Notes sur le livre EPISTEMOLOGIE GENERALE ©

 

 

Note 1: Je précise Iranien pour bien mettre en valeur qu'il n'y a pas qu'à l'Ouest qu'on sait faire de la science. Dans bien d'autres pays existent aussi des gens intelligents capables de faire de belles choses.

 

Note 2: L'heuristique est une méthode qui aide à la découverte, à la connaissance. Ce mot est faible là où il est utilisé ici, car il s'agit en fait de passer d'un système épistémologique et logique à un autre.

 

Note 3: La méditation est aussi une non-action (note 44) de l'esprit, où l'on contemple l'objet de méditation (ou l'absence d'objet dans certains exercices) sans tension ni attente. L'état méditatif s'acquiert par des exercices appropriés, où la compréhension de ce qu'il faut faire s'améliore progressivement

 

Note 4: Gourou. Bien entendu il faut prendre ici ce mot dans son sens traditionnel exact et positif d'enseignant spirituel, et non dans son sens dévié de chef de secte (note 48). En notre époque de renouveau spirituel, une telle confusion n'est plus admissible et je considérerai qu'elle relève de la manipulation délibérée. C'est exactement comme si, après s'être fait escroquer par un banquier véreux, on utilisait le mot «banquier» pour dire «escroc». Bien, mais que faire si on a besoin d'un compte en banque? On parle de gourous à plusieurs endroits de ce livre, notamment au chapitre 50.

 

Note 5: Hypostase, ce mot a un sens assez subtil d'un concept caché ou implicite plaqué sur un autre visible et exprimé. Le concept caché prend inconsciemment la place du visible dans le raisonnement, ce qui mène à des conclusions fausses voire catastrophiques. L'hypostase la plus courrante est de considérer un groupe humain comme un clan: on a alors l'hallucination de voir tous les membres de ce groupe animé d'une même intention. Ce mot a un sens plus restreint dans la philosophie catholique.

 

Note 7: Utopie. Un philosophe Anglais, Thomas More, a pris la peine d'inventer ce mot pour désigner une réalité nouvelle pour l'époque, et très utile: Un projet de société, une construction mentale idéale à des fins de réflexion et d'inspiration. Par exemple l'utopie démocratique. Dans ces conditions il me paraît très manipulateur d'avoir piraté ce mot pour l'utiliser dans un autre sens (impossible) qui prête à des confusions malsaines avec le premier (Il serait impossible d'améliorer la société...). Il faut être prudent car tous les dictionnaires reprennent cette bourde, et certains ne mentionnent même pas le sens correct. Bien entendu j'emploie toujours le mot utopie dans son sens exact de projet, de plan allant dans le sens d'une amélioration, et jamais dans son sens novlangue d'impossible

 

Note 8: Encore qu'on pourrait examiner la contribution de la logique quadripolaire à certaines non-dualités quantiques de particules, objets qui ne sont pas toujours clairement séparés. On pourrait aussi utiliser une logique hexapolaire (voir fin du Chapitre I-6) pour la chromodynamique quantique (Dont les états occuperaient un volume prismatique). Je laisse ces questions à ceux qui les connaissent mieux que moi.

 

Note 9: Le lecteur pourra alors se demander avec un sourire en coin comment des maîtres spirituels et des mystiques ont pu exister avant moi. C'est que je n'ai rien découvert; la logique quadripolaire était contenue implicitement dans la plupart des enseignements spirituels Orientaux; les raisonnements en étaient utilisés au cas par cas, et je n'ai fait que l'en extraire, la montrer, la nommer, la généraliser et la formaliser avec le diagramme. Je ne serais même pas surpris que les érudits de l'Inde la retrouvent expliquée dans leurs livres anciens, et des croquis fonctionnant comme mon diagramme pourraient orner certains livres humanistes, ou des études de psychologie, de sociologie.

 

Note 10: Développement limité. Sans rentrer dans des définitions mathématiques exactes mais compliquées, disons que des fonctions sont représentées par des courbes sur un diagramme, qui permettent de faire quantité de calculs. Par exemple la fonction sinus est utilisée en électricité, mécanique, cartographie, astronomie... Malheureusement la fonction sinus est transcendante, en ce sens qu'il n'existe pas de méthode exacte pour calculer la courbe. On peut avoir recours à des fonctions plus simples, par exemple une droite, que l'on peut calculer facilement. Cette droite est tangente à la courbe sinus à un certain endroit, puis elle s'en éloigne progressivement. Tant que l'on ne s'éloigne pas trop du point de tangence, l'erreur est minime, en tout cas tolérable pour le calcul que l'on fait. Si l'on veut davantage de précision, ou peut utiliser une parabole au lieu d'une droite, ou une série d'autres courbes plus complexes mais toujours calculables. Ce procédé est utilisé très souvent, dans les ordinateurs et dans toutes les calculatrices de poche.

 

Note 11: Marxisme et capitalisme: Eh oui, jumeaux, car ils ne diffèrent que par un seul gène: l'un est le clan des ouvriers, l'autre celui des patrons. Mis à part cet infime détail, toutes leurs bases philosophiques et métaphysiques sont identiques. En termes de logique quadripolaire, il s'agit de systèmes réciproques horizontalement (qui ne diffèrent que par une inversion du Yin en Yang ou vice versa). Comme on doit logiquement s'y attendre, malgré tous les utopistes sincères qui ont essayé de faire quelque chose de bien avec le marxisme, les résultats concrets des deux systèmes sont très comparables, notamment sur l'environnement.

 

Note 12: Visualiser consiste à former une image mentale, par exemple quand on se remémore l'image d'une scène. L'imagination permet de créer des images mentales nouvelles. Certains scientifiques utilisent à tort le mot «intuition» à la place de «visualisation».

 

Note 13: Du moins tant que le système de contrôle collectif a été laissé libre de fonctionner, ce qui n'a pas toujours été le cas (Affaire Gupta en Inde, Lysenkisme en URSS)

 

Note 14: Expérienceur: (inspiré de l'anglais experiencer) ce terme semble avoir été inventé par les gens qui s'intéressent au phénomènes des abductions, dont je parlerai au chapitre 67

 

Note 15: Citons par exemple la secte de la scientologie qui tente de se donner une légitimité avec une sorte de «démarche scientifique» pipeau, qu'ils comparent à celle du Bouddhisme.

 

Note 16: Un Boddhisattva est un être qui renonce à son bonheur personnel, dans le but d'aider les autres à être heureux eux aussi. Ce concept Bouddhiste peut aisément être étendu à d'autres voies spirituelles. Par exemple les Bouddhistes considèrent Jésus comme un Boddhisattva.

 

Note 17: La La sémantique est la science qui étudie la signification des mots, par rapport aux objets qu'ils désignent. C'est ce que l'on fait dans le chapitre II-6. Elle fait la différence entre un objet, le mot qui désigne cet objet, et le concept (l'idée qu'on a de l'objet). On pourrait résumer la sémantique en disant: on ne peut pas s'asseoir sur le mot «chaise». Beaucoup de politiciens et de pseudo-penseurs feraient bien d'apprendre la sémantique, car on les voit souvent s'asseoir sur les principes. Ils le peuvent, tant que c'est nous qui avons mal.

 

Note 21: Fractal. Dans un espace fractal, des motifs présents à une certaine échelle de taille se retrouvent identiques à d'autres échelles, plus petites ou plus grandes. (propriété dite d'auto-similitude, ou invariance d'échelle) Ceci fait que les propriétés des objets ne dépendent pas de leur taille. Par exemple un oiseau fractal pourrait voler quelle que soit sa taille, alors que dans notre univers à trois dimensions un oiseau de 10 cm vole et un de dix mètres ne vole pas.

Mathématiquement un fractal est un espace de dimension fractionnaire, par exemple 2,5. Dans ce cas il est un intermédiaire entre le plan et le volume. Ce peut être par exemple un réseau d'un nombre infini de points séparés par des vides en trois dimensions.

Dès 1974, bien avant que les fractales ne soient découvertes, j'avais imaginé un réseau de relations économiques fractal, qui avait l'énorme avantage de ne pas faire dépendre les solutions économiques de problème d'échelle, en particulier dans la délicate question du pouvoir de la base dans des structures à grandes dimensions ( chapitre 59). Dans ce système, toutes les échelles sont l'échelle humaine. Toutefois je n'avais pas généralisé le concept de fractale, ni donné sa définition mathématique, aussi je ne puis prétendre en être le découvreur.

 

Note 23: Les soins palliatifs ont pour but de redonner une vie digne à un malade et à ses proches, par la suppression de la souffrance (analgésie), une écoute humaine et des soins tendres. Les résultats sont souvent très intéressants, notamment par la résolution de problèmes psychologiques profondément ancrés, voire des éveils spirituels, au seuil de la mort, moment propice s'il en est.

 

Note 24: Dans cette théorie les planètes se formaient lors d'une quasi-collision d'étoiles, phénomène rarissime qui condamnait les planètes, et à fortiori la vie, à être très dispersés dans le cosmos.

 

Note 25: La formule de Drake donne la probabilité d'avoir des planètes habitées en multipliant diverses estimations: celle pour une étoile d'avoir des planètes, celles pour la planète d'être à la bonne distance, etc. Les récentes découvertes astronomiques donnent des valeurs élevées à toutes ces estimations, sauf celles à connotation plus philosophiques, comme la durée de vie d'une civilisation, le seul exemple dont on dispose n'incitant pas à l'optimisme.

 

Note 26: SETI: Search for Extraterrestrial Intelligence par la détection d'ondes radio supposées d'origine technique, à l'aide d'un scanner très performant capable d'analyser un très grand nombre de fréquences à la fois. En effet cette tâche est immense et des ondes parfaitement décelables pourraient passer inaperçues pendant des années.

 

Note 30: Affaire Ummo. Dans les années 1970, principalement en Espagne, des scientifiques et des journalistes recevaient des lettres d'«extraterrestres Ummites» contenant des «révélations scientifiques». C. Poher, directeur du GEPAN à cette époque, effectua des expertises optiques des photos de la «soucoupe Ummo», démontrant leur fausseté sans aucune ambiguïté. Toutefois les auteurs et la motivation de la supercherie, ainsi que ses complexes ramifications politiques, sont encore sujets de débat.

Malgré cela, ces lettres sont toujours présentées par certains comme de vrais messages extraterrestres, et à ce titre, placées sur Internet, pour «contrecarrer la censure». J'en ai lu quelques unes, et n'y ai trouvé que de la mauvaise science-fiction. Pas de quoi donner envie de passer du temps sur cette affaire.

 

Note 31: Trans en Provence: Un témoin a vu un petit objet en forme de ballon de rugby heurter brièvement le sol, y laissant des traces noirâtres. Des analyses précises ont montré des modifications de la composition chimique du sol et des altérations spectaculaires du métabolisme des plantes au point de contact. Bien que l'on ne sache trop comment interpréter ces analyses, elles sont considérées comme une des preuves les plus sérieuses de la réalité physique des Ovnis, surtout de par le fait qu'elles ont été menées par un organisme officiel utilisant une méthodologie contrôlée et rigoureuse.

 

Note 32: X files. Il faut bien qualifier cette série de film d'épouvante, qui, avec quelques autres comme «Alien», ont donné une image effrayante des extraterrestres. (volontairement? Pour contrecarrer «ET» et «Rencontres du Troisième Type»?).

 

Note 33: Cellules de Bénard: habituellement, l'eau chaude, plus légère, monte. Dans un récipient chauffé, dans certaines conditions l'eau circule en formant une alternance régulière de colonnes chaudes montantes et de colonnes refroidies descendantes: les cellules de Bénard, qui dessinent des motifs réguliers, hexagonaux ou carrés. Dans l'eau glaciale le phénomène est inversé car l'eau devient de moins en moins dense au fur et a mesure que l'on se rapproche de la congélation. En dessous de quatre degrés environ l'eau chaude (ou plutôt moins froide) descend. On a toujours des cellules de Bénard, mais la circulation y est inversée.

 

Note 35: Décohérence. L'information quantique (états superposés ou non encore manifestés) est perdue dès qu'une information sort du système quantique étudié (par un contact, un photon, etc.) et ce système devient «ordinaire» (un seul état). C'est la décohérence, qui survient habituellement en un temps si court qu'on ne peut même pas le mesurer. Ceci fait qu'il semble à première vue impossible de construire un ordinateur quantique. Toutefois la découverte de systèmes simples avec des temps de décohérence de plusieurs minutes a relancé le débat, «sauf en France...». Plus généralement, la décohérence est ce qui fait que le monde quantique des particules se comporte de la manière étrange que nous lui connaissons, alors que le monde ordinaire (des objets formés d'un grand nombre de particules) ne présente généralement pas d'effets quantiques.

 

Note 36: Ensembles auto-contenus. Par exemple si l'on considère tous les ensembles de plus de n éléments. Comme il existe une infinité d'ensembles ayant un nombre infini d'éléments, quelque soit n il existe une infinité d'ensembles de plus de n éléments. Donc l'ensemble des ensembles à plus de n éléments a lui-même plus de n éléments. Il fait donc en toute rigueur partie de lui-même. En plus comme il existe une infinité de valeur de n, les ensembles de ce type sont en nombre infini.

 

Note 37: Dérangeant. Ce mot est très bien quand il s'agit de bousculer quelques préjugés dépassés; il devient novlangue quand il est employé pour présenter une théorie infecte qui heurte la morale ou la vie.

 

Note 40: Sakya Trizin est le chef actuel d'une des quatre écoles du Bouddhisme Tibétain, qui remonte au 11eme siècle, les Sakyapas. C'est aussi un des plus grands maîtres spirituels vivant actuellement sur Terre, et un personnage qui peut être à la fois très impressionnant et très simple, très humain.

 

Note 41: «Abstrait» signifie littéralement «extrait de» et s'est d'abord appliqué aux relations logiques et mathématiques que l'on trouve aux objets concrets. Mais le mot a vite été généralisé à tout ce qui ne peut être directement perçu ou ressenti par nos sens. Ce mot contient souvent une hypostase (Note 5) de «inexistant» ou «imaginaire». Pour cette raison nous nous sommes bien gardés d'utiliser ce mot autrement que entre guillemets, pour pointer vers le discours de ceux qui l'emploient.

 

Note 42: Fachistes chinois. (chapitre 54) Je me suis bien gardé d'écrire des phrases telles que «les Chinois ont envahi le Tibet» par respect pour ce peuple Chinois. Les Chinois de Chine ont eu tout autant à souffrir de l'oppression de ce gouvernement violent, pervers et menteur, puisque de source dissidente il aurait été responsable de la mort de plus de cent millions de Chinois. Voir aussi la note 63.

 

Note 44: Non-action. Comme on l'a vu au chapitre I-3, il s'agit d'une non-dualité entre le fait d'agir et le fait de ne rien faire d'inutile. Le préfixe non- ne doit pas être pris ici comme une négation complète (chapitre I-3) (ne rien faire du tout) mais une absence d'action inutile, non-appropriée à la situation, motivée uniquement par notre saisie, notre égocentrisme, nos émotions incontrôlées, nos névroses, nos préjugés, etc. La non-action est l'action juste, elle peut effectivement &ecird; ne rien faire, ou juste un peu, mais elle peut parfois être très brutale, si la situation le justifie.

En 2003 au Bhoutan, et en 2009 au Sri lanka, les terroriste ont eu l'occasion de méditer sur la non-action de leurs gouvernements. C'est calme, par là, depuis.

 

Note 45: Le principe du rasoir d'Occam, ou d'économie d'hypothèses, dit que parmi plusieurs hypothèses il vaut généralement mieux choisir la plus simple, ou le moins possible. Il est souvent brandi comme s'il était une loi absolue (cf. le film «Contact») par les opposants à la spiritualité ou à la vie extraterrestre, généralement adeptes du réductionnisme matérialiste. Mais à trop utiliser le rasoir d'Occam on risque de l'émousser, car la réalité n'est pas forcément simple; parfois ce sont des hypothèses complexes ou apparemment illogiques qui s'avèrent bonnes. Ce second principe (accepter parfois des hypothèses bizarres) a été appelé «recuit logique», en comparaison avec le recuit métallurgique qui brise des liaisons moléculaires inutiles et permet de retravailler le métal. Il vise à sortir nos raisonnements de leurs ornières, leur faire reprendre un peu d'altitude pour repartir dans une meilleure direction. Je l'ai moi-même utilisé pour produire le contenu de ce livre, qui est un incroyable pont jeté entre des domaines très différents, et qui échappe forcément à toute réduction à du «déjà connu». Le rasoir d'Occam est, et n'est que, un bon principe heuristique (note 2) à utiliser avec modération. Si Volta l'avait appliqué, il n'aurait pas accepté l'hypothèse d'un «fluide électrique» inconnu, et par conséquent il n'aurait pas découvert l'électricité. Le principe du rasoir d'Occam ne détermine pas la réalité. Il n'est même pas une démonstration de quoi que ce soit.

 

Note 48: Sectes. Dans tout le texte, j'emploie le mot «secte» dans le sens actuel péjoratif d'organisation dangereuse ou présentant une spiritualité factice, et non pas dans son ancien sens neutre de petite organisation spirituelle. On fera en particulier attention de ne pas confondre, en particulier en lisant des textes en français d'avant les années 1970, ou cette distinction n'existait pas encore. Il faut aussi faire attention à une manipulation fréquente, où ce mot est employé abusivement, à des fins de répression de la spiritualité, en l'assimilant systématiquement à des sectes.

 

Note 52: Dépendance sensitive aux conditions initiales. Dans les systèmes chaotiques (note 70), une variation minime à un instant donné produit un effet qui va toujours grandissant avec le temps. Des variations aussi minimes qu'elles soient au départ finissent toujours par avoir un effet déterminant à plus ou moins long terme. Ce long terme est donc imprédictible.

 

Note 60: Convivialité. En 1973 un philosophe français, Ivan Illich, dans un livre «La convivialité», entre autres théories sociales, proposait ce mot pour désigner un système social, économique ou technique qui pouvait être approprié par les personnes en imposant le moins de contraintes: difficultés sociales, complexité technique, nécessité de compétences élevées, distanciation, pollution, solution trouvée ici au prix d'autres difficultés ailleurs, conséquences néfastes cachées ou inattendues... Ce concept et ce mot ont été suffisamment rendus publics par les écologistes pour que l'on considère qu'il fasse partie de la culture générale dès cette époque, dans le sens défini par son inventeur.

Un sens affaibli mais encore acceptable est apparu vers 1978 en informatique (facile d'emploi) puis des sens déviés: jovial, communicatif, qui aime faire la fête (confusion avec convive) et enfin des manipulations genre novlangue: messageries pornographiques, bistrots, etc.

Cet exemple est typique des manipulations du langage que je dénonce, qu'elles soient dues à la stupidité où à des manipulations conscientes et délibérées. La fixité de la définition d'un mot est pour le moins indispensable à notre liberté d'expression (sinon le sens d'un texte varie avec le temps, ainsi que l'interprétation historique, comme dans le 1984 d'Orwell, où l'on fait du révisionnisme sans même s'en apercevoir) surtout quand un auteur, quel qu'il soit, s'est donné la peine de réfléchir, de créer un concept, et d'y trouver un nom. Surtout quand un concept a une signification utile à la compréhension et à la résolution de nos problèmes! Alors pas touche à «mes» mots ©©©©©©© sinon grr...

 

Note 61: Fusion froide. Vers 1990 des chercheurs ont affirmé un peu hâtivement avoir obtenu des réactions de fusion nucléaire de l'hydrogène à température ambiante, à l'aide de catalyseurs chimiques et d'électrolyse. L'affaire a fait grand bruit, à cause de l'énorme espoir de disposer ainsi d'une source d'énergie très abondante. La déception n'en a été que plus rude et a fortement échaudé la communauté scientifique à propos de telles annonces spectaculaires.

 

Note 62: Mémoire de l'eau. Vers 1990 un chercheur français appelé Benveniste, connu pour son soutient aux médecines douces, a annoncé avoir trouvé un effet matériellement observable des grandes dilutions homéopathiques, à l'aide d'un appareillage ultra sensible. La réfutation en a été un peu délicate, mais suffisante (bruit de fond de l'appareillage, résidus sur les récipients...) Comme pour la fusion froide (note 61) la communauté scientifique a été échaudée, mais on remarquera tout de même que, sitôt l'annonce de Benveniste, et malgré la dérangeante confirmation de l'homéopathie qu'elle impliquait, plus d'une dizaines de labos dans le monde ont tenté de reproduire l'expérience, tandis que les revues de vulgarisation y ont consacrés plusieurs articles. On est donc loin d'une «censure stupide» de la part des scientifiques.

 

Note 63: Réduire les habitants de deux pays en guerre à deux clans. (Voir réductionnisme, chapitre II-7) Il est bien évident que les habitants d'un pays donné ont toute une variété d'opinions et de comportements, et quand ce pays déclenche une guerre, ce sera forcément avec la désapprobation d'une partie de ses citoyens. Ceci est bien connu, puisque des «mécanismes» ont été prévus (conscription, «Tribunaux» militaires, réquisition, racolage forcé...) pour forcer les citoyens à participer tout de même à la guerre. Ceci est toujours vrai, même dans des cas extrêmes, comme pour l'armée Allemande pendant la seconde guerre mondiale: Certains soldats Allemands ont refusé de participer aux massacres de Juifs (hitler lui-même leur avait laissé cette possibilité!) Sans compter les officiers qui ont refusé d'exécuter l'ordre de détruire Paris, ou tenté d'éliminer le führer. C'est pourquoi il n'est pas juste que TOUS les prisonniers Allemands en Russie aient été déportés (aucun n'est revenu) ou que TOUS les Japonais résidant aux Etats Unis aient été parqués dans des camps de misère, alors que TOUS les prisonniers Allemands à l'Ouest ont été libérés sitôt la guerre finie, y compris ceux qui avaient commis volontairement des faits de guerre. Il n'est donc très généralement pas possible de faire porter la responsabilité d'une guerre à TOUS les citoyens d'un pays, ni même d'exonérer toute responsabilité à l'ensemble des citoyens d'un pays agressé (Toujours a propos du nazisme, citons l'aveuglement coupable des démocraties molles, la collaboration...). Il n'est souvent même pas possible de les ranger en camps en tout ou rien, car chaque individu est complexe (Beaucoup d'Allemands qui ont adhéré au nazisme l'on fait naïvement, sans en examiner toutes les implications, et l'ont regretté ensuite. Pour nous qui connaissons la fin de l'histoire, pas d'hésitation possible, mais pour ceux qui étaient immergés à l'époque dans la propagande et la terreur, il était bien moins simple et bien plus courageux de faire les bons choix...) Partant la vue «les bons Français» et les «mauvais Allemands» est fausse et malhonnête, même dans le cas du nazisme. Si nous avons à intervenir dans ce genre de situation, faisons attention à ce manichéisme, qui a souvent fait couler plus de sang que l'agression de départ.

 

Note 65: Effet Casimir. Cet effet curieux prévoit que deux miroirs très proches, dans le vide, sont attirés par une force infime, mais qui a pu être mesurée. L'interprétation est que les fluctuations du vide produisent une légère pression sur les objets, mais entre les deux miroirs certaines fluctuations ne peuvent se développer, d'où un manque de pression à cet endroit. Un miroir vibrant devrait émettre, selon certaines théories quantiques, des photons. Toutefois il s'agit d'un effet très ténu qui n'a pas encore été observé aujourd'hui (2000). Des expériences sont en préparation.

 

Note 67: Condensation de Böse-Einstein. Il s'agit là aussi d'un phénomène très curieux prévu par la mécanique quantique et réellement observé depuis peu. Les particules de matière ordinaire obéissent aux lois de Fermi-Dirac, qui leur interdisent de se trouver à plusieurs au même endroit (plus précisément pas dans le même état quantique, notion complexe faisant intervenir le lieu et l'énergie, et qui sont «numérotés» par des nombres entiers) Cette propriété est à l'origine de ce que la matière ordinaire nous apparaît solide et incompressible (quand les zones autorisées «se touchent»). Au contraire, les particules de lumière (photons) obéissent aux lois de Böse-Einstein, qui les autorisent à se superposer en nombre infini au même endroit: des faisceaux de lumière se croisent et se traversent sans se perturber mutuellement. Les photons peuvent même être superposés exactement dans le même état, comme dans un laser.

Mais il est tout de même possible de faire se comporter la matière ordinaire selon les lois de Böse-Einstein, dans certaines conditions, notamment de froid extrême, très proche du zéro absolu (des millionièmes de degrés!). On a ainsi observé des atomes regroupés en un seul «atome géant» identique à un atome individuel, sauf pour la masse, et même l'équivalent d'un «laser» de matière: des atomes aux mouvements parfaitement identiques! Plus surprenant, dans cette forme inédite de matière, la lumière se déplace à des vitesses de l'ordre de... quelques mètres à la seconde!

 

Note 72: incommensurable. Habituellement ce mot est compris comme «très grand», mais son sens exact est «qui ne peut être mesuré de la même façon». La longueur et la largeur d'un rectangle peuvent être mesurées avec la même unité, même si ils sont très différents. Mais sa couleur et sa longueur ne le peuvent: ils sont incommensurables. A fortiori les sentiments ne peuvent être mesurés à l'aide d'aucune règle, on ne peut même pas leur associer un nombre indiquant leur intensité.

 

Note 73: Branes et univers multiples. La physique, remontant le temps, a découvert que l'univers a autrefois existé dans un état minuscule et très dense, probablement à l'origine de dimension nulle, qui se serait dilaté en une gigantesque explosion. Cela est habituellement appelé le Big Bang. Le problème qui se pose alors au moment zéro est que, sans espace, aucune loi physique ne joue plus (problème dit de la singularité). Le problème est encore plus épineux si l'on considère ce qui a pu se passer «avant» le Big Bang, et qui l'aurait provoqué: en effet, l'espace et même le temps étant apparus lors du Big Bang, il n'y a aucun sens à parler de «avant» le Big Bang! Cette situation rassurera par exemple un Chrétien (non dogmatique), qui verra dans le Big Bang l'instant de la création. Mais elle dérange énormément les physiciens, qui ne voient pas comment un évènement aussi important aurait pu se produire sans aucune cause matérielle pour le provoquer.

Une des tentatives des physiciens pour contourner le problème est celle que j'avais imaginée dès 1971: notre univers à trois dimensions serait inclus dans un univers à quatre dimensions, ou plus, de la même façon qu'une surface à deux dimensions (par exemple la surface d'une sphère) est incluse dans notre univers à trois dimensions.

Si l'on imagine deux surfaces de sphère (des membranes, à deux dimensions dans ce cas) qui s'interpénètrent, leur intersection, à une dimension, est un cercle, dont le diamètre, d'abord nul, croit d'abord très vite, puis plus lentement. Certains physiciens pensent que notre univers à trois dimensions pourrait être l'intersection de deux «surfaces» à quatre dimensions (les branes, des «membranes» à plus de deux dimensions), dont le mouvement produirait le Big Bang et l'expansion qui a suivi. Toutefois les à coup de l'expansion contredisent cette théorie.

Une considération plus rusée est de penser que notre univers pourrait avoir une forme plus complexe que la traditionnelle hypersphère (équivalent de la surface d'une sphère, mais en trois dimensions au lieu de deux). Dans ce cas, on pourrait avoir des Big Bangs qui se succèderaient, formant un univers en grappe de raisin. Ou bien notre univers se gonflerait à la façon de ces ballons de foire allongés, les parties déjà gonflées se dilatant davantage, alors qu'une queue pas encore gonflée reste minuscule. Si cela était, alors le Big Bang serait un évènement permanent, qui continuerait à se produire quelque part: notre univers aurait un ombilic.

Ces physiques à quatre dimensions (hyperphysique) pourraient expliquer le Big Bang. Toutefois elles ne font que reporter l'explication ultime de l'existence dans un domaine intestable et... sans plus de cause que la théorie simple.

 

Note 75: Positivisme Juridique. Conception proposée par Auguste Comte, qui justifie la morale et les lois uniquement par l'autorité ou le consensus, sans aucunement les baser sur des valeurs fondamentales comme la compassion ou l'évitement de la souffrance. L'inconvénient très visible est que si les idées du marquis de Sade devenaient la majorité, alors rapt, viol et torture deviendraient légaux et seraient considérés comme «légitimes», sans qu'on ne puisse les contester.

 

Note 77: le Pari de Pascal. A une époque où le mouvement libertin commençait à s'attaquer à l'autorité religieuse, des penseurs comme Blaise Pascal ont tenté de défendre la religion sur le propre terrain intellectuel des libertins. Toutefois, ne pouvant se reposer sur les dogmes contestés, il se heurta vite au problème de l'intestabilité de l'existence de Dieu. Le Pari de Pascal démontre que, dans l'incertitude, alors accepter l'existence de Dieu, et agir en conséquence, apporte de nombreux bénéfices, sans rien faire perdre d'essentiel. Mais nous verrons au chapitre V-5 et suivants sur Dieu, que, même si la plupart des dogmes à Son sujet sont effectivement intestables et inutiles, par contre Son existence même est parfaitement testable. Mais c'est si simple et si évident que bien peu y ont fait attention...

Le raisonnement du Pari de Pascal est en fait si simple, que j'ai pu le conduire moi-même, seul, dès l'age d'environ 10 ans (vers 1963), sans aucun guide ni contact avec aucune philosophie. Bien que me voulant scientifique (ce qui à l'époque signifiait athée), j'avais facilement remarqué la valeur éthique du message religieux (de Jésus en l'occurrence). Il était donc facile de comprendre que j'avais tout intérêt à me comporter de manière éthique, et de faire de l'amour d'autrui un des grands axes de ma vie (ce que je continue à faire aujourd'hui, 50 ans plus tard). Dans ces conditions, même au cas où le discours des curés s'avérerait strictement exact, Dieu me pardonnerait de ne pas avoir fait confiance aux dits curés, tandis que ne pas avoir respecté l'éthique constituerait une faute impardonnable, même chez ceux qui auraient les genoux usés par la messe.

 

Note 79: epicycles. Les épicycles étaient des cercles supplémentaires utilisés par les astronomes, pour calculer le mouvement des planètes dans le cadre du système de Ptolémée, où la Terre était supposée se trouver au centre du système solaire. Copernic et Galilée ont trouvé que la Terre n'est pas au centre, mais qu'elle tourne autour du soleil. Ce qui faisait du complexe mouvement apparent des planètes un simple effet de perspective, vue depuis la Terre mouvante. Ainsi les épicycles n'étaient plus nécessaires.

Ainsi, le mot «épicycle» peut être utilisé pour signifier quelque chose d'inutile, qui ne fait que compliquer les choses, mais que l'on pense nécessaire à cause de notre fausse compréhension d'un problème plus simple.

 

Note 80: zombies. La sous-culture d'extrême droite voit dans les zombies des personnages d'épouvante. Toutefois je n'utilise ce mot que dans son sens original: une personne humaine vivante, mais privée de volonté propre, et utilisée comme esclave. De tels cas ont été observés en Haïti, et ils n'ont rien de magique: ces personnes avaient tout simplement été empoisonnées par des drogues puissantes inhibant le fonctionnement normal du cerveau. J'ai effectivement vu des gens prendre la drogue en question, et elles étaient bien dans un état de confusion mentale qui les privait de toute volonté propre ou mémoire.

 

Note 81: L'eugénisme est supposé être un ensemble de procédés destinés à obtenir une meilleure descendance à l'humanité actuelle. L'eugénisme est souvent assimilé au nazisme, à cause de leurs bruyantes prétentions dans ce domaine. Cela est très dommageable, car il existe de nombreuses raisons très valables pour vouloir améliorer la race humaine, à commencer par ne pas transmettre des maladies génétiques, comme on le fait déjà aujourd'hui. Mais il est vrai qu'il existe aussi des méthodes et des motivations détestables dans ce domaine. Cela est discuté plus précisément au chapitre V-7.

 

Note 82: psychédélique, qui augmente ou provoque émotions et imagination. Souvent confondu avec étrange, voir abusivement réservé aux seules drogues.

 

Note 83: Le Marquis de Sade est certainement l'auteur le plus controversé de tous les temps: tenu comme un divin apôtre de la liberté par les uns, ou comme un pervers criminel par les autres. Si on s'en tient aux faits, il a prôné la liberté sexuelle (y compris l'homosexualité et le sadomasochisme), mais il a aussi forcé de nombreuses servantes dans ses jeux sadiques, kidnappé une femme pendant plusieurs mois, et eu une liaison suivie avec une mineure de 13 ans (la fille de son geôlier!). Ces victimes mineures ou non-consentantes montrent clairement que la liberté de Sade est un liberté individualiste, égocentrique, prête à écraser les autres pour son bon plaisir. Un mélange aussi inextricable entre deux principes aussi contradictoires fait que tout jugement dualiste (chapitre I-5) sur Sade est particulièrement dangereux. Par exemple l'Eglise l'a condamné pour ses crimes, mais a aussi condamné la liberté sexuelle avec, ce qui a été un des moteurs du rejet des religions. Le mouvement libertin l'a adoré pour la liberté sexuelle, mais ce manque de discernement a inéluctablement conduit au «meilleur des mondes» que l'on voit aujourd'hui:

En effet, bien que ses livres soient restés deux siècles officiellement bannis, les idées de Sade se sont répandues souterrainement, en particulier chez les «élites» et les privilégiés. Et elles sont aujourd'hui largement popularisées par une «gauche» matérialiste et individualiste, imposant en vrac esclaves procréatrices (connues sous l'euphémisme de «mères porteuses»), enfants-fantasmes sexuels (connus sous l'euphémisme de «adoption homosexuelle»), le retour de la répudiation (divorce sur simple demande), partenaires à consommer et à jeter, sexe dans le déni de l'amour, etc. (chapitre VI-5). Et quand on voit le petit sourire narquois de ces messieurs dans les médias, on entend presque le ricanement triomphant de l'affreux Marquis, depuis sa cellule à l'asile d'aliénés de Charenton, la main dans la culotte d'une gamine...

C'est cette forme de soi-disant «liberté» ou de soi-disant «hédonisme» au détriment des autres que je qualifie de Sadienne.

Et que je condamne catégoriquement, on voit pourquoi au chapitre VI-2 sur l'égocentrisme.

Nous étudions au chapitre V-5 et au chapitre VI-5 ce qu'est la véritable liberté, y compris la liberté sexuelle avec des partenaires que l'on respecte.

Ces chapitres définissent aussi le bonheur, davantage comme un sentiment d'adéquation de nos vies avec les buts profonds de la conscience, que comme une simple recherche hédonique de plaisirs. Recherche nécéssairement frustrante, comme pour une drogue.

 

Note 84: Le syndrome de Stockholm est un problème psychologique où un ôtage finit par penser comme ses ravisseurs, et finit par être effrayé de la police qui veut le libérer. C'est un problème psychologique qui se produit dans des situations de danger réel, et ne doit pas être confondu avec le cas où le ravisseur défend une cause noble qui lui attire la sympathie des gens (faç Robin des Bois).

 

Note 85: Stratégie, en logique ou en informatique, réfère à un plan d'action en vue d'atteindre un but, sans connotations de conflit ou de violence. Toutefois je ne suis pas sûr que d'emprunter au vocabulaire militaire soit bien neutre... «plan d'action» n'aurait, justement, pas nécessité de dissiper ce malentendu.

 

Note 86: Le manichéisme Historiquement le manichéisme a été une religion du IIIeme siècle considérant le monde comme le théâtre d'une lutte éternelle entre le bien (la Lumière) et le mal (les ténèbres). Ce qui induisait l'idée d'une absence totale de compromis, à l'origine du sens commun de vision en tout ou rien.

 

Note 87: Cool: Ce mot a été popularisé par les hippies, pour signifier «non-violent», ou plus généralement calme et facile à vivre. Il est depuis passé en novlangue pour signifier «à la mode» cynique et matérialiste (rap, tags, jeux de baston, bandes, etc.) C'est vraiment une sale magouille, et ce ne sont pas des vieux birbes en costume noir qui l'ont faite...

 

Note 88: Connectome: L'ensemble des valeurs des synapses de tous les neurones du cerveau. D'après la théorie de réduction neuronale, le connectome suffit à coder l'ensemble de notre personnalité, nos apprentissages, nos souvenirs. D'où l'idée qu'il suffirait de transférer le connectome dans un cerveau électronique pour y reproduire notre personnalité et donc assurer notre survie après la mort, dans un corps robotique ou dans un monde virtuel.

Toutefois la théorie de la réduction neuronale ignore la conscience. Elle ne peut donc pas assurer que la conscience est effectivement transférée par ce procédé. Voir la discussion complète au chapitre V-18.

 

Note 89: Les zonards étaient des sortes de clochards qui montraient une culture similaire à celle des hippies, et plus tard des communautés. Ainsi ils pouvaient pénétrer ces milieux sans inspirer de méfiance. Une fois installés dans un lieu, ils dévoilaient leur véritable état d'esprit: sales, parasites, égocentriques, paresseux, manipulateurs, drogués, parfois même violents. Leur présence a été un facteur majeur d'échec de nombreuses expériences sociales, d'autant plus facilement qu'il «fallait» être «tolêêêêrant» à leur égard, au nom des valeurs de ces mouvements.

Dans un cas, j'en avais admis un chez moi. Je me suis retrouvé avec 15, qui m'interdisaient de dormir, et on attiré la police avec des histoires de drogue. A la fin c'est moi qui a du partir. C'est pour ça qu'il fallait que je leur règle leur compte ici, lol

 

Note 90: Le libertarianisme est une idéologie d'extrême droite qui ne propose pas le recours à la violence, mais qui veut supprimer l'état, afin de laisser le champ libre au capitalisme sauvage, à l'immoralité, etc. Ils jouent sur la confusion avec l'idéal libertaire des anarchistes, utilisant les mêmes concepts mais à des fins opposées d'élimination de la liberté et du respect des individus.

L'application des idées libertariennes résulterait en un retour à l'état féodal, sous la coupe du plus fort.

 

Note 91: «Quantique» et «Interprétation de Copenhague». Bien que ces mots aient des sens bien définis et sans équivoque, de la novlangue (chapitre VI-12) a quand même pu s'en mêler, par des pseudosciences et des escrocs, vendant de la fausse «médecine quantique» et d'autres balivernes. Cette novlangue est bien sûr nuisible à la science, mais elle impacte surtout ce livre. En effet, ce dernier dit que certaines lois de style quantique ne sont pas spécifiques à la physique, mais sont des lois plus générales dans de nombreux autres domaines, y compris la conscience. Cela devrait normalement permettre des analogies ou des généralisations telles que la «conscience quantique» et même une «Interprétation de Copenhague de la conscience» (chapitre V-2). Mais maintenant, comment être pris au sérieux par des scientifiques qui se sont fait bourrer les oreilles avec le sens novlangue? (Voir aussi chapitre VII-4) Cette novlangue est clairement une atteinte à la liberté d'expression, et je me défend en utilisant quand même ces mots, avec cette note à chaque fois (et des guillemets, pour éviter la confusion). Cela fait partie de la défense de la liberté d'expression, à travers un langage bien défini, non changeant et univoque.

 

Note 92: «Scientisme» ou «Scientiste» est à propos de gens qui se réclament de la science, mais qui sont en fait dans une croyance en la science, au lieu d'appliquer la méthode scientifique. De telles personnes professent de dangereuses idéologies comme étant «la science»: matérialisme, dénégation de la conscience, amoralité, le nucléaire, la technocracie, etc. Il est important de comprendre que le scientisme n'est pas la science, et qu'une critique du scientisme n'est pas une critique de la science. Mais il faut aussi bien comprendre qu'avec une science financée par des gouvernements matérialistes et des sociétés capitalistes, les vrais scientifiques risquent leur carrière si ils tiennent certaines vues. Le scientisme est donc rampant dans la communauté scientifique.

Ce sont tout de même eux qui ont créé ce mot, et je le vois régulièrement passer dans les revues scientifiques.

 

Note 93: Le signe © aprè un des mots que j'ai inventé ne signifie pas que j'interdis d'utiliser ce mot. Mais cela signifie tout de même qu'il faut l'employer seulement dans le sens que j'ai défini, avec une référence à mon travail, même (et surtout) si on en fait une critique. Ceci est pour éviter l'apparition d'un jargon ou d'une novlangue (chapitre VI-12) de termes trompeurs.

Veuillez considérer en particulier ce qui est arrivé à des mots comme «utopie» et «convivialité»:

Le mot «utopie» a été inventé par le philosophe Thomas Moore, pour désigner un projet de société. Il a éé novlanguisé en «impossible», par les anti-vie.

Le mot «convivialité» a été inventé par le philosophe et sociologue Ivan Illich. Dans son livre «La convivialité», il écrit: «J'appelle société conviviale une société où l'outil moderne est au service de la personne intégrée à la collectivité, et non au service d'un corps de spécialistes. Conviviale est la société où l'homme contrôle l'outil.». Ce mot a été novlanguisé par le journal bobo «libération», pour signifier «qui se réunit dans des bistrots» ou «qui aime les bons repas».

Pas de ça avec «mes» mots. Quand je seai mort je viendrai vous tirer les pieds la nuit.

 

Note 94: Fallacie J'ai piqué ce mot à l'anglais «fallacy», parce qu'il n'a pas vraiment de traduction en français. Les traducteurs donnent «sophistique», qui est un raisonnement délibérément piégé, conçu pour induire en erreur. En anglais «fallacy» est toujours une affirmation fausse, mais pas forcément un mensonge, ce peut être une croyance.

 

Note 95: Fallacie naturaliste est l'idée d'une infériorité intrinsèque de l'artificiel sur le naturel. Par exemple une vitamine synthétique est forcément «dénaturée». Ou bien les OGMs seraient forcément toxiques. Ou encore une personne née d'eugénisme serait inférieure.

Le naturalisme n'a pas de fondement scientifique. En particulier la nature n'a pas d'intelligence propre, ne produisant des résultats positifs que au prix de multiples et douloureuses erreurs. Une molécule, par exemple, se décrit par quelques nombres quantiques, ce qui ne lui permet pas de stocker de l'information sur son origine, naturelle ou artificielle.

Toutefois, il est souvent vrai que tripoter la nature sans tenir compte de sa complexité produit toujours de mauvais résultats. Au long de ses millions d'années, la nature a produit de nombreuses optimisations, et elle nous a fait la grâce d'instincts protecteurs sophistiqués (chapitre V-16)

Il ne faudrait pas non plus s'en tenir au pessimisme de la science matérialiste, qui dénie toute magie à la nature. Ni laisser cette société sadomasochiste casser tous les égrégores avec sa pollution, ses bruits de tondeuses et son refus de la vie. Notre rôle est au contraire de magnifier la nature, que ce soit par notre action concrète (chapitre VI-14) ou par des moyens spirituels (chapitre V-7).

 

Note 96: égo. En psychologie et dans les médias, on dit couramment que l'égo est notre personnalité. En spiritualité, l'égo est le désir injustifié d'être spécial ou de tout gérer, en opposition avec notre vrai moi. (Les dictionnaires donnent des définitions très variables voire fantaisistes, mais au moins un confirme ces deux sens). J'ai choisi de suivre l'avis plus compétent de la spiritualité, et de garder le mot «personnalité» pour le premier cas. Ainsi, nous n'avons pas besoin de semer la confusion en utilisant le même mot pour deux significations opposées

On voit au chapitre V-10 de l'Épistémologie Générale, que l'égo résulte du fonctionnement incontrôlé de notre cerveau matériel, tandis que notre véritable personnalité découle de notre conscience immatérielle. Je donne des informations plus détaillées sur la nature de l'égo, et sur ce qu'il faut en faire.

Enfin je préfère écrire plus logiquement avec un accent plutôt qu'en latin, suivant en cela la réforme orthographique de 1990.

 

Note 97: bobo. Ce terme français est la contraction de deux mots: «bourgeois bohême». «Bourgeois» y est compris comme une personne faisant ostentation de richesse et exprimant le mépris pour les plus pauvres. «Bohême» est le mot d'avant les Hippies: des gitans idéalisés, vivant et voyageant librement hors des valeurs matérialistes. L'expression «bobo» pointe alors à la contradiction entre des prétentions sociales, politiques ou spirituelles avancées, tout en affichant un mode de vie égoïste ou méprisant qui nie ces valeurs. Une contradiction aussi fondamentale indique que les prétentions avancées des bobos ne sont pas sincères, voire qu'elles sont une moquerie. Dans le cas d'un média, c'est une manipulation délibérée: il caricature ces valeurs pour mieux les dénigrer, selon le principe de la désinformation amplifiante.

Il est à noter que ce mot a été volé et novlanguisé par les idiots, pour dénigrer en bloc et sans nuances tout ce qu'ils n'aiment pas: la gauche, l'écologie, le social, le féminisme, les LGBT, la spiritualité, la science, la musique, la paix, la liberté, etc. Il convient donc d'ignorer ce sens: nous ne sommes pas sensés lire les déblatérations de ces gens.