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Les Elfes du Dauriath

Orome et Ludmila

Par Yichard Muni, barde Elfe

 

Rencontrons-nous en vrai! Mon nom: Richard Trigaux. Nom d'artiste: Yichard Muni
Tous les vendredis à 12pm SLT (19hTU) (France: 21h), rencontres elfiques et histoires

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Ce texte s'insère dans une intrigue plus vaste. Il vaut donc mieux lire d'abord «Le Baiser des Mondes».

Index des histoires: ordre chronologique, ou par ordre de création

 

 

Ceci est l'histoire de l'arrivée d'Oromë et Ludmila dans le Dauriath, le nouveau monde des elfes. (Le début de cette histoire est ici)

 

Nous nous rappelons qu'ils ont quitté le Nyidiath bien avant que le traité de déportation fut signé. Ils trouvèrent dans le Dauriath une petite colonie d'elfes, vivant déjà dans un monde sauvage et des conditions difficiles. Le Dauriath était un lieu étrange. En faits, c'était autrefois une planète déserte, ressemblant à la Lune, qui n'avait reçu de l'air et de l'eau que très récemment. Ainsi, il n'était peuplé que de plantes, d'insectes et de nombreux oiseaux, mais sans grands animaux. Les Elfes nouvellement arrivés étaient encore en train d'explorer ce nouveau monde, sachant que le niveau de l'océan montait, et qu'il noierait de nombreux endroits avant de se stabiliser.

Pour les tous premiers villages, il leur fallut trouver des endroits appropriés, pour y construire de simples maisons de bois, et y commencer les premières cultures. Au tout début, le Dauriath ressemblait au Far West. Mais avec un état d'esprit très différent: les Elfes sont des poètes et des artistes, qui prirent plus de peine à amener des livres et des instruments de musique que des outils. Les outils, ils pouvaient en forger de toutes façons.

Ainsi ils avaient des maisons simples, mais dès le début ils évitèrent les formes carrées, préférant de loin les maisons arrondies, ou des formes fantaisie, des toits en chaume, des chemins dallés (des dalles irrégulières, car ils n'avaient pas d'outils pour tailler la pierre), parmi les arbres et les buissons fleuris. Ces maisons ne pouvaient résister des dizaines d'années, c'étaient juste des maisons d'urgence. Mais elles leur ont permis d'accomplir d'autres tâches, comme cultiver, forger des outils, construire des scieries, explorer, etc. Avec un peu de temps, ils purent construire de meilleures maisons, des maisons en bois sculptées, qu'ils appellent des maisons violon.

Ce n'est que biens plus tard qu'ils purent disposer de peinture, de verre ou de tuiles. Donc, pour plus d'un siècle, ils durent faire avec des maisons de bois au toit de chaume. Au mieux ils utilisaient de la toile cirée sous le chaume, de sorte que les toits pouvaient durer plus longtemps sans avoir besoin de constantes réparations.

Mais les premiers elfes à avoir connu cette époque en gardaient la nostalgie, parce que tout était si nouveau, sauvage et indomptée, mais aussi, si aimable et si beau…

 

A peu près partout dans le Dauriath, le sol était de régolite, un mélange compact de sable fin, de gravier, de pierres et de rochers de toutes sortes et de toutes tailles. Il était donc difficile d'y établir des champs, il fallait enlever les pierres à la main, et même tamiser le sable. Mais une fois cela fait, le sol était excellent, et les plantes poussaient très bien. Ainsi, ils avaient d'excellentes récoltes avec peu de travail. Les pierres retirées du sol étaient utilisés pour faire des talus, des chemins ou des jardins de rocailles. Ainsi, on voyait souvent, dans tout le Dauriath, des rangs de jardin à environ un mètre au-dessus des allées, de sorte que l'on pouvait y travailler sans avoir à se pencher ou à s'accroupir.

Le soir, ils se réunissaient dans des maisons plus grandes, pour chanter et danser ensemble, et se rappeler les histoires de leur ancien monde perdu, le Nyidiath. Ils avaient été chassés par les humains, leur merveilleuses maisons de bois brûlées, et leurs magnifiques forêts magiques sacrifiés à l'exploitation forestière et minière. Alors, ils voulaient faire quelque chose d'encore plus beau, maintenant qu'ils étaient libres et à l'abri de tout danger.

 

Des siècles avant l'exode, ils avaient envoyé des animaux sur le Dauriath, en espérant qu'ils pourraient y prospérer. Et ils l'avaient fait! Pas de grands animaux, pas de souris ni de rats, mais de nombreuses sortes de beaux animaux comme les écureuils et les oiseaux, et aussi des biches, et des fourmis, insectes, papillons, libellules, coléoptères dorés, et bien d'autres.

Les oiseaux avaient trouvé eux-mêmes le chemin du Dauriath, des millénaires avant les elfes. En particulier les oiseaux migrateurs, qui pouvaient voyager régulièrement d'un monde à l'autre, en volant à très haute altitude, plus de 400 kilomètres (Cela était possible autour du Horiathon, où l'atmosphère est très épaisse)

 

Oromë était un ancien humain, qui était devenu un elfe en se mariant avec Ludmila, une elfe de naissance avec de grands pouvoirs magiques de guérison. Leur étrange et émouvante histoire est racontée dans l'histoire «Le solstice de l'amour». Ils étaient arrivés dans le Dauriath parmi les premiers milliers de colons, envoyés en secret par les autres elfes, en préparation à l'inévitable déportation de tous les autres elfes.

Ils ne firent pas encore d'enfants en ce temps, bien qu'ils en aient eu plus tard. Mais pour le moment, leur but était d'arranger un endroit agréable, et cultiver pour les millions qui allaient arriver. Ils choisirent une pente avec beaucoup de rochers, impropres à l'agriculture, pour y construire des maisons. Il était facile de construire des terrasses avec des murs de pierres sèches, et d'y installer des maisons de pierre et de bois. Oromë et Ludmila bâtirent la leur ici, sur une terrasse, appuyés contre le mur d'une terrasse supérieure, de façon à ce qu'ils puissent accéder au grenier de là-haut.

Ludmila aimait beaucoup les fleurs, et elle en cultivait des quantités sur les terrasses, avec des épices et des tisanes. Ils n'étaient pas isolés, ils avaient des compagnons dans d'autres maisons à proximité. Au bas de la pente se trouvaient les champs, où la plupart des Elfes cultivaient. Ils n'avaient pas coupé tous les arbres pour créer des champs, construisant plutôt des cairns avec les pierres, autour des plus grands arbres. Ainsi, ces arbres ombrageaient certaines parties du champ, et ils plantaient des graines différentes dans des lieux différents, en fonction de leur besoin en ombre ou en soleil. Les cairns recevaient des fleurs, des épices et des tisanes, et même, plus tard, des colorants.

Ainsi leur lieu devint vite très joli, malgré leur manque de moyens techniques.

Cette communauté d'elfes avait une plus grande maison, avec du tissus pour couvrir les murs d'argile. Ils se rassemblaient ici, passant leur temps à cuisiner, dire des histoires ou chanter.

En haut de la pente, Oromë construisit un petit atelier d'astronomie, où il passa des années à polir un miroir de télescope. Cela était très important à leurs yeux, non seulement parce qu'il leur fallait rattraper la science et les techniques humaines, mais aussi parce qu'ils avaient à donner un sens profond à leur vie. Et pour cela, il faut regarder l'univers...

 

L'océan montait toujours, mais beaucoup plus lentement maintenant. Il avait commencé à remplir une vallée voisine, noyant des milliers d'arbres. Les elfes avaient essayé d'en couper autant qu'ils le pouvaient, mais il était impossible de stocker tant de bois. Mais bientôt, ils eurent une nouvelle mer, et ils purent rejoindre plusieurs villages, en bateau. Cela leur simplifia beaucoup la vie, car ils pouvaient transporter des cultures, du fer et des outils. Alors ils commencèrent à installer des jetées en bois et des ports. Ils ont dû construire de nouveaux navires, car les bateaux malodorants et disgracieux qu'ils avaient utilisés pour venir sur le Dauriath, étaient depuis longtemps découpés en bardeaux. Leur bois goudronné était très bon pour ça, mais pas à grand-chose d'autre.

 

Le village d'Oromë et Ludmila avait vue sur la nouvelle mer. Elle était paisible et bleue, aussi comment imaginer les terribles et impitoyables forces cosmiques qui l'avaient formée?

 

Petit à petit, les Elfes élargirent leurs domaines, pour accueillir les millions de personnes qui arriveraient plus tard, avec l'exode. Ils étendirent leurs champs, stockant d'énormes réserves de graines et de céréales dans des grottes. Ils cuirent des tuiles pour les toits (les briques ne vinrent que bien plus tard), de sorte que l'aspect de leurs villages changeait peu à peu.

 

Lorsque l'exode fut terminé, ils leur fallut agrandir leur population, afin de rattraper le monde des humains. Alors Oromë et Ludmila eurent des enfants, un tous les cinq ans. Ils voulaient être sûrs qu'ils auraient quelque chose à manger, et des amis pour partager leurs jeux, avec d'autres enfants dans le village. Ils eurent bientôt une maison des enfants, en haut de la pente.

 

Oromë reconstruisit un autre observatoire, plus haut dans les montagnes, avec quelques amis qu'il avait rencontré en même temps que Ludmila, comme Alanar. Ils commencèrent à concevoir des instruments tels que le gnomon, afin de découvrir la trajectoire des planètes. Ils comprirent avant les Humains, qu'elles tournaient autour de leur soleil. Mais ce n'est pas quelque chose de facile à appréhender, quand on n'a que le ciel étoilé et des instruments en bois pour le trouver!

 

Ce petit groupe accomplit également d'autres choses d'utilité plus immédiate, comme de forger des outils en fer, ou d'améliorer l'acier. Heureusement, il n'avaient plus besoin de fabriquer des armes, mais il leur fallait de nombreux outils de meilleure qualité, pour tailler la pierre, ou sculpter le bois, et beaucoup d'autres choses. Plus tard Alanar et d'autres eurent l'idée d'utiliser la force de la vapeur, une chose interdite sur le Nyidiath. Mais c'est là une autre histoire.

Ils étaient déjà très heureux de ce qu'ils avaient. Toutefois, une de leurs principales recherches fut pour les peintures et les colorants. Ils ont essayé des milliers de plantes et lancé des explorations pour des minéraux. Peu à peu ils construisirent de meilleures maisons, les tuiles remplaçant le chaume (Bien que beaucoup préféraient l'apparence du chaume, et continuaient d'en mettre par dessus les tuiles)

Ils construisirent de vastes maisons communes, pour y chanter et raconter à leurs enfants des histoires de leur ancien monde perdu.

 

Encore plus tard, quand leurs enfants furent grands, Oromë et Ludmila se mirent à voyager autour de leur nouveau monde, afin d'échanger des connaissances, des semences et des talents. Ce fut une époque merveilleuse, qui vit beaucoup d'améliorations à leur vie précaire. Des épices, des colorants ou des peintures découvertes dans un endroits, pouvaient se répandre dans tout leur monde. Las des vêtements blanchâtres ou brunâtres, ils pouvaient porter de belles couleurs, ou faire des assiettes vernies, et tant de ces objets que nous utilisons quotidiennement, sans nous rendre compte qu'ils ont tous besoin d'être fabriqués, chacune dans un atelier différent.

Les Elfes commencèrent à peindre leurs maisons, et y ajouter des vitraux. Bientôt toutes les fenêtres furent colorées, et c'est encore une coutume très répandue dans tout le Dauriath. De nouveaux légumes et épices se répandirent, avec des fleurs et des plats en céramique colorée, des histoires et des romans entièrement nouveaux furent dits, et leur vie devint vraiment sympa.

 

Les premiers arrivés continuaient toutefois à dire que dans leur ancien monde, le Nyidiath, les forêts et les montagnes étaient beaucoup plus émouvant et mystérieux, avec des millénaires d'histoire, et plus encore d'évolution passée. Ils avaient une vie propre, et une magie qu'aucun lieu du Dauriath ne pouvait égaler. Ils disaient que des siècles de tendres soins à la nature seraient nécessaires pour égaler leur ancien monde. Mais les enfants nés depuis commençaient déjà à dire que leurs propres forêts et montagnes avaient aussi des émotions, du mystère et de magie... alors…

 

Les nouveaux elfes étaient en train de créer des histoires et des traditions de leur propre cru, qui n'avait aucune racine dans l'ancien monde, au contraire des rêves et des regrets de leurs parents.

Toutefois, il arrivait parfois qu'ils reçoivent des nouvelles de leur ancien monde. Le Nyidiath était maintenant occupé presque uniquement par des humains. Certains d'entre devenaient encore des Elfes, et ils se lançaient toujours dans le grand saut du Nyidiath vers le Dauriath, par le dangereux et effrayant passage du Horiathon. Ainsi, ils pouvaient apporter des nouvelles et des rapports détaillés sur l'évolution du monde humain. Les elfes pouvaient aussi envoyer des messages en retour, avec de grandes catapultes montées sur des navires, qui pouvaient projeter des projectiles à des centaines de kilomètres, de par la faible gravité en ce lieu.

 

Les nouvelles de leur ancien monde n'étaient pas toutes bonnes. Il y avait encore des guerres... Les humains avaient chassé les elfes qu'ils détestaient, mais ils n'avaient pas chassé leur haine... et ils ne pouvaient plus accuser les Elfes! Ainsi les choses ne changèrent que peu, devenant juste plus confuses.

Mais il y avait cependant des progrès dans de nombreux domaines. Surtout, beaucoup d'humains regrettaient maintenant d'avoir chassé les elfes, disant qu'ils avaient perdu beaucoup, à cause de ça. Alors maintenant, les deux parties regardaient vers l'avenir, vers le moment où les deux mondes seraient reliés de façon permanente. Mais ce ne serait pas avant des siècles, car le passage du Horiathon était encore en sens unique.

Mais quand le Horiathon sera ouvert dans les deux sens, les elfes devront revenir, et ramener merveille, joie et espoir dans le monde humain. De plus en plus d'humains devenaient elfiques, et se joignaient à eux, ou ils démarraient des lieux meilleurs dans le monde humain lui-même.

Ainsi, plutôt que d'enquiquiner ou réprimer les elfes, ou d'autres gamineries, les gens avaient au contraire besoin d'eux, de leur inspiration, de leurs idées, de leurs espoirs et de leurs vibrations …

Oromë avait rencontré son Elfe dans des conditions étranges, qui sont dites dans l'histoire «Le solstice de l'amour». Il était un humain, et il n'aurait jamais imaginé pouvoir devenir un elfe... Mais c'était pourtant arrivé, même s'il ne l'avait pas souhaité et avait essayé de l'éviter. Et il allait devenir un grand astronome parmi les Elfes, et un expert pour les aînés dans cette affaire.

Plus tard, il devait devenir un négociateur, lorsque le contact avec les humains serait rétabli. Beaucoup plus tard, il deviendra un aîné lui-même, avec davantage de pouvoirs magiques et beaucoup de connaissances. Lui et Ludmila vivraient trois ou quatre mille ans, avant de disparaître aux yeux des autres elfes. A cette époque les Humains et les Elfes auraient fusionnés, non pas vers une moyenne, mais vers le meilleur que les elfes ont à offrir.

Car dans ces histoires, les humains avec suffisamment de bon cœur reçoivent la magie, et de cette façon ils deviennent des elfes. Les gens de peu de cœur, ou avec un cœur mauvais, restent des Humains.

 

Bon, d'une certaine façon, c'est aussi vrai sur la Terre... au moins, c'est bien de penser que ça l'est.

 

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