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Epistémologie Generale        Chapitre IV-1       

 

Quatrième partie: la physique

 

IV-1 But de cette partie

 

 

(Permalien)(Etait le chapitre 30 dans la version 1)

 

Le but de cette quatrième partie sur la physique est de déterminer dans quelle mesure notre système métaphysique peut prédire les lois de la physique de notre univers, ou au moins poser quelques contraintes sur les lois physiques possibles. Cela permettrait de vérifier si il peut être utilisé comme base de la physique. On ne peut nier que notre univers physique est un processus d'auto-génération: il obéit à des lois physiques rigoureuses, chaque événement étant le résultat d'événements passés et la cause des événements futurs. Mais nous verrons que nous pouvons aller plus loin, car il y a beaucoup de faits compatibles avec l'idée qu'il serait un processus d'auto-génération logique, sans aucun besoin de quelque mystérieuse «matière» sous-jacente qui le rendrait magiquement plus «réel» qu'un espace vectoriel ou qu'un rêve. Notre hypothèse métaphysique est compatible avec l'interprétation de Copenhague de la Physique Quantique, et seulement avec elle. Cette interprétation explique que, à l'encontre de notre intuition de la vie quotidienne, quand un seul électron est diffractée entre deux fentes, et qu'il passe par les deux fentes en même temps, alors il est inutile de chercher «quelque chose» et non observable ou caché qui «de toutes façons» passerait par une seule des deux fentes. Le système métaphysique de ce livre dit qu'il n'y a vraiment rien qui rendrait l'électron «matériel» et l'obligerait à passer par une seule des deux fentes.

 

(Ajouté en September 2018). Je pense que, malgré le refus de la métaphysique par la science officielle, la plupart des scientifiques sont conscient que la Relativité et l'interprétation de Copenhague remettent en cause les bases mêmes de la notion d'existence physique (Respectivement de l'espace-temps et de la matière). Mais peu osent aller jusqu'à la conclusion. C'est ce que nous allons faire dans cette partie.

Pourquoi une réécriture complète de cette partie dans la version 2?

(Permalien) Tout simplement parce qu'il y avait de graves erreurs dans la première version. La principale était à propos de la relativité d'Einstein: j'avais fondé ma réflexion sur ce que l'on trouve dans les revues de vulgarisation scientifique: des descriptions incomplètes, des paraboles «simplifiées» qui deviennent «oh la la c'est compliqué» quand on arrive à l'essentiel. Dans ces fausses descriptions, si nous représentons un diagramme distance-temps, deux objets se déplaçant à des vitesses différentes font deux lignes droites avec un certain angle. Mais si nous ajoutons les vitesses, les angles s'ajoutent aussi, jusqu'à ce qu'on trouve l'un des objets remontant le temps! Cela impliquait que l'univers relativiste serait une vaste boucle temporelle, une vision incompatible avec le processus d'auto-génération. J'avais donc inutilement passé la moitié de cette partie à tenter de réconcilier les deux points de vue.

Heureusement, les données scientifiques correctes sont bien mieux disponibles maintenant (2011). Mais c'est en parlant avec de vrais scientifiques dans Second Life (du groupe «Science Center») que j'ai compris: à partir du point de vue d'un objet donné, un autre objet se déplaçant à une vitesse différente, non seulement a une trajectoire formant un angle avec le premier, mais en plus cet objet apparaît écrasé. Ainsi les angles ne s'ajoutent pas indéfiniment, et on retrouve facilement les équations de la relativité restreinte. Mais on trouve surtout la vitesse de la lumière maximum pour tout objet, et tout événement ne dépend que d'autres événements qui ont eu lieu dans le passé. L'ordre dans lequel on verra ces événements peut dépendre de notre point de vue, mais, fondamentalement, la physique obéit toujours à la loi de cause à effet, tricotant le tissu de l'espace-temps, comme expliqué dans le chapitre III-4. Ainsi, la physique moderne dit vraiment que notre univers physique est un processus d'auto-génération (série par itération), ce qui le rend directement compatible avec notre vue métaphysique d'un processus d'auto-génération logique, sans rien nécessiter d'autre.

La première version était également assez confuse sur certains points, j'en ai donc profité pour présenter ces points de façon plus claire et concise. Mais surtout, cette nouvelle version contient des éléments nouveaux, comme le chapitre sur la création artificielle de lois de la physique, une chose dont il était encore scientifiquement difficile de parler en 2000. Bien que j'étais déjà clairement conscient que la théorie complète de l'autogénération logique inclut et explique la création des lois de la physique.

Quelle physique?

(Permalien) C'est la mode de nos jours de créer des «nouvelles sciences» à partir d'hypothèses plus ou moins farfelues ou irréalistes. Quand ces théories sont refusées, leurs auteurs accusent la science officielle de les censurer, et autres délires conspirationistes. Bien sûr je prends clairement mes distances avec ces pseudosciences. Ce livre n'est pas pour présenter une «nouvelle physique», il est basé sur la physique d'aujourd'hui. Il ne critique même pas la physique officielle, qui est probablement le domaine le plus exact de toutes les connaissances humaines. Et si ce livre diffère de la physique officielle, c'est clairement que c'est moi qui me suis trompé.

Il faut toutefois être conscient que toute théorie nouvelle, pas encore examinée, attire les sociopathes qui y voient une occasion de faire leur inquisition, avec leurs «normes sociales» arbitraires. Il y a donc fort à parier que certains crieront à la pseudoscience en lisant ces lignes (ou sans les avoir lues). Ces réactions pitoyables n'ont aucun intérêt, et j'encourage tout lecteur à passer directement à l'étape suivante, l'examen objectif de mon travail, qui seul peut déterminer le statut scientifique de ces théories. Et si personne ne l'a fait avant vous, alors la responsabilité de le faire vous échoit.

Mais la science officielle, de par son fonctionnement même par essais et erreurs, produit aussi des hypothèses osées ou spéculatives, qui se révèlent parfois fausses. On a vu passer les branes (note 73), la théorie des cordes, les dimensions cachées, le retour des idées de Velikovsky le tamponneur de planètes, la supersymétrie, etc. Ces théories ne sont pas folles, elles sont même plausibles, mais elles ne sont que des spéculations, basées sur des affirmations pas encore testées. Probablement la plupart seront réfutées, et elles glisseront dans l'oubli, comme l'éther ou les canaux de Schiaparelli. Bon, si l'une d'elle se trouve être vraie, cela ne changera pas beaucoup cette partie. Mais d'ici là, je préfère baser ma réflexion sur les bases les plus solides de la physique d'aujourd'hui:

-La Relativité Générale, aujourd'hui prouvée avec une précision éliminant toutes les autres théories.

-La Physique Quantique, interprétation de Copenhague, qui n'a jamais été prise en défaut.

Le seul point délicat est l'incompatibilité apparente entre les deux. On verra des solutions possibles dans cette partie.

 

En cosmologie, on a besoin de davantage d'éléments:

-Le Big bang, partant d'un point unique. Il est parfaitement compatible avec la notion d'«absurdité créative» expliquée au chapitre III-3.

-L'inflation, dont la cause est aujourd'hui inconnue, mais les scientifiques posent cette hypothèse pour expliquer certains traits de l'univers à ses débuts. On verra au chapitre IV-10 que l'on pourrait se passer de telles cause inconnues.

-La matière noire, et les problèmes qu'elle pose. Je propose des solutions possibles, au chapitre IV-10.

 

 

Si je ne remets pas en cause les bases de la science moderne, je me permets toutefois de discuter certains points qui ne sont pas bien établis. Mais il s'agit là du processus normal de la réflexion scientifique, basée sur le raisonnement et la vérification.

Bon, je ne suis pas un spécialiste de haut niveau, aussi il se peut qu'il y ait des erreurs, je m'en excuse. Mais il se pourrait aussi que l'intuition saisisse des choses que des rangs d'équations ne peuvent.

 

 

 

 

 

 

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