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Epistémologie Generale        Chapitre IV-11       

 

IV-11 L'Expérience du choix retardé,
Ou expérience de Wheeler.

 

(Permalien) (Etait le Chapitre 38 dans la version 1)

 

J'ai décidé d'ajouter ce 11eme chapitre ici, car j'ai pensé que l'Expérience de Wheeler contribue à valider l'ensemble de la Théorie de l'Autogénération Logique (Confirmation expérimentale). J'avais même proposé une expérience similaire dans la version 1 en 1999, sans savoir que les physiciens l'avaient imaginée dès 1971. Ne pas l'inclure dans la version 2 aurait donc été une régression. D'où ce chapitre ajouté après les autres, sorte de clé de voûte de l'ensemble. (Un chapitre supplémentaire illustre mieux le cheminement de ma compréhension...bon prétexte pour m'éviter de réécrire les précédents, hé hé hé)

Principe

(Permalien) Les scientifiques sont des vilains cachottiers: ils connaissent cette fantastique expérience depuis 1971, mais ce n'est que depuis 2017 qu'on en entend parler (article dans Futura Science, 3 Novembre 2017). Cette expérience a été conçue en 1971 par John Archibald Wheeler, comme un test comme quoi la mécanique quantique est bien aussi bizarre qu'elle en a l'air. Elle a brillamment confirmé la dite Mécanique Quantique, interprétation de Copenhague version pure et dure. Mais je pense qu'elle confirme ainsi la Théorie de l'Autogénération Logique présentée dans ce livre.

 

Il existe de nombreuses façons de faire cette expérience. Toutefois la «référence» est celle des fentes de Young, que nous avons vue au chapitre IV-2. Il vaut donc mieux vous reporter à ce chapitre d'abord, si vous ne savez pas ce dont il s'agit.

Electron de Copenhague dans l'expérience
				d'interférence

Rappelons que, dans cette expérience, un photon passe à travers deux fentes, avant d'atteindre un écran. Selon que l'on ouvre une seule fente ou les deux, le photon se comporte comme une particule, ou comme une onde, lorsqu'il atteint l'écran. A l'époque, 1971, personne ne savait comment ni pourquoi le photon «choisissait» d'apparaître comme une particule ou comme une onde. Mais Archibald Wheeler a eu l'idée de chercher quand il le faisait. Pour cela il s'est muni d'obturateurs rapides capables d'ouvrir ou de fermer une des deux fentes pendant le temps de vol du photon, après qu'il ait traversé les fentes.

Ces obturateurs sont réalisés avec des cellules de Kerr, capables de temps d'obturation aussi brefs que 10 nanosecondes: la lumière ne parcours que 3 mètres pendant ce temps. Il suffit donc que l'expérience soit nettement plus grande que cette taille.

Notre intuition quotidienne nous dit que, une fois passé les fentes, leur ouverture ou leur fermeture n'aurait plus aucun effet sur le photon. Mais la Mécanique Quantique dit que la manœuvre des obturateurs rapides commande au photon, même après qu'il soit passé par les fentes. Et c'est bien ce que l'expérience a montré! Et bien sûr bien sûr, comme dans l'expérience d'Aspect, cette information est passée à une vitesse très supérieure à celle de la lumière, pour pouvoir rattraper le photon lui-même.

 

Ainsi cette expérience confirme que la Mécanique Quantique est bien «aussi bizarre» qu'elle prétend l'être. Mais cela détruit aussi radicalement toute référence à la physique intuitive à notre échelle: comment l'information est-elle passée au photon, à une vitesse quasi-infinie? Et que devient la Relativité là dedans?

 

Mais avant d'en venir aux conclusions, il me faut fixer un point:

Désambiguïsation: onde ou particule?

(Permalien) Pratiquement toutes les présentations de l'expérience cherchent à savoir si la lumière va se comporter comme une onde, ou comme une particule. A l'époque, 1971, ces deux interprétations étaient considérées comme contradictoires, et donc la lumière devait effectuer un «choix» de se comporter de l'une ou l'autre façon.

Ce que j'écrivais dans la version 1 en 1999 est que, en fait, les deux descriptions désignent la même réalité, et ce n'est qu'avec notre interprétation qu'une interaction apparaît plus comme quantique ou plus comme ondulatoire. J'en concluais que l'on avait une non-dualité entre les deux concepts, c'est à dire une relation logique non-Aristotélicienne. Et seul notre attachement à la logique Aristotélicienne nous fait ressentir la situation comme «incompréhensible» (Chapitre I-3)

Mais les scientifiques ont fait mieux depuis: ils ont trouvé que, finalement, les formalismes mathématiques de l'interprétation quantique (particules) et celui de la l'interprétation Ondulatoire (champs) peuvent se déduire l'un de l'autre. Leur lien est donc bien Aristotélicien, et il est aujourd'hui connu comme la Théorie Quantique des Champs, unification de la Mécanique Quantique et de la Mécanique Ondulatoire (chapitre IV-8).

C'est en fait très facile à comprendre: une note de musique peut se définir comme un nombre entier sur une échelle musicale. Mais elle peut aussi se définir comme une sinusoïde, par exemple dans un fichier .mp3. Mais les deux peuvent se déduire l'un de l'autre, par des transformations mathématiques adéquates.

 

Nous sommes donc aujourd'hui d'accord pour dire que ces expérience, Young, Aspect ou Wheeler, sont à propos d'un choix quantique unique, qui produit un nouvel état de l'Univers, plutôt qu'à propos d'un choix onde-particule. Toutefois, les anciennes présentations ne sont pas «fausses», mais on doit les lire en pensant à la nouvelle. Simple transposition de concepts.

Les scientifiques ont assez fréquemment des petites incohérences conceptuelles de ce genre, que les universitaires corrigent plus tard quand ils doivent enseigner, et donc mettre de l'ordre dans le foisonnement des théories. Mais les médias ont du mal à rompre leur attachement à certaines petites phrases séduisantes, par exemple la conscience qui intervient dans le choix quantique. Une boutade que les physiciens hésitent à répéter aujourd'hui, de peur de voir arriver les reptiliens.

Résultats

(Permalien) L'expérience de Wheeler a été faite avec un laser sur une table de 40m, puis avec des satellites, sur des trajets de l'ordre de 3000kms. Toutes les versions confirment le résultat prévu: les photons réagissent à l'état des fentes au moment de leur arrivée sur l'écran.

 

En théorie, elle peut aussi être faite avec des électrons.

 

Une version fascinante utiliserait un quasar comme source de lumière, et le champ gravitationnel d'une galaxie sur le trajet, qui dévie la lumière du quasar et fait donc deux trajets, ce qui équivaut aux deux fentes. L'image du quasar, par exemple QSO 0957+561, apparaît alors dédoublée, de chaque côté de la galaxie déflectrice. Dans ce cas, l'apparent retour vers le passé serait de 8,7 milliards d'années! Malheureusement l'expérience ne peut être faite simplement avec QSO 0957+561, car il y a aussi un décalage temporel de 417 jours entre les deux faisceaux.

Ce que j'avais proposé dans la version 1

(Permalien) J'avais présenté une expérience très similaire dans la version 1 de ce livre, en 1999 (enregistrée en 2000 à la Librairie du Congrès à Washington). Toutefois j'avais hésité à l'inclure dans la version 2, car tout cela me paraissait trop tiré par les cheveux. Ce fut donc une erreur, que je suis maintenant obligé de rectifier dans ce chapitre. Cette date ne me permet pas de réclamer la précédence sur John Wheeler, mais elle montre tout de même la pertinence de mes propres vues, qui ont conduit indépendamment aux mêmes tests et aux mêmes prédictions.

Bon je dois dire en me relisant, mon style à l'époque était plus foisonnant, lol, et je recommande chaudement à tout auteur en herbe d'apprendre à être concis! Et à ne pas partir dans mille directions à la fois. Mais le chapitre 38 «Le temps dans deux univers différents» parlait bien du problème du temps tel qu'il est traité dans l'expérience de Wheeler.

Je proposais plus précisément une Expérience d'Aspect à une distance incommensurable. (Incommensurable signifiant ici: hors du cône de lumière, ce qui est le cas de l'expérience de Wheeler). Je n'ai rien de simple à citer, mais l'idée était très similaire à celle de Wheeler, sauf que je partais de l'expérience d'Aspect (chapitre IV-2) que de celle de Young.

 

Rappel sur l'expérience d'Aspect:

Au milieu de l'expérience d'Aspect, on a des atomes excités qui produisent des paires de photons corrélés (Qui ne forment en fait qu'un seul objet quantique). Les deux photons sont de de polarisation inverse, et émis en deux directions opposées, à droite et à gauche.

A gauche, on a un «émetteur»: un dispositif qui impose une polarisation au photon qu'il reçoit.

A droite, on a un «récepteur», qui lit la polarisation de ce côté. La Mécanique Quantique prévoit, et l'expérience d'Aspect a montré, que ce second photon a sa polarisation forcée à l'inverse de celle de gauche. Le «paradoxe» est alors que l'information sur la polarisation est passé instantanément de la gauche à la droite, à une vitesse «infinie», alors que les deux photons s'éloignent à la vitesse de la lumière. La Mécanique Quantique dit que cette information est non-locale, et donc disponible partout sans avoir besoin de se propager. C'est également ce que dit la théorie de l'autogénération logique.

 

Mon propos en 1999 était de trouver à partir de quel moment l'information sur la polarisation devenait disponible à droite. Pour cela je proposais d'effectuer la lecture à des moments différents, en ajustant la longueur de la branche réceptrice de droite, pour savoir «à partir de quel moment» le photon «décide» de prendre l'état reçu. Selon la longueur du bras de droite, la lecture se fera avant, ou après la création de l'état à gauche (dans notre référentiel).

Il est clair que c'était une variante de l'expérience de Wheeler, parce que on va similairement chercher à savoir «à partir de quand» l'information sur un état quantique est disponible. A l'époque j'avais correctement supposé que cette information devenait disponible au moment où elle était créée à gauche, ce que l'expérience d'Aspect avait indiqué de toutes façons. Mais j'avais aussi supposé qu'un certain flou temporel pouvait exister, permettant à l'information d'être disponible à droite avant d'exister à gauche (une idée que j'avais développée dès 1989 dans mes romans des éolis).

A ma connaissance cette expérience d'Aspect modifiée n'a pas été faite. Mais l'expérience de Wheeler donne le résultat de toutes façons.

Interprétation selon la Théorie de l'Autogénération Logique

(Permalien) On tend à penser que les photons «décident» de leur comportement au moment où ils passent par les deux trous. Toutefois l'ouverture des trous se produit après ce passage. On a donc l'impression que cette modification influence le «choix» du photon dans le passé, c'est à dire d'une causalité vers le passé! On trouve souvent cette expression dans la littérature.

 

Dans la Théorie de l'Autogénération Logique, le temps n'existe pas de manière absolue. Il n'y a en fait pas de temps défini, seulement une série d'interactions quantiques (appelées «nibs» dans cette théorie) selon une loi de cause à effet (appelée lois de la physique pour le monde physique). Ce n'est que la succession des interactions quantiques qui crée l'apparence d'un temps s'écoulant continûment.

On en conclut que, dans l'expérience de Wheeler, seule la réception du photon constitue un «nib» (interaction quantique), même si les différentes influences, comme l'ouverture d'une fente, ont eu lieu à des dates différentes, ou sont très loin. Il n'y a donc pas de «retour temporel», même si cela y ressemble. A la limite, on pourrait parler de «l'atemporalité» des interactions quantiques, par analogie avec la «non-localité». Ainsi chaque nib est non-local et atemporel.

 

On peut préciser: le nib nous apparaît à une date donnée. Mais il n'a intrinsèquement pas de date. Cette date lui est attribuée après coup par d'autres nibs dans l'environnement (ou par le processus d'observation, mais il est lui aussi formé de nibs, et donc il ne se différencie pas des autres nibs de l'environnement). Par exemple, le moment où Wheeler ouvre ou ferme une des fentes nous apparaît à une «date antérieure». Mais la causalité précise entre les deux, au sens de l'Autogénération Logique, est atemporelle. D'où toutes les bizarritudes sur l'écoulement du temps, que les équations de la Mécanique Quantique prévoient aussi.

Ce qu'il doit être possible de dire est que chaque nib crée instantanément un nouvel état de l'univers en entier. Ces nibs créent alors des ondes et des champs. Et les nibs suivants apparaîtront donc sous l'influence de ces nouveaux champs et ondes.

 

Ce que dit la Relativité est que, puisque le photon va à la vitesse de la lumière, dans son propre référentiel relativiste, le point d'émission, les fentes et le point de réception sont au même endroit. Il n'y a donc aucune violation, ni de la Relativité, ni du principe de causalité.

Toutefois la Relativité affecte les équations du champ, par exemple les équations de Maxwell des ondes électromagnétiques, qui guident les photons. Ainsi les informations quantiques ci-dessus peuvent-elles bien se propager à vitesse infinie (on dit plutôt qu'elles sont non-locales), il n'en reste pas moins vrai qu'un photon ne peut manifester sa présence que si il y a une onde électromagnétique contenant de l'énergie, qui elle doit arriver au lieu de détection à la vitesse de la lumière. C'est pour cela que, en finale, ni l'expérience de Wheeler, ni celle d'Aspect, ne peuvent fournir de véritable communication supraluminique. (Encore que tout n'a pas encore été dit, il se pourrait qu'une méthode indirecte soit trouvée un jour, par quelque astuce).

 

Finalement je ne suis pas mécontent que mes intuitions métaphysiques simples soient assez pertinentes pour fournir le même résultat que les complexes équations de la Mécanique Quantique, surtout sur une expérience aussi pointue et étrange. Pourtant, rien dans la physique classique ne permettait d'imaginer l'expérience de Wheeler et son étonnant résultat.

Expérience d'Aspect en parapsychologie

(Permalien) Bon, oui, désolé de parler de parapsy dans un chapitre sur la physique. Mais si on veut savoir comment la conscience peut plier la physique, il faut commencer par savoir comment la physique peut être pliée. Et perso, j'ai observé plusieurs fois de tels phénomènes, y compris un «gros», vu par des dizaines de personnes. Donc pour moi la discussion sur l'existence de ces phénomènes est close, et je ne perdrai plus de temps à essayer de «débattre». Si quelqu'un ne fait pas confiance à des observations publiques, qu'il se débrouille.

 

Dans le même chapitre de la version 1, je m'étais fendu d'une variante à l'expérience d'Aspect, utilisant une perception extrasensorielle à distance incommensurable, qui d'après la Théorie de L'autogénération Logique devrait produire le même résultat que l'expérience d'Aspect physique. Mais cela demanderait qu'une des deux équipes soit loin dans l'espace, car typiquement un essai ESP individuel prend au moins une dizaine de secondes, pendant lesquelles la lumière parcours des millions de kilomètres. Peut-être quand nous aurons une Station spatiale Topor Likan (Anti-spoiler ici) au point de Lagrange 2…

 

Avertissement: écrire que la conscience serait «quantique», avec des gros guillemets (note 91) demande à se démarquer sérieusement des pseudosciences qui mettent du quantique dans toutes les sauces, sans savoir ce que c'est. Cela ne doit pas non plus être confondu avec la théorie des microtubules d'actine, qui voit l'origine de la conscience dans des états quantiques non-locaux des dits microtubules. La conscience étant elle-même non-locale, elle n'a pas besoin d'états quantiques physiques non-locaux.

Ce que dit la Théorie de l'Autogénération Logique est que la conscience est aussi un système d'autogénération logique, et que, en tant que telle, elle est aussi constituée d'états successifs, reliés par une loi de cause à effet. (Il est facile de vérifier que le contenu de la conscience change par un élément à la fois, par exemple avec l'étude des rêves, chapitre V-8).

Je laisse à l'Histoire le soin de décider d'utiliser ou non les termes «quantique» ou «interprétation de Copenhague» dans le cas de la conscience. Il y a de sérieux arguments pour, et il serait dommage de s'en passer juste à cause de quelques margoulins. Mais il faut aussi reconnaître que la conscience a des lois d'autogénération différentes de celles de la physique, et en plus non-Aristotélicienne. Il n'y a donc pas identité entre la physique quantique et la «conscience quantique». Pour ma part je garde les guillemets. Comme pour une analogie. Mais c'est plus qu'une analogie: une origine commune à ces deux façons de fonctionner.

 

Nous avons étudié les propriétés des systèmes d'autogénération logiques plus en détails dans la troisième partie. Le monde physique et la conscience étant des systèmes d'autogénération logiques différents, ils ne devraient en principe pas communiquer. Toutefois ils le font, au minimum quand des informations du monde physiques arrivent à la conscience via les organes des sens (plus exactement les neurones, chapitre V-20). Mais cette bijection point par point entre des neurones et l'expérience de conscience qu'ils produisent, implique que la communication dans l'autre sens est aussi possible, quoique moins courante.

Et quand cela arrive, cela nous apparaît alors comme le libre arbitre (chapitre V-3), une ESP, un instant de super-conscience, etc.

Plus généralement, tout échange d'information entre la conscience et le monde physique (autre que les organes sensoriels) nous apparaît alors comme un «phénomène parapsychologique». Au point que, au chapitre VII-4, nous avons été capables de corréler leur nomenclature bizarroïde avec les type précis d'échange d'information mathématiquement permis par la bijection. Voilà donc une explication rationnelle (au vrai sens du terme, chapitre II-6) de ces phénomènes, sinon d'un moyen de les produire à volonté.

 

Mon propos dans la première version était de voir ce qui se passerait dans l'expérience d'Aspect (Wheeler aujourd'hui), si nous y observions des phénomènes parapsychologiques au lieu de physiques. Bien sûr, nous observerions la même «vitesse infinie»: les éléments de l'expérience de conscience sont tout autant non-locaux que les états quantiques physiques.

Mais la Théorie de l'Autogénération Logique prédit un résultat bien plus étonnant dans ce cas: puisqu'il n'y a pas de relation définie entre l'écoulement du temps dans le monde physique et dans le monde spirituel, il est alors possible d'observer de réelles causalités rétrogrades! C'est à dire le futur agissant sur le passé, via le monde spirituel. Mais via ce dernier uniquement.

 

Ahurissant? On a pourtant déjà des indices dans cette direction:

☻ Certains cas ovni, comme l'affaire Valdez.

☻ La prophétie sur l'invasion du Tibet,chapitre IV-3.

L'expérience de télépathie tentée par l'astronaute Edgar Mitchell (wikipédia) depuis la Lune. Selon certaines sources, il se serait trompé sur l'heure, mais trois des quatre récepteurs auraient quand même reçu le message.

L'expérience PEAR (Archive du site original censuré) a aussi exploré les décalages temporels, et les résultats suggèrent qu'ils aient pu être observés.

 

N'importe laquelle de ces expériences devrait suffire à démontrer que la conscience a son temps propre, indépendant du temps physique, et donc qu'elle existe indépendamment du monde physique, en particulier du cerveau. La Relativité a été acceptée sans davantage de preuves. Le problème toutefois est que l'on trouve sur Internet des affirmations aussi contradictoires qu'invérifiables sur ces expériences. Cette incertitude est le prix que nous payons pour les préjugés idiots contre la parapsychologie, en particulier de ne pas avoir de rapports académiques vérifiés et sourcés sur de telles expériences: soit on manque des résultats intéressants, soit on ne peut pas éradiquer des fausses informations. Voir chapitre II-9.

 

Ces indices ne constituent donc pas encore vraiment des preuves fiables et définitives de la théorie de l'Autogénération Logique, mais ces décalages temporels observables ne sont pas explicables par la seule physique (qui les interdit totalement). Seule la Théorie de l'Autogénération Logique de la conscience peut les expliquer sans ajouter d'éléments ad-hoc.

On a donc bien là un cadre théorique utilisable pour l'étude scientifique de la parapsychologie.

A plus long terme, comprendre comment ces interférences entre le physique et le spirituel se produisent, mènerait à une maîtrise de choses extraordinaires comme les vaisseaux spatiaux psychiques que je décris dans le monde merveilleux des éolis.

 

 

 

 

 

 

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