il existe encore de nos jours des personnes qui affirment que l'on ne peut être végétarien, ou plus vicieusement que des enfants ne peuvent se développer normalement avec une alimentation végétarienne. Ceci est contredit par la simple observation de centaines de millions d'Hindous ou d'autres Orientaux qui n'ont jamais absorbé un gramme de viande ni de poisson de leur vie, et qui disposent de toutes leurs facultés physiques et intellectuelles. (Sans parler des Japonais qui nous dépassent parfois sur le plan intellectuel) Bien que ce soit en fait inutile, de nombreux travaux scientifiques sont venus confirmer ce point de vue, ainsi que les effets sociaux positifs (vieillesse plus heureuse et moins lourde à supporter pour la société). Citons les études sur le groupement religieux américain les Adventistes du Septième Jour, des végétariens qui vivent par ailleurs comme les autres américains, ce qui en fait un groupe de comparaison idéal. La plus connue semble celle de Mills PK, Beeson WL, Phillips RL, Fraser GE, de 1976 à 1982 (American Journal of Clinical Nutrition, 1994), indiquant moins de problèmes de santé chez les végétariens. De nombreuses autres études montrent moins de maladies, une meilleure espérance de vie, un moindre coût de santé pour la société, et d'importants groupements de professionnels de la nutrition comme l'American Dietetic Association English , affirment qu'un régime végétarien bien conduit est bon pour la santé, qu'il nourrit convenablement, et qu'il favorise la prévention de certaines maladies. («It is the position of The American Dietetic Association (ADA) that appropriately planned vegetarian diets are healthful, are nutritionally adequate, and provide health benefits in the prevention and treatment of certain diseases»). On peut donc considérer le végétarisme (et dans une moindre mesure le végétalisme) comme scientifiquement validé. Dans une société qui s'affirme fièrement démocratique et rationnelle, ce résultat scientifique engage tout le monde et toute discrimination à l'encontre des végétariens est clairement une discrimination selon les opinions philosophiques. Il est donc hypocrite ou plouc aujourd'hui d'être hostile au végétarisme, on même de «se poser des questions». De fait de grands progrès ont été faits au niveau de l'acceptation des végétariens par la société, notamment au niveau des conflits familiaux et de garde d'enfants, bien que des décisions judiciaires discriminatoires soient encore possibles, incitant à la prudence et à la fermeté...

-Contrairement à une opinion courante mais tout aussi fausse, on ne mange pas de la viande pour les protéines (seuls les Occidentaux font cela, pour des raisons idéologiques, ou les peuples chasseurs-pêcheurs qui n'ont que cette source de protéines). Le seul «avantage» de la viande est d'être une source d'acides gras variés, indispensables notamment aux jeunes enfants pour le développement du système nerveux. Mis à part les peuples carnivores déjà cités, la plupart des peuples sur Terre sont «presque» végétariens (Africains, Méditerranéens, Chinois, Arabes, Occidentaux avant le viandisme...) et n'utilisent la viande qu'en complément, pour ces acides gras. (soupe avec un bout de lard au Moyen Age, couscous avec un bout de viande, plats orientaux «épicés» à la viande ou à la sauce de poisson...). Historiquement, pour qu'un peuple devienne complètement végétarien, il faut la réunion de deux conditions: 1) Une source d'acides gras végétaux variés et de qualité, susceptibles notamment d'assurer une croissance optimale du système nerveux 2) Une motivation éthique ou philosophique suffisante. Les méditerranéens, Arabes, Africains et Chinois remplissaient la condition 1 mais pas la 2; Les Tibétains, bien que disposant d'une motivation éthique 2 très forte, n'ont pas pu devenir végétariens car leur rude climat ne leur permettait pas de cultiver des huiles végétales de qualité suffisante. Seuls les Hindous, les Indochinois ou les Japonais bouddhistes remplissaient les deux conditions et ont développé un végétarisme majoritaire. Aujourd'hui l'Occident et tous les pays démocratiques disposent, grâce aux transports modernes, d'aliments variés et notamment d'huiles végétales convenables, qui remplissent largement la condition 1. Toutefois le raffinage leur fait perdre beaucoup de propriétés: ces huiles doivent être biologiques ou au moins vierges (première pression à froid, non raffinée). On en proposera en particulier une bonne variété aux jeunes enfants, sous forme d'huiles d'assaisonnement, ou de fruits secs (noix, noisettes...) accompagnées d'oeufs et de produits laitiers (et pas du 0% de matière grasse!) mais pas de friture, berk berk!

-Par contre un problème réel dont on devra tenir compte est que les régimes végétariens actuels, habituellement basés sur les céréales, mêmes complètes, ont un rapport hydrates de carbone sur protéines un peu trop élevé. (C'est le fameux rapport C/N, qui commande beaucoup de processus vitaux, par exemple mener un compost) Trop élevé, et l'obésité menace (régime Chinois), trop bas et l'espérance de vie diminue très vite (aussi bas que quarante ou trente ans, chez les Inuits ou les cow-boys). Pour cette raison, les régimes traditionnels «quasi-végétariens» comportent une faible quantité de protéines concentrées: soja (Tofu au Japon et en Chine) ou poisson (Régime Méditerranéen). C'est la raison pour laquelle (avec les huiles végétales de qualité) ce dernier régime est particulièrement bon pour la santé. Un vrai végétarien choisira le tofu ou du soja préparé, du seitan, ou des protéines de soja déshydratées, de faible coût, ou du quinoa (une graine des Andes) additionnés aux plats de céréales. Il y a de la recherche à faire du côté de la spiruline (80% de protéines). Si on a des problèmes d'adaptation du goût, ces aliments sont de bons substituts à la viande.

 

ALLER PLUS LOIN

 

Certaines personnes préconisent d'être végétaliens, c'est à dire de supprimer non seulement viande et poisson, mais aussi produits laitiers et oeufs, soit toute substance animale. D'un point de vue philosophique ou éthique cela est le plus juste, car ainsi on n'entretient plus aucune forme d'exploitation animale. D'un point de vue diététique cela est théoriquement possible, mais il semble encore difficile aujourd'hui de proposer un régime végétalien totalement sans danger, notamment pour les jeunes enfants. Personnellement je n'y suis pas arrivé et je n'ai pas essayé sur mes enfants. Je pense que le principal obstacle ne vient pas des protéines, acides gras et vitamines, mais du calcium (Ma tentative personnelle a été marquée par des problèmes à ce niveau). Malheureusement, l'assimilation du calcium est une affaire complexe, différente d'une personne à l'autre, et impliquant plusieurs vitamines et oligo-éléments. Je ne saurais pas indiquer une solution biologique qui soit toujours efficace. Ce problème devra être étudié soigneusement et sans dogmatisme, car il se pourrait que l'on ne trouve que des solutions «chimiques». En attendant de pouvoir faire une société végétalienne, le mieux (ou le moins mauvais) est de faire un élevage sans violence, et au moins de sélectionner des produits laitiers qui sont garantis ne pas provenir d'élevages industriels. Dans un plus long terme, il est clair qu'une des principales priorités de la science agronomique doit être de développer des espèces végétales avec un rapport C/N suffisamment bas, une composition équilibrée en acide aminés et plus d'éléments nobles, autorisant le végétalisme pour tous.

 

Les enfants ont tout intérêt à être végétariens dès le sevrage. Pour qui sait un tant soit peu ressentir les vibrations des gens, la différence est énorme. Déjà on peut reconnaître les personnes, même adultes, qui ont bénéficié d'un allaitement maternel (plus doux, plus sensuel, plus clair, plus sur Terre) au lieu d'être victimes du biberon (plus intellectuel, moins consistant, un peu comme les victimes du tabac). J'ai fait l'expérience un jour sur un groupe, et mon ressenti s'est avéré presque toujours exact. Un végétarien donne aussi la même impression (il m'est arrivé de le voir chez un couple d'auto-stoppeurs qui me tendaient le pouce au bord de la route, c'est à dire dans des conditions qui ne se prêtent guère à une introspection poussée!). Entre un végétarien de naissance et un gros viandard la différence est spectaculaire; on a l'impression que ces deux êtres ne sont pas faits de la même matière; le premier serait formé d'une substance vivante propre, claire et sensuelle, le second d'une matière opaque, sale ou pornographique. (Rien à voir avec la couleur de peau, il m'arrive souvent de trouver des Africains «clairs» et des Européens «sales».)

 

A mon avis il serait utile d'employer les méthodes agricoles de sélection des plantes pour pouvoir produire plus de variétés satisfaisant correctement les besoins des végétariens, voire des végétaliens, (vitamines, acides aminés, acides gras) sans avoir à jongler pour varier et équilibrer des menus. Exemple: il existait autrefois d'excellentes variétés de pommes de terre suffisamment riches en protéines pour servir de base d'alimentation à un peuple comme les Irlandais. Mais les variétés ont été depuis sélectionnées sur le critère stupide de... faire des frites. Des idées directement applicables par de petites entreprises tourneraient autour de la production de suppléments alimentaires à bas prix, garantissant un apport minimum en vitamines et autres éléments nobles. On pourrait aussi faire des variétés faciles à cultiver, comme les racines africaines, avec lesquelles une famille Ruandaise se nourrit toute l'année sur un petit jardin, sans autre effort que de les récolter. (Le topinambour correspondrait à cette définition, si on trouvait des variétés qui n'écoeurent pas au bout de trois repas. Il existe aussi des solutions possibles du côté des pommes de terre originelles de l'Altiplano Péruvien). A terme ces variétés feraient un excellent moyen de devenir tous végétaliens. Nos rapports avec le monde animal seraient alors uniquement ludiques ou éducatifs, libres de toute exploitation et souffrance.

 

Certaines personnes ressentent la viande comme un plaisir et regrettent, voire souffrent de l'abandonner. Il ne faut pas considérer cet état de fait comme irréversible: le goût se rééduque. Je peut l'attester, moi qui était grand amateur de saucissons divers et variés, j'ai pu abandonner cela et n'en souffre plus aujourd'hui, je ne suis même plus tenté. Une première méthode est de s'entraîner à penser à notre motivation éthique. Une seconde méthode est de se faire des plats de céréales complètes, afin que le corps puisse y trouver les nutriments qu'il avait l'habitude de chercher dans la viande. Ceci fait rapidement baisser la faim de viande, pour la remplacer par une faim de céréales. Une troisième méthode est basée sur le fait que les goûts et odeurs de la viande sont des vibrations basses, ainsi que la satiété malsaine que l'on ressent après en avoir mangé. S'entraîner à ressentir les vibrations plus élevées des fleurs, des fruits, combat très efficacement les attachements à des vibrations basses. Le seul risque serait que c'est même trop facile: on finirait par trouver sales même les vibrations moyennes des légumes et des céréales. Gardons donc un peu de lest dans les bottes, si l'on veut qu'elles restent au contact du sol.

 

Allaitement au sein

Dernière mise à jour: 18 Novembre 2013.

 

Le lait maternel est la meilleure nourriture pour le bébé, riche de tous les nutriments dont il a besoin, sans compter des anticorps et d'autres protections immunitaires.

L'allaitement est surtout le premier geste de tendresse, indispensable à l'équilibre affectif et à l'épanouissement sensoriel du futur adulte. A mon avis en priver le jeune enfant est très grave et a des répercussions très visibles.

 

La Leche League France Organisation non-gouvernementale internationale à but non lucratif, La Leche League oeuvre en particulier à aider les mères contre la répression, (alaitement en public, préjugés) et les manipulations (intérêts commerciaux, préjugés «médicaux»).

 

Voir aussi: IPA Information pour l'Allaitement

 

 

 

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Sectes - manipulations

 

 

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Je donne ces ressources pour leur intérêt, mais sans garanties sur leur contenu que je ne maîtrise pas. (et qui peut avoir été modifié à mon insu)

(1er Janvier 2013) J'avais créé ces pages au début d'Internet, quand il fallait «surfer sur la toile» pour trouver des sites. Puis sont venus Google et autres, qui ont rendu la recherche miraculeusement simple. Aussi, pendant dix ans, je ne n'avais pas vraiment mis ces pages à jour... Toutefois, depuis quelques années, je constate que les sites pertinents apparaissent de moins en moins dans ces moteurs de recherche, cachés par un nombre grandissant de pages de verbiage soutenues par de puissants moyens financiers. Et subrepticement, le réseau vital de liens qui formait «la toile» (le web) a disparu: nous ne contrôlons plus Internet! Aussi je dis à tous:

 

POUR EXISTER SUR INTERNET, CREEZ ET RECEVEZ DES LIENS!

 

J'ai donc remis ces pages en action.

N'hésitez-pas à créer des liens vers ces pages, ni à me signaler des liens intéressants.