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Les Elfes du Dauriath

Au nom de l'intérêt public
ou l'histoire de Marly et Shelène

Par Yichard Muni, barde Elfe

 

Rencontrons-nous en vrai! Mon nom: Richard Trigaux. Nom d'artiste: Yichard Muni
Tous les vendredis à 12pm SLT (19hTU) (France: 21h), rencontres elfiques et histoires

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Elf Dream a son site, il est actif dans dans les mondes virtuel Sovaria, Alternate Metaverse, et présent dans Second Life, Discord, Facebook.

 

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Ce texte s'insère dans une intrigue plus vaste. Il vaut donc mieux lire d'abord «Le Baiser des Mondes».

Index des histoires: ordre chronologique, ou par ordre de création

 

 

Cette histoire s'est passée environ quatre siècles après l'exil des elfes du monde du Nyidiath, la planète des humains. Depuis que les elfes avaient disparu, les humains ordinaires se se souciaient plus guère d'eux. Les elfes étaient révérés, mais de la façon dont le sont les artistes morts: les rares objets elfiques restants étaient dans les musés, ou ils atteignaient des prix très élevés dans les enchères de luxe... Mais rien d'elfique n'était visible dans les nouveaux bâtiments modernes sans cœur, ni dans les affreux quartiers ouvriers qui s'étendaient sur des kilomètres. Tout était au carré et en blocs de béton gris standardisés. Même les anciens symboles religieux dans l'architecture étaient soigneusement évités, et vous ne trouveriez nulle part des choses telles qu'un toit à deux versants, rappel de l'ancien culte de l'UNIQUE. Il y avait bien encore quelques réserves de terres elfiques, comme l'Anar Shantar Marjun, le magnifique Temple D'or des premières terres elfiques. On rencontrait encore des humains désireux de devenir des elfes, et se rassemblant dans des communautés. Mais ils étaient méprisées et rejetées, comme les joyeux Hippies l'ont été sur Terre.

En ces temps, le monde subissait des changements et des troubles considérables, avec la révolution industrielle, l'abandon des anciennes religions, les nouvelles revendications de liberté, la science, le pouvoir absolu des banques et la montée des valeurs égocentriques. Bien sûr tout cela était accompagné de révoltes et du rejet souvent violent des anciens pouvoirs, traditions et musique. De tout cela émanait un ambigu mélange d'espoir et de crainte, des nouveaux accomplissements ou de la destruction des anciens. Tous les enfants allaient maintenant à l'école et apprenaient à lire, et on disait que c'était un grand pas vers la liberté. Mais les seuls journaux ou livres qu'ils pouvaient lire faisaient unanimement la promotion des valeurs «modernes» matérialistes égocentriques, et critiquaient les autres, ce qui fait que leur liberté leur était volée avant même qu'ils sachent à quoi elle sert! La plupart des gens étaient dans l'espoir d'un monde meilleur, de gouvernements meilleurs, et d'une vie meilleure... Mais les nouveaux pouvoirs émergents étaient après tout beaucoup plus dangereux et incontrôlables que les anciens.

 

C'est dans cette situation que nous trouvons une ancienne demeure dans un parc plein d'arbres. Ce jardin bucolique, où autrefois on n'entendait que les oiseaux, devenait un des derniers endroits préservés dans la banlieue grise d'une ville en expansion. On construisait des maisons ouvrières bon marchés tout autour, et l'agitation urbaine, l'odeur et le bruit étaient subrepticement mais définitivement en train de remplacer le calme de la nature.

Le maire traitait la propriétaire de ce dernier havre de paix de vieille folle, parce qu'elle ne voulait pas vendre son ancienne propriété à la ville. Elle avait un fils, Marly, qu'elle avait éduqué dans les anciennes valeurs et traditions. Mais avec un tel entourage, ils se sentaient bien seuls maintenant...

Heureusement il y avait à proximité une maison de la culture, où quelques jeunes se rencontraient pour faire du théâtre, de la danse ou de la musique. (Déjà ils disaient «culture» plutôt que «art», entérinant définitivement l'abandon de toute véritable quête de la beauté).

C'est dans ce club que Marly a rencontré une jeune fille du quartier, nommée Shélène. Mais ils gardaient une relation superficielle, à cause de sa famille traditionnelle, alors qu'elle était une fille d'ouvriers syndiqués et politisés. Oh, je sais, c'est un vieux thème bien éculé, pour nous sur Terre... Mais pour eux c'était si nouveau, qu'ils en ignoraient tous les pièges...

Shélène et Marly partagèrent certaines activités ensemble, avec les autres jeunes du club. Ils voulaient tous faire du théâtre, et ils choisirent de jouer les elfes et les temps anciens. Ils n'avaient pas de documents, et bien peu était connu de cette époque... voire grossièrement déformée par des auteurs ultérieurs. Par exemple une série de romans populaires montrait les elfes comme des créatures maléfiques, toujours vêtus de noir, avec un sourire cruel, et utilisant des tours d'illusionniste pour faire croire qu'ils avaient des pouvoirs magiques!

Marly apporta ses talents de musicien, et il a insisté pour ajouter une sérénade à l'intrigue. Bien sûr, il ne jouait pas Beethoven ou Mozart, mais pour donner une idée, Mozart aurait été considéré comme réactionnaire, tandis que Beethoven serait vénéré par les jeunes et considéré comme moderne... en attendant l'invention de la musique électronique, encore à venir. Il y avait aussi beaucoup de chansons fades et nulles pour les classes populaires, qu'ils jouaient sur des sortes de guitares ou d'accordéons dans les bals de quartier.

La pièce de théâtre était un thème très commun à l'époque, l'histoire d'un homme d'ancienne culture et traditions, aimant une femme moderne avec les cheveux courts. Bien sûr, elle était en balance entre lui et un directeur d'usine moderne, beau, jeune et très gentil! Lorsque l'homme traditionnel se suicida, elle fut très triste, mais l'homme moderne est venu rapidement la consoler, avec son mode de vie moderne, qui est toujours bien plus attrayant quand on a plein d'argent et pas besoin de travailler 56 heures par semaine, avec la peau rêche de produits de lavage et d'eau froide!

Bien sûr, l'histoire avait comme fond une révolte contre les anciens tabous religieux, en faveur de l'égocentrisme et du matérialisme modernes... Le parti pris idéologique n'était que trop évident! Mais il était si profondément dans l'esprit de cette époque, que personne ne le remarquait...

La bande choisit Marly pour jouer l'ancien, et Shélène pour la moderne. Ainsi, ils étaient à la fois dans le jeu, et en vrai! Car tous avait remarqué qu'il y avait quelque chose entre eux...

Ainsi, quand ils recommencèrent à répéter, Marly sentit soudain ses joues rougir, tandis qu'il disait «je t'aime» à Shélène, dans son personnage! Cependant, l'aimer pour de vrai semblait juste impossible, et ils se tenaient tous les deux lointains et froids, renforçant ainsi leur sentiment d'un amour interdit, qui ne valait même pas peine de mentionner.

La pièce prenait bonne tournure, avec les répétitions complètes. Ils étaient parrainés par la ville, et le maire lui-même vint encourager les dernières répétitions, en préparation de la grande ouverture à venir pour bientôt...

 

Soudain...

Juste quelques jours avant l'inauguration, la fiction devint une réalité aiguë! Un enjeu de vie ou de mort!

Le Conseil municipal avait décidé d'exproprier le domaine de la mère de Marly, pour construire un lieu d'abattage d'animaux! Ainsi ils rendaient officielle cette coutume qui se propageait subrepticement parmi les classes inférieures, brisant définitivement les tabous religieux sur la consommation de viande, et favorisant le plaisir égoïste au détriment de la vie d'êtres sans défense!

Ainsi le conflit fictif devint-il brutalement bien réel! Quand Marly apprit la nouvelle, il ne put s'empêcher de pleurer follement...

La nouvelle déchira la troupe de théâtre, entre une majorité soutenant franchement le projet, contre seulement quelques opposants.

Le maire, qui parrainait officiellement le jeune théâtre, vint parler au club. Il se tortillait les mains en disant qu'il était désolé, mais qu'il ne pouvait pas faire autrement, et blah et blah blah blah... Le pauvre maire était soumis à des intérêts bien plus puissants qui le commandaient, plutôt que d'aider une petite troupe de théâtre de jeunes travailleurs de banlieue... Il se rendit compte, trop tard, que ce n'avait pas vraiment été le moment opportun pour annoncer une telle nouvelle, mais il n'avait pas le choix, car les investisseurs le harcelaient sans relâche. Il se prétendait démocrate, mais il ne pouvait qu'obéir au véritable pouvoir dans une économie basée sur l'argent.

La mère de Marly était furieuse, comme les vieilles dames à qui il ne reste plus que peu de temps de vie, et qui n'ont plus rien à perdre. Elle interdit à Marly de jouer, trois jours avant l'ouverture. De toute façons il n'en avait plus envie... C'était un énorme revers pour le groupe, qui annulait des mois d'efforts.

Pauvre maire, qui se retrouvait avec une salle de théâtre prépayée vide, et toutes les affiches visibles partout, qui vantaient maintenant sa lâcheté... Oh, ne vous inquiétez pas pour lui, il ferra bientôt quelque pitrerie politique pour retrouver une apparence d'honnêteté, et gagner les prochaines élections avec les voix de ses victimes soumises.

Tout le monde s'attendait à voir Shelène prendre parti pour le maire, mais elle était vraiment désolée de voir Marly et sa mère si tristes, et le beau domaine couvert d'arbres détruit... Elle avait mal, déchirée entre deux mondes, tout comme son personnage de théâtre... Mais elle se rendit compte que, à l'opposé de son personnage, elle n'avait vraiment aucune envie de voir Marly se suicider, et encore moins de travailler toute sa vie 56 heures par semaine, jusqu'à sa mort... car, dans la réalité, il n'y n'avait pas de riches et beaux jeunes entrepreneurs intéressés par des pauvres filles comme elle, avec ses cheveux courts (pour la sécurité dans l'usine), sa blouse de serge et ses beaux doigts déjà déformés par le dur labeur.

Elle alla parler à la mère de Marly, pour essayer de la faire changer d'avis, et permettre à Marly de jouer. Mais les choses se passèrent très différemment de ce qu'elle avait imaginé. La mère n'était plus en colère, et elle la reçu très bien, offrant du thé et tout.

Shelène avait prévu un débat difficile, entre les styles anciens et modernes. Elle s'était préparée avec beaucoup d'arguments idéologiques du Parti. Mais la mère de Marly parla de choses innocentes, montrant attention et gentillesse, sans aucun argument, et ne répondant à aucun. Au lieu de cela, elle fit visiter le jardin fleuri, joua de la harpe, sourit aux oiseaux et autres détails «insignifiants». Shelène tenta bien de ramener la discussion sur le modernisme, pour justifier la destruction, mais elle se senti maladroite et hors sujet. Ainsi, quand elle s'en alla, elle était troublée et plus sûre de rien.

 

Le théâtre ne put avoir lieu, avec l'acteur principal manquant et les autres en désaccord sur un motif si grave, bouleversant leurs vies.

Marly et sa mère continuèrent à vivre dans le domaine, avec l'horloge indiquant le temps qui leur restait avant d'être chassés. Il y n'avait plus aucun moyen d'éviter la destruction, même les tribunaux les avaient déboutés, au nom de «l'intérêt public».

Shelène continuait à leur rendre visite... attirée pour quelque raison qu'elle ne pouvait deviner. Et petit à petit elle comprit, sans oser le dire. La mère de Marly l'avait bien devinée, et elle continua à l'inviter. Car Shelène n'était pas arrogante, au contraire de nombreux modernistes.

Shelène tenta tous les arguments modernes, mais rien n'y fit. Elle réalisa plus tard qu'elle était tout simplement heureuse de ces visite... très heureuse... un bonheur pur et émouvant, qu'elle ne pouvait trouver qu'ici...

Comment aurait-elle pu trouver aucune sorte de bonheur ailleurs? A l'usine, avec le contremaître qui la réprimandait tout en regardant sa poitrine? Dans sa famille, avec ses parents jamais aimables, toujours se disputant bruyamment? Avec les membres du Parti mortellement sérieux, parlant toujours de travail et de conventions sociales? Avec ses copines, piaillant sur des vêtements de mode qu'elles n'auraient jamais? L'enjeu était aussi simple que cela...

 

Un mois avant la date fatidique, par une belle journée ensoleillée, la mère a montré son autel de Mer à Shelène.

Cela peut sembler une bourde énorme, car les parents de Shelène étaient équivalents de marxistes dans ce monde, et bien sûr totalement opposés à toute forme de spiritualité. Shelène aurait pu ne pas comprendre... Mais la vieille dame expérimentée savait très bien ce qu'elle faisait.

Shelène éprouva d'abord un malaise à cette vue, se souvenant d'histoires de sectes et d'anciens prêtres exploitant les gens... ses parents la puniraient si ils savaient. Mais encore une fois, elle se trouva incapable d'argumenter, et, comme elle le comprit plus tard, souhaitant ardemment vivre dans ce monde de magie et de bonté.

 

Mais les tueurs de magie étaient proches! Les parents de Shelène était en colère après elle, car, bien sûr, on leur avait dit qu'elle rendait visite à cet endroit «réactionnaire»! Si en colère qu'un soir, elle trouva la porte verrouillée... Elle ne put que revenir au domaine, où elle trouva la mère de Marly toujours assise dans son salon, avec toujours une bougie allumée: elle l'attendait.

Elle sourit: «inutile de dire ce qui s'est passé. Vous pouvez dormir dans la chambre d'amis»... C'est ainsi que Shelène devint partie de la famille... au grand bonheur de Marly!

Le lendemain, Shelène tenta bien de revenir chez elle, mais le père était à nouveau ivre, et si en colère, avec des gestes menaçants, qu'elle eut peur d'être battue et assommée dès qu'elle passerait la porte... elle se retira donc, pour tenter d'aller à son travail... Mais ici aussi elle avait été licenciée! Avec un motif ridicule...

 

Après avoir perdu maison et ressources, elle n'avait plus aucun autre choix que de vivre au domaine... Heureuse d'être avec Marly et sa mère, mais effrayée de ce qui allait venir après ce bref répit.

 

Trois jours avant l'expulsion, les représentants du maire vinrent porter l'argent de la vente forcée. Ils trouvèrent la mère de Marly très calme, nourrissant les oiseaux, cultivant et élaguant les arbres, comme si elle avait l'éternité devant elle. Ils tentèrent de s'excuser, faisant des airs désolés peu convaincants. Mais elle les ignora, ou leur donna des fleurs à sentir.

Le jour de l'expulsion, le domaine fut entouré d'une centaine de flics, comme si ils avaient à chasser une armée. Derrière eux attendaient des ouvriers à l'air stupide, armés de pioches et de haches. Probablement les pires bas fonds de prison avaient été embauchés pour ce travail minable. Une foule était visiblement venue dans l'espoir de voir de la bagarre.

La Mère avait une voiture à cheval. Ils y montèrent tous trois, avec peu de bagages. Ils n'ont quitté la maison que quelques minutes avant l'échéance, toutes les bougies allumés sur l'autel, les arroseurs dans le jardin. Ils ne regardèrent pas en arrière, ignorant les fonctionnaires et leurs excuses hypocrites, et abandonnant toutes ces mauvaises gens à leur travail d'autodestruction (le domaine étant le dernier endroit agréable alentour, les destructeurs étaient leurs propres victimes). Shelène vit ses parents et des membres du Parti dans la foule, criant des reproches injustes. Mais elle savait qu'il était dangereux de répondre...

 

Heureusement, ils avaient maintenant beaucoup d'argent, de par la vente forcée. Alors ils voyagèrent quelques mois, dans toutes sortes d'endroits agréables. Un des avantages des temps modernes était que les routes y sont bien meilleures et plus sûres. La Mère plaça toutefois la plus grande partie de son argent sur un compte en banque, pour ne pas avoir à se méfier des voleurs (On en rencontrait encore parfois, dans la forêt profonde ou dans les montagnes).

Mais bientôt hiver approcha, et voyager ou dormir dans la voiture devint inconfortable... Mais la mère avait quelque chose en tête: leur errance apparemment aléatoire les avaient rapproché du Marjun, le temple d'or des elfes... et il y avait là une communauté de vrais elfes!

Ils y allèrent donc, et restèrent avec les Elfes dans le Marjun pendant deux ans.

Marly et Shelène se sont bientôt mariés dans le superbe grand temple, et ils s'installèrent dans une petite cabane en bois à proximité.

Ce fut deux belles années de bonheur pour eux, parmi les elfes, tout en apprenant leurs valeurs et leur langue!

Au moins, ils étaient libres, non pas de la liberté égocentrique, mais de la liberté la plus précieuse: la liberté d'échanger les belles choses, de la beauté et de la bonté. En particulier, ils étaient libres de le faire sans recevoir de moquerie, sans que quelque idiot leur «conseille» d'être «plus réalistes»...

Ainsi, le conte de fées de leur pièce de théâtre s'était bien réalisé, mais pas de la façon dont l'auteur avait prévu! Au lieu de se marier avec un homme d'affaires matérialiste moderne ne pensant qu'à son intérêt personnel, Shelène a eu un elfe merveilleux et gentil! Et elle a vite compris que les elfes étaient l'avenir, pas le passé!

Plus tard, ils s'installèrent tous les trois dans un port elfique pendant cinq ans, près de la mer, travaillant pour la communauté, jusqu'à ce que la mère meure. Elle était heureuse, car elle avait pu faire quelque chose de sa vie: élever son fils en un homme digne et heureux. Elle avait même fait plus qu'elle ne s'attendait, en sauvant également Shelène d'une vie d'ennui sans signification.

Le reste de son argent est allé au couple, plus quelques petites choses qu'elle avait tenu cachées, pour la surprise.

Mais Marly et Shelène ont donné tout cela à la communauté elfique, car ils n'auraient plus besoin d'argent: aussitôt après la mort de la mère, ils montèrent à bord d'un navire noir passeur de Horiathon, pour le voyage terrifiant vers le Dauriath, la planète des elfes qui touche la planète humaine. Ils furent parmi les derniers à aller dans ce sens, car un dangereux mascaret se formait autour du Horiathon, qui interdirait les voyages ultérieurs, jusqu'à ce qu'il soit de nouveau praticable dans les deux sens, 180 ans plus tard.

 

Une fois dans le monde des elfes, ils furent libres d'aimer, d'explorer et de construire un monde meilleur.

Marly et Shelène devinrent peu à peu de vrais elfes, au fil des ans. Mais jamais ils n'ont quitté le monde des elfes, même lorsque ces derniers retournèrent dans le monde des humains. Au lieu de cela, Shelène, qui était moderne dans le vrai sens du terme, est devenue une professeure, et elle fit des découvertes importantes en physique, contribuant à une science respectueuse de la vie.

 

 

 

Fin

 

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La création de cette histoire (gâche la surprise!)

Cette histoire a été improvisée en 2008 dans mes réunions bardiques dans les terres de Elf Circle into Second Life. J'ai d'abord expliqué l'intrigue générale des histoires. Ensuite, j'ai demandé quelques mots semence. J'ai reçu «ancient», «destinée», «comme la guerre», «forêt», «mangeurs de viande», «romance», «tueurs de toutes les créatures magiques», «Beethoven» et «Mozart», «magique», «sorcières humaines».

 

Lors de la création de cette histoire, a eu lieu un dialogue intéressant:

«auditeur 1: Cela me rend triste, je pense

Moi: Ah, Désolé

Auditeur 2: Parce que les méchants ont gagné?

Moi : Ils n'ont rien gagné. Ils ont chassé les bons, ce n'est pas une victoire, mais une grande perte pour eux.

Auditeur 1: Ils ne pouvaient pas savoir ce qu'ils perdaient

Auditeur 2: Non, ils se sont appauvris eux-mêmes.

Moi: Ils pensaient qu'ils gagnaient de l'argent, mais à un coût terrible».

 

 

Scénario, dessins, couleurs, réalisation: Richard Trigaux (Sauf indication contraire).

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