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Les Elfes du Dauriath

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Comment Nandalee s'est battue pour sa liberté,
sans le savoir.

 

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Ce texte s'insère dans une intrigue plus vaste. Il vaut donc mieux lire d'abord «Le Baiser des Mondes», afin de ne pas gâcher la surprise.

Comment Nandalee s'est battue pour sa liberté,
sans le savoir.

Par Yichard Muni, barde elfe

 

 

Cette histoire s'est passé il y a longtemps, sur une île de l'archipel du Shartan. Les grandes îles étaient gouvernées par des rois, et les petites par des barons.

Mais une des plus petites îles appartenait à un simple marchand, qui vivait dans un petit fort, entouré de quelques soldats, esclaves et comptables. Ils complétaient leur commerce de vergers et d'artisanat. Et ce n'était pas un endroit agréable: toute la vie de cet homme n'était que pour l'argent, et il était sans pitié pour ses esclaves. Mais il était malade, et il semblait plus vieux qu'il aurait dû. En fait, c'était sa femme Dammiel qui lui donnait tous les jours une petite doses de poison, afin d'être la véritable maîtresse de l'île.

Peu avaient le privilège de pouvoir pénétrer dans la chambre du propriétaire, et c'était probablement mieux ainsi: il était autoritaire et très têtu. Mais son épouse était bien pire, une femme vraiment mauvaise, du type que nous appellerions aujourd'hui une sociopathe. Mais en ces temps anciens, on la qualifiait plutôt de démoniaque. Elle était cependant très habile à imiter la sympathie, et elle arrangeait ses mauvais tours de telle manière que bien peu la soupçonnaient directement. Ainsi, ils étaient tous persuadés qu'elle était une bonne épouse prenant tendrement soin de son mari bien aimé.

Leur fille Nandalee jouait innocemment dans la cour dallée réservée aux femmes. Elle était mince avec des cheveux noirs brillants. Heureusement, c'étaient des serviteurs qui s'occupaient d'elle, et elle ne voyait que rarement ses parents. Cela lui faisait une vie relativement heureuse, sauf qu'elle passait presque tout son temps enfermée dans la petite cour des femmes. Elle grandissait dans la bonté, éduquée par Schmee, une femme esclave capturée suite à une guerre sur une plus grande île.

Le propriétaire n'aimait pas sa fille, parce qu'il voulait un garçon, pour continuer son nom de famille. Mais sa femme, comme souvent les femmes tyranniques, détestait les hommes. Et elle voulait que sa fille devienne la propriétaire... Mais en ce temps, les femmes propriétaires étaient rares, et même mal vues... Dammiel réussit malgré tout à ne donner qu'une fille au vieil homme. Probablement elle avait «disposé» de ses bébés garçons.

Cependant, sa fille Nandalee avait vraiment autre chose en tête. Elle grandissait dans sa cour, ou parfois dans les vergers à l'entour, entraînée par Schmee dans l'art de tisser de belles tapisseries dans son atelier.

Schmee était une femme instruite, sachant écrire, avec d'aimables manières. Mais elle était surtout une artiste de haut niveau. Elle avait eu une famille et des terres, mais elle avait tout perdu à la guerre. Elle put se réfugier sur l'île, mais au prix de devenir esclave. Pas d'autre choix ne lui fut offert, de toutes façons. Heureusement, on lui donnait de bons matériaux, et elle faisait de belles broderies et tapisseries. Mais dès qu'elles étaient terminées, toute sa production disparaissait sur le navire du père, et était vendue à un prix élevé. Et elle ne voyait jamais l'argent. Mais elle ne disait rien, pour ne pas gâcher l'enfance de Nandalee.

Cela faisait que Nandalee et Schmee étaient très bonnes amies, au contraire des autres femmes et filles, grossières et jalouses, passant leur temps à ricaner et se disputer bruyamment. Mais elles étaient la plupart du temps enfermées toutes ensemble dans la cour des femmes, et rarement admises aux vergers. Ainsi, voir des fleurs ou de la verdure était un moment rare et intense... Schmee apprit à Nandalee la valeur de celui-ci, et comment en profiter au mieux... sans laisser les autres interférer avec ces sentiments délicats.

Schmee regrettait souvent amèrement son ancienne vie libre, où elle était heureuse et respectée. Elle se serait probablement suicidée depuis longtemps, plutôt que de supporter cet esclavage vide de sens. Ce qui la gardait à flot était Nandalee. Il lui fallait l'éduquer, afin qu'elle ait quelques chances de s'épanouir en une adulte libre. Et elle était la seule capable de le faire, sur cette île peuplée seulement de gens mesquins ou faibles.

Dans quelques années peut-être, Nandalee gouvernerait l'île... Pourrait-elle libérer Schmee, à ce moment-là? C'était un bien mince espoir auquel s'accrocher! Schmee savait que, bien trop souvent hélas, les gentils jeunes enfants deviennent «comme les autres», une fois qu'ils ont découvert le goût du pouvoir...

Malgré ces dures conditions, grâce à Schmee, Nandalee put développer sa sensibilité et devenir une artiste... quoique avec des moyens d'expression très limités. Mais Schmee put manœuvrer pour obtenir une autorisation de sortie, en tant qu'artistes, afin de rechercher des modèles. Ceci fit qu'elles avaient un bout d'île pour elles, une lande rocheuse, impropre à la culture et battue par l'océan.

On disait qu'une bataille avait eu lieu là, il y a quelques années, et Schmee avait entendu cette histoire plusieurs fois, d'une tribu d'elfes qui avaient envahi l'île, et les habitants avaient dû se défendre au risque de leur vie. Ils ne manquaient jamais d'ajouter que les Elfes avaient également tué Nimly, le premier fils du propriétaire... Mais tout cela n'était pas bon à répéter devant Nandalee. De toutes façons, aucune trace ne restait du drame, sauf quelques perles de verre coloré éparpillées dans le sable, qui avaient autrefois orné les cheveux de quelque belle femme. Nandalee jouait à les ramasser, sans soupçonner l'horrible histoire qu'elles recelaient...

Pour le moment, l'île semblait paisible. Dammiel évitait même les plus sévères punitions aux esclaves, torture ou mort. Ce qui la faisait considérer comme sage et bonne... jusqu'à ce qu'elle se choisisse un souffre-douleur sans méfiance, et commence à le harceler, le poussant rapidement à l'enfer et au suicide, plus sûrement qu'avec la torture physique. Mais peu comprenaient ces choses...

 

A cause du risque de Nandalee répétant innocemment, Schmee ne pouvait pas parler librement, même lorsqu'elles étaient seules dans leurs roches. Mais Schmee enseigna à Nandalee quelques défenses contre Dammiel et les autres gens vulgaires. C'était un jeu difficile, tout en insinuations, car la moindre remarque ouverte la ferait harceler à son tour.

Les choses allèrent ainsi, jusqu'à ce que Nandalee fut considérée en âge de se marier (A l'époque, c'était à 13 ans... elle était encore une enfant!) Dammiel reconnu le fait à contrecoeur. Et elle éluda toute discussion à ce sujet. Elle n'aimait pas du tout l'idée de sa fille se mariant... surtout avec un homme! Et de toutes façons, qui pourrait-elle épouser? Il n'y avait personne d'assez bien sur toute l'île pour le goût de cette femme. La seule chose de sûre, elle ne voulait pas qu'elle se marie avec un artiste... ni avec personne d'autre, car elle aurait vite un héritier mâle, et il deviendrait le propriétaire de l'île, à la place de Dammiel ou de Nandalee, comme c'était la coutume...

En ces temps, les femmes n'étaient pas autorisées sur les navires. Le propriétaire de l'île avait ses propres navires, qu'il utilisait pour le commerce de sa production. Mais tout ce que les femmes pouvaient voir, depuis leur cour entourée de murs, était le haut des mâts. Et quand les mâts apparaissaient, toutes leurs merveilleuses tapisseries disparaissaient...

Elles n'avaient de nouvelles du monde que par des bavardages. Parfois, des gens venaient sur l'île... c'était rare, car le propriétaire avait mauvaise réputation, d'être inhospitalier. De toutes façons, les femmes n'étaient considérées que bonnes à coudre et à cuisiner, et elles n'étaient pas informées de ce qui se passait, sur l'île ou au loin. Elles faisaient de vraiment magnifiques broderies, mais sans aucune idée du prix élevé où elles étaient vendues, ni pourquoi les clients étaient prêts à payer si cher. Elles entendaient seulement parler de gens qui venaient chercher les tapisseries, mais sans jamais les voir.

Une belle après-midi cependant, ce fut différent: au lieu des habituels lourds mâts de bois gris brut, ce fut d'élégants mâts blancs qui pointèrent au-dessus du mur de la cour des femmes. Mais comme d'habitude, les femmes n'étaient autorisées à recevoir aucune information sur qui était là, ni ce qu'ils faisaient. Et Nandalee ne pouvait pas deviner... Il y avait des mots qu'elle n'avait jamais entendu de toute sa vie!

Mais Schmee comprit immédiatement qui étaient les possesseurs de ces mâts blancs, et elle fut très excitée... mais sans rien oser dire à Nandalee... Les enfants peuvent répéter... C'était plus sûr qu'elle ne sache rien!

Ces clients étaient vraiment différents... Ils avaient demandé à voir les artistes, pour une commande spéciale! Il y avait de nombreux détails à régler... de toute évidence, ils étaient instruits, notamment en tapisserie!

Le propriétaire, quoique malade (empoisonné) était réticent à laisser les visiteurs voir ses femmes. Et il était toujours extrêmement têtu... Dammiel était bien pire, inébranlables à «protéger» ses esclaves et sa fille des hommes... Ce qui fit que, à la fin, ils autorisèrent seulement une femme des visiteurs dans la cour des femmes!

Les femmes sont beaucoup moins dangereuses que les hommes, pensait le propriétaire. Comme il se trompait! S'il avait su, il aurait compris qu'il n'avait rien à craindre pour ses femmes... mais pour lui-même ! Mais essayez de faire comprendre ça à un phallocrate, en plus désespérément opiniâtre...

Seulement une heure après l'accord, une belle visiteuse fut introduite dans la cour des femmes, et de là dans l'atelier de tissage de Schmee. Son âge était difficile à deviner: elle était jolie comme une jeune fille, mais forte comme une adulte, et sage comme une ancienne. On imagine facilement que les autres femmes vulgaires dans la cour purent à peine réprimer leurs ricanements, en voyant ses superbe cheveux blonds longs et sa fine robe blanche. C'est qu'aucune d'entre elles ne pouvait rivaliser avec la beauté de l'étrange visiteuse, et de fort loin. Face à elle, Schmee avait du mal à parler, faisant des mouvements maladroits. Nandalee, totalement incapable de deviner qui était cette personne, se sentait juste timide... et émue: la seule chose qu'elle savait, est que l'étrange femme parlait doucement, et qu'elle aimait les scènes de nature qu'elles faisaient sur leurs tapisseries! Elle était vraiment la seule ici, sauf bien sûr Schmee.

L'étrange femme avait apporté un canevas, montrant plusieurs personnages dansant dans un décor de fleurs merveilleuses et de vignes, avec de nombreux drapés et beaucoup de détails. Elles discutèrent pendant des heures de certains points de la scène. Mais bien avant, les gardiens et les autres femmes vulgaires s'ennuyèrent, et s'en allèrent. Même Nandalee fut distraite, quittant l'atelier pour la pièce voisine... laissant Schmee et l'étrange femme enfin libres de parler ensemble!

Hâtivement, elles échangèrent des mots étranges dans une langue inconnue, pendant si peu de temps que Nandalee ne réalisa pas ce qu'était cette scène. Seulement Schmee pouvait comprendre, et après, elle avait l'air très excitée... Mais Schmee était consciente que Nandalee était encore une enfant, et qu'elle pouvait répéter innocemment... aussi elle retourna vite à la langue habituelle, quand Nandalee, sa curiosité piquée, revint les écouter. Mais Schmee et la femme inconnue parlaient maintenant normalement.

Mais l'étrange femme se pencha vers Nandalee, et lui parla, d'une voix douce, tout en souriant. Elle lui parla d'art et de beauté, et lui demanda ce qu'elle aimerait faire à l'avenir. Mais la pauvre Nandalee n'avait pas grand chose à dire: elle ne pouvait guère imaginer d'autre avenir ici, que de faire des tapisseries et des tapisseries, jusqu'à ce que ses yeux deviennent trop faibles pour travailler! La notion même de changement n'était pas dans son esprit... Au mieux savait-elle qu'il y avait «d'autres endroits», dont les visiteurs venaient, mais elle n'avait aucune idée de qui étaient ces visiteurs, ni de ce qu'ils pouvaient bien faire. Probablement les autres endroits n'étaient que d'autres cours grises entourées de murs...

Ainsi cette conversation se termina, avec la dame souriant doucement à Nandalee... Quand elle s'en alla, Nandalee se sentit triste...

Les visiteurs sont restés environ une semaine. La dame revint plusieurs fois, et elle demanda à Nandalee ce qu'elle aimait, si elle voulait se marier, et d'autres choses. Mais Schmee envoya plusieurs fois Nandalee dans une autre pièce... où elle ne pouvait que deviner quelques conversations hâtives à voix basse, mais elle était sûre que c'était dans la langue inconnue.

Un matin, les élégants mâts blancs avaient disparu, sans explication. Seul restait le canevas demandé...

 

 

 

Elles avaient trois mois pour le réaliser en entier. Cela représentait beaucoup de travail soigneux et attentif, mais elles le firent.

 

 

 

Quand, trois mois plus tard, les mâts blancs réapparurent, l'espoir revint pour les deux femmes. Le propriétaire, père de Nandalee, apparut brièvement, pour prendre la tapisserie terminée, sans un seul mot de remerciement. Il avait juste l'air heureux de la grosse somme d'argent qu'il allait gagner avec elle. Il était en bonne santé ce jour-là, probablement à cette occasion sa femme ne lui avait pas servi sa dose quotidienne de poison.

Schmee était très excitée, s'attendant à voir à nouveau les visiteurs, et Nandalee avait maintenant envie de la sage et belle femme, qui aimait tant la nature...

Mais pendant trois jours, personne n'entra dans la cour des femmes... c'était très décevant.

Elles attendirent, attendirent, regardant par-dessus le mur, tout en essayant de ne pas se faire remarquer... jusqu'au matin du quatrième jour, où elles virent que les mâts blancs avaient disparu!

Des sentiments divers balayèrent leurs coeurs... Mais Schmee savait que, en tant qu'esclave, il ne lui était pas permis d'exprimer un quelconque sentiment, et encore moins de poser aucune question à ses maîtres. Aussi elle pleura silencieusement, quant elle était seule. Nandalee comprit qu'elle était triste, et elle l'était aussi, de ne pas de revoir la douce Dame comme prévu. Et elle n'était pas davantage autorisée à pleurer: elle savait que quand elle le faisait, sa mère venait, la prenait seule, et lui disait des mots très cruels, profondément humiliants. Aussi il lui fallait dire qu'elle était heureuse, et sourire... Mais elle n'avait aucune envie de sourire ces jours-là. Heureusement sa mère ne se montrait pas, car elle ne prenait pas beaucoup soin d'elle.

Même leurs plaisirs ordinaires étaient désormais insipides: manger avec les autres femmes et filles, avec leurs constants ricanements dénuées de sens et leurs querelles mesquines, devenait insupportable. Et elles commencèrent à être dégoûtées de faire des broderies ou des tapisseries... Mais elles devaient se taire, et obéir, et travailler.

Le lendemain matin, des voix rudes et des ordres des gardiens les firent sursauter. Elles n'avaient aucune idée de ce qui se passait, depuis leur cour, mais c'était sûrement très grave.

A midi, la porte de la cour des femmes s'ouvrit brusquement, et le chef des gardes entra. D'une voix autoritaire, il ordonna à toutes de sortir. Elles furent bientôt rassemblées sur le quai du petit port de l'île.

Et elles virent: quatre grands navires assiégeaient l'île! Ils étaient en guerre! Toutes les femmes se mirent à crier, mais pour des raisons différentes. Alors que les autres filles étaient terrorisées, Schmee soupira profondément, de revoir les mâts blancs, les voiles blanches et les élégantes coques blanches avec des touches d'arc-en-ciel. Nandalee pleurait comme les autres, et elle demanda à Schmee ce qui se passait. Mais Schmee lui ordonna seulement de garder le silence.

L'agitation était à son comble, avec tous les esclaves, comptables et soldats criant, courant partout, et les femmes hurlant et pleurant. Les gardes donnaient des ordres, tentant de ramener de l'organisation.

Pour Nandalee, il était difficile de deviner ce qui se passait, et elle était aussi effrayée que les autres. Elle pensait que les assiégeants étaient probablement des pirates, ou un autre baron propriétaire, désireux de s'emparer de l'île. Dans ce cas, ils seraient tous tués ou réduits en esclavage! Y compris elle, Nandalee.

Le face à face dura trois jours, tandis que les navires attendaient, menaçants. Des pourparlers se déroulaient probablement entre le propriétaire et les assiégeants, car on voyait des barques aller et venir. Mais en vain!

Étrangement, Schmee ne semblait pas avoir peur du tout. Mais elle évitait de parler à Nandalee, lui demandant juste de rester près d'elle